Chiennes perdues sans collier

joconde-collierPendant le siège de Paris en 1870, la population affamée était désespérément en quête de nourriture pour survivre. On mangea d’abord les chevaux, avant d’abattre les animaux du zoo. Les boucheries proposaient de l’éléphant, de l’ours et de la girafe. Après quoi on tua tous les chats et les chiens que l’on trouvait. Et enfin, on se mit à la chasse aux rats.

Connu dans le Tout-Paris pour son humour cinglant, Aurélien Scholl [1] écrivit :

« Pendant le siège, toutes les femmes ont mangé du chien. On pensait que cette nourriture leur inculquerait des principes de fidélité. Pas du tout ! Le chien a produit sur elles un tout autre effet : elles ont exigé des colliers. »

Mona, merci d’attraper deux verres, je vous propose un verre de vin : un vrai bijou couleur rubis… çà devrait vous plaire.


[1] Journaliste du Figaro. (Bordeaux 1833-Paris 1902)

1 pensée sur “Chiennes perdues sans collier”

Répondre à el papou Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *