Le retour de Martin guère… connu

Le 11 novembre, la France a honoré ses poilus et c’est tant mieux ! Mais combien, parmi nous, ont fêté la Saint Martin ? Et pourtant ce grand saint qui repose à Tours a donné son nom à plus de 500 communes. Un dicton populaire rappelle d’ailleurs qu’à la foire, il  y a plus d’un âne  qui s’appelle Martin.

L’épisode de sa vie le plus connu est le partage de son manteau avec un pauvre. Soldat de l’armée romaine, il croise un pauvre bougre. De son épée, il tranche son manteau en deux parties égales et couvre le miséreux. Mais pourquoi Martin s’est-il contenté d’offrir la moitié et pas la totalité, lui qui est donné comme modèle à l’humanité ? Pourquoi cette demi-générosité ? Heureusement, votre Mona est là. Telle l’Oncle Paul de Spirou, elle est prête à vous donner avec joie l’éducation qui vous manque. Et si un jour, au cours d’une soirée enfumée et alcoolisée, vous placez cette anecdote à vos comparses et que vous leur donnez l’explication qui suit, vous aurez une petite pensée pour votre Mona. Et cette image suffit à mon bonheur. Bon, c’est pas tout çà ! Revenons à nos moutonsss, comme disait Fernandel, dans Topaze… 

Si Martin n’a donné que la moitié de son manteau c’est qu’étant fils de soldat, il était tenu de s’enrôler dans l’armée romaine. Et comme toute nouvelle recrue, il recevait une somme correspondante à la moitié de son équipement et de son uniforme ; le reste étant à sa charge était sa propriété. Donc Martin ne pouvait offrir que sa moitié de manteau…

Mona apprécié l’été de la Saint-Martin !

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