Froid, moi ? Jamais

L’avantage des caveaux en Bourgogne, c’est que la température est constante. On me dit qu’il fait froid. Je le crois sur parole. Mais je dois vous avouer que je n’en souffre pas. Dès le matin, 9h00, on descend sous terre. Et quand on remonte, c’est pour s’engouffrer dans la voiture et se diriger vers la prochaine cave. On a vite la sensation d’être une bête souterraine. De plus quand on sort dehors, c’est après avoir dégusté quelques flacons. Et quand je dis « quelques », c’est un euphémisme. Les vignerons que l’on visite ont un nombre de cuvées compris entre 10 et 20 qu’ils se font un plaisir de vous faire goûter sur deux millésimes au moins. Cà réchauffe ! L’accueil est toujours chaleureux. Par contre, peu de domaines ont du vin à vendre. Cette journée confirme l’adage : « à Bordeaux, on te sert peu et il y a tout à vendre et en Bourgogne, on t’offre tout à boire et il n’a rien à vendre »…
Lépicurien a été fort heureux de déguster ce midi le Vosne-Romanée du Domaine René Engel. C’est le dernier millésime vinifié par Philippe Engel. Paix à son âme. La magie du vin, c’est que même de là-haut, il continuera à nous régaler pendant longtemps.
Mona, aussi, aimé le vin de Philippe.

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