Poison rouge et or rouge ?

La France serait-elle le pays des paradoxes ? A l’intérieur de ses frontières, le vin y est diabolisé. Des associations subventionnées par l’Etat combattent le vin comme toutes les boissons alcoolisées. Des organismes qui se soucient trop de notre santé publient même des études qui contredisent celles de leurs confrères étrangers. A les écouter, boire un verre de vin vous emmène directement, sans passer par la case départ, au service cancérologique de l’hôpital le plus proche. A écouter ces apôtres abstèmes[1], le vin n’apporte aucun bienfait à notre organisme.

Par contre, lorsque le vin sort de nos frontières, pas de cocorico. Pas d’hommes politiques qui soulignent l’importance de ce secteur pour notre économie. Et pourtant  les exportations de vins et spiritueux français ont battu en 2011 un record historique en dépassant pour la première fois la barre des 10 milliards d’euros grâce principalement aux ventes de Bordeaux, Cognac et Champagne.

Ce secteur arrive en deuxième position de notre balance commerciale derrière l’aéronautique et devant les parfums et cosmétiques.

Ouf, c’est bon, nous exportons ce poison à prix d’or. Ils sont fous ces étrangers.

Bon Mona, vos origines étrangères vous autorisent à boire un coup de Champagne. Alors, je me prends pour James Bond, je fais péter le Bollinger Grande Année 2002. Pas donnée, mais la dépense est oubliée quand on le déguste.


[1] Qui s’abstient de boissons alcooliques

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