Tonnerre de Brest !

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Est-ce que dans quelques années, la Bretagne sera encore cette Bretagne que l’on connait et que l’on aime ? Les stocks de vins de piètre qualité trouveront-ils encore un débouché (si j’ose dire) ? On peut sérieusement se poser la question alors qu’un journal chilien vient de révéler que des médecins s’apprêtent à tester un vaccin contre l’alcoolisme. Là-bas, près de la Cordillère des Andes, prés de 20% de la population consomme trop de boissons alcooliques. Vous pensez que ce genre de statistiques, ça fait rigoler au pays des Armoricains. Que 20%, petits joueurs ! Chez les Poivrots Celtes, les chiffres sont gardés secrets. Et même si récemment un vendéen fut contrôlé avec plus de 5 g dans le sang (un record), la descente bretonne n’a probablement pas son équivalent dans l’hexagone.

Comment marche le vaccin qui va ruiner les débits de boissons de Rennes, Quimper, Vannes… ? Il bloque la dégradation de l’alcool par le foie ce qui crée, dès les premiers verres, une gueule de bois d’enfer et de fortes nausées. Autant dire que la murge devient vite une invitation à se réfugier dans les cagoinces et à bouffer de l’aspirine en jet continu. Et l’injection aurait une bonne efficacité durant six mois et ce, sans avoir besoin d’ajouter un quelconque traitement. Si tu bois, t’es malade. Même pas un p’tit calva durant un semestre ? C’est pas breton !

Il faudra encore du temps avant de connaitre les résultats de cette campagne et la généraliser à tous les gros buveurs du monde. Mais si ça marche, dépêchez-vous de visiter le Finistère avant que les embruns ne soient chargés de relents de renards et que les rues ne deviennent trop glissantes sous les déjections alcoolisées des autochtones.

Bon, Mona, nous, on est des adultes. On pourrait s’en jeter un p’tit, non ? Bon allez, je sers un Saint-Joseph 2009 de Jean-Michel Gerin. Une bouche bien fraîche, et des arômes de fruits rouges, d’épices et des notes de violette. Bravo, Jean-Michel, c’est bon !

1 pensée sur “Tonnerre de Brest !”

  1. Va-t-on bientôt pouvoir guérir de l’alcoolisme? La question est d’actualité puisque des chercheurs chiliens sont en train de tester un «vaccin» pour combattre les addictions à la bouteille. Un nouvel espoir pour lutter contre ce fléau.

    En effet, une équipe de l’Université du Chili à Santiago s’emploie à bloquer le processus de dégradation de l’alcool par les enzymes du foie, rapporte le site slate.fr, reprenant lui-même une info du journal chilien La Tercera.

    Résultat: le buveur devient intolérant à l’alcool et dès qu’il en prend une gorgée, il ressent immédiatement les symptômes désagréables de la gueule de bois, avec son cortège de maux de tête, nausées, etc. (effet Antabuse)

    Ce que les chercheurs chiliens ont, eux, développé est différent du vaccin au sens où Pasteur l’entendait. Ils se sont inspirés du fait que 20% de la population asiatique est intolérante à l’alcool par suite d’une mutation génétique: en fait, leur foie est incapable de dégrader l’alcool. Les scientifiques ont dès lors isolé ce gène responsable de l’intolérance à l’alcool. Ils l’ont ensuite placé dans un virus rendu inoffensif, afin qu’il serve de véhicule au gène. Le tout est injecté par une piqûre et bloque l’enzyme du foie chargée d’éliminer l’alcool. Résultat: celui qui boit de l’alcool après cette piqûre aura directement les effets d’une gueule de bois carabinée. En novembre, vingt chiliens testeront cette invention.

    Comme un vaccin traditionnel, ce remède à l’alcoolisme s’administre par une piqûre. Par contre, il empêche un enzyme d’agir mais il ne stimule pas les défenses immunitaires, comme le ferait un vaccin

    Un vaccin s’adresse par principe à des maladies infectieuses, qui suscitent une réaction du système immunitaire, comme la rage ou la variole. L’alcoolisme, lui, n’est pas une maladie infectieuse! Le vaccin contre l’alcoolisme semble donc être un mythe. Par contre, sans doute peut-on bel et bien parler d’un remède contre l’alcoolisme, venu du Chili!

    Ce mécanisme est connu des chercheurs depuis longtemps et peut déjà être actionné via des médicaments. Mais leur efficacité reste limitée et surtout, cela oblige les patients à en prendre quotidiennement, explique le journal La Tercera. Le vaccin, lui, serait efficace de 6 mois à un an, ce qui représenterait une première mondiale dans ce domaine.

    Le produit, testé sur des rats jusqu’ici, a prouvé son efficacité puisque les doses, produites au Canada, ont rendu 50% des rongeurs intolérants à l’alcool. De nouveaux tests sur des souris vont être lancés afin de mesurer les effets secondaires de la méthode.

    Et dès novembre, les chercheurs vont essayer le vaccin sur un groupe de 20 Chiliens faisant partie des 18% de la population du pays qui est alcoolique.

    Jusqu’à ce jour des traitements medicaux visent à réduire la consommation d’alcool mais avec une consommation régulière voire journalière
    I Produits dissuasifs : Effet Antabuse développé depuis les années 1960
    L’effet antabuse se caractérise par différents symptômes : rougissements, bouffée vasomotrice, vasodilatation, céphalée (pulsatile), nausée, vomissement, tachycardie, dyspnée, hyper-sudation, vertige, étourdissement, vision floue, malaise, lipothymie, modification de l’électrocardiogramme, douleur thoracique, confusion mentale et ataxie. Le nom de l’effet vient du nom commercial américain du disulfirame, Antabuse®.
    Ces produits. bloquent une enzyme dont le rôle est d’éliminer un résidu (l’acétaldéhyde) responsable d’effets désagréables sur l’organisme.
    Ces effets désagréables sont nécessaires au traitement : en effet la sensation de dégoût va éloigner le buveur de l’alcool.
    II Traitement médicamenteux
    Ces traitements ciblent les causes neurobiologiques de la dépendance alcoolique.
    Trois système de neurotransmission sont à ce jour connus pour être perturbés dans la dépendance alcoolique :
    le système Gaba (acide gamma amino butyrique)? type BACLOFENE R
    le système NMDA (N-Méthyl-D-Aspartate), dont le neuromédiateur principal est le glutamate
    le système dopaminergique dont la dopamine est le neuromédiateur entraînant la sensation de plaisir ou « système de récompense »
    Certaines molécules ont fait la preuve de leur efficacité lors d’études cliniques et sont maintenant utilisées chez l’homme.
    L’utilisation de ces produits ne se conçoit toutefois que dans le cadre d’un accompagnement thérapeutique et psychologique global. Il peut s’agir de psychothérapies, sociothérapies diverses et adaptées à chaque patient,…
    En aucun cas la rechute ne doit être considérée comme un échec. On parle d’une étape dans le processus de guérison d’une maladie chronique : l’alcoolodépendance.
    Ce type de médicaments sur une durée prolongée a démontré une aide non négligeable pour les malades.
    Si vous êtes alcoolodépendant, l’existence de médicaments spécialement indiqués pour le traitement de la dépendance à l’alcool feront partie intégrale bio-psycho-sociale. L’alcoolodépendance est une maladie qui se soigne, et non un cas isolé !

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