Outrage ou désespoir

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Vous savez combien il est difficile de plaire à tout le monde. Ainsi Sim Kamil me signifie qu’il est tombé par hasard sur le Journal Epicurien. Il estime que ce ramassis graveleux, grivois et obscène n’est que billevesées et coquecigrues ou si vous préférez, Madame Mona, étant donné que vous n’êtes pas lexicologue : balivernes et sornettes. Vos textes licencieux et paillards m’incitent à penser que vous ne raisonnez pas avec votre cervelle mais avec votre bas-ventre. Vous avez le cortex logé en dessous de la ceinture et malheureusement ça ne se soigne pas…

Bon on va s’arrêter là Monsieur Sim Kamil. Je ne prétends pas à l’universalité mais que vous n’appréciez pas mes propos ne vous autorise pas à me traîner dans la boue comme une cholita se battant sous un orage.

Je vais profiter de cette lettre insultante à mon endroit (comme à mon derrière, d’ailleurs) pour donner leur becquées de culture à mes « addictes » qui attendent  mes articles dès 6h30 comme d’autres se plantent devant la petite lucarne à 21h00 pour s’empiffrer de téléréalité.
Monsieur Kamil a en effet un vocabulaire châtié et précieux qui mérite quelques explications pour les francophones que nous sommes qui utilisent rarement plus de 300 mots pour garnir leurs conversations.

Billevesée, c’est quand même plus joli que conneries. Ce vieux mot est composé de bille (beille en vieux françois) issue du latin botula (boyau) et de vesée (vèze) qui signifie ventru ou gonflé. Même si ce mot est peu employé de nos jours, on peut le glisser dans une conversation avec un rappeur pour soutenir que ses écrits ou paroles sont vides de sens.

Quant à coquecigrue, c’est un très joli mot qui est un mélange de coq, grue et de cigogne. Ce n’est plus un vocable, c’est une volière. C’est pratiquement un synonyme de billevesée. En un mot, c’est dire des sottises. Lâchez un soir à un de vos convives : vos coquecigrues me laissent de marbre. Et c’est lui que vous verrez pétrifié.

Voilà, mes petits chats comment Tata Mona, elle a profité d’une tentative de déstabilisation d’un gougnafier et malotru pour vous servir une leçon de français de haute volée. C’est bien simple si j’étais ne serait-ce qu’un peu narcissique, je m’embrasserais dans le cou.

Mona pas la grosse tête, mais…  

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