Cela molaire de rien

Un grand merci à Mylène Micauton qui vient compléter l’article que je vous ai proposé sur les femmes romaines. Vous fûtes nombreuses à exprimer votre stupéfaction, voire votre dégoût à l’encontre de ces Romains qui pouvaient tuer leurs femmes si elles avaient tâté de l’amphore… Mais Mylène a relevé dans un vieil ouvrage du Docteur Cabanès : « Mœurs intimes du passé » que nos braves matrones Romaines avaient trouvé une parade pour boire un petit coup et ne pas avoir l’haleine chargé au retour de leur mâle.

Je reprends l’extrait que m’a adressé notre charmante lectrice :

Les dames romaines étaient rien moins que réservées sur le chapitre de la boisson : d’où résultait pour elles ce qu’un auteur latin appelle «le plus grand et le plus honteux des inconvénients» (maxime pudendum vitium). Pour y obvier, elles se gargarisaient avec une eau aromatique appelée, du nom de son inventeur, l’Eau de Cosmus ou de Niceros, dont l’essence de safran et de roses de Poestum étaient les ingrédients principaux.

Cosmus qui fut un parfumeur en vogue proposait à sa clientèle de nombreuses eaux dentifrices dont la composition était très variée. Généralement, la base était soit de la pierre-ponce soit de la poudre de marbre. Mais on utilisait aussi de la poudre de corne de cerf, d’os de tête de loup, de souris, de lièvre ou bien des coquilles d’œufs, des cendres, des écailles d’huîtres…

Qu’est ce qu’il faut pas faire pour boire un coup. Pour remercier Mylène : deux verres (elle est facile, mais j’ai pas pu me retenir).

Mona pas de carie. Et vous ?

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