J’ai touffe

Les fêtes de Noël approchent à grands pas. Souhaitant honorer à cette occasion le grand homme auprès de qui je travaille et voulant lui faire plaisir comme il se doit, je pris la décision de lui demander quel cadeau lui serait le plus agréable.

Emue, je frappais à la porte du bureau de mon cher patron et tout de go, je l’apostrophais à la manière de Pivot :

– Oh, mon boss admirable, moi Mona, minuscule particule au milieu de la galaxie de votre intelligence, j’ose vous demander quel objet ravirait vous-même et vos chaussons au pied du sapin.

Lépicurien me répondit qu’il était pilusophile et qu’un cadeau augmentant sa collection le transporterait de joie.

Je dois vous dire que j’ai du lui faire répéter plusieurs fois pilu, pilu, pilu…. Rentré chez moi, je plongeais dans la toile et apprenais que le pilusophile ou pubérophile est un collectionneur de poils. Sur un site, on citait Freud qui soutenait qu' »on le devient après un choc traumatique« . Et pourtant, Lépicurien ne semble vouloir trop m’attiser.

Forte de ces lectures, je reviens vers le génie et lui demande quel poil manque à sa collection.

– J’aime tout les poils, me dit-il. Même si je me suis spécialisé dans les poils de veuve.  

– Ben, voilà aut’ chose, mon Patron est pervers ou même pire mèrevers

– Mona, si vous trouvez un cheveu de Raspoutine, je serai content, mais si vous voulez casser votre tirelire : une mèche ou même un seul cheveu de Yul Brynner sont aussi rares qu’un estaminet au milieu du désert de Gobi et de ce fait, ils sont très chers.

Bon, en voilà un drôle de cadeau… Mais un chef au poil , c’est un chef qu’on honore et couvre de présents. Il l’aura son poil. 

Je pense que çà mérite que je fouille la question. Alors rendez-vous à bientôt pour en savoir plus sur les collectionneurs de poils…

Mona toujours un peu de poils quelque part, et vous ?

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