Énervée du frifri

mona-nympho

Décidément la pilule à plaisir déclenché pour dames a du plomb dans l’aile. Déjà un laboratoire allemand a jeté l’éponge et laissé un marché évalué à 2 milliards d’euros par an. Aux States, la Food and Drugs Administration semble très réservée sur les recherches en cours. Selon le site Hot Topics, les effets obtenus sont tellement efficaces que les labos craignent de rendre les femmes nymphomanes. Certains sociologues ont même peur que devenues des chiennes en folie assoiffées de biroute, nos compagnes ne déstabilisent la société.

Mais pourquoi est-il si difficile de donner à maman un petit cacheton qui lui donnerait de l’appétit pour se faire obturer la brèche, jouer avec le tricotin de monsieur sans pour autant porter ses glandes jusqu’à l’incandescence. Bien que je sois aussi scientifique qu’une tenancière de bar servant du pastaga, je me sens capable de vous expliquer le truc.

Pour le viagra pour mecs qu’ont le bâton de zan carbonisé, le principe actif du médoc est simple, il agit sur le flux sanguin et concentre le raisiné du gars dans son appendice à moustaches et provoque le perturbateur de draps de lit qui salue fièrement aux couleurs comme un zouave au milieu de sa caserne. Comme disait l’autre, avaler une pilule bleue, c’est s’assurer d’avoir la sentinelle sur le qui-vive pour pouvoir asperger le persil à maman.

Pour nous les gonzesses, c’est plus complexe. Nous, même si les mecs ne s’intéressent qu’à notre jardin d’Eden gazonné et foufouneux, éventuellement à notre paire de flotteurs, c’est dans la tronche que çà déclenche. Et doser comme il faut pour le plus grand nombre une heure de gymnastique sous baldaquin avec extase incorporée, c’est autrement plus duraille. A ce jour, les femmes, après absorption, deviennent des dévoreuses insatisfaites de fifres à breloques, des mangeuses de scoubidous fouineurs, des essoreuses frénétiques de burnes, des assoiffées bourrées de sirop de mec, des dégorgeuses infatigables de petit chauve à col roulé. Le risque, c’est que les gars, ils hissent le drapeau blanc, qu’ils profitent du mariage pour tous, qu’ils s’exilent à Mykonos de peur de voir leurs roupettes se dessécher comme des raisins de Corinthe.  

Bon, ne souhaitant pas l’apocalypse des parties de jambonneaux, je vous déconseille mes petites sœurs de servir de cobaye à la pilule à plaisir. Utilisez donc les philtres et potions qui illuminent les pages de ce Journal. Mieux vaut un pied de temps à autre que de se faire enfermer avec la langue baveuse, les yeux exorbités et la culotte marécageuse.

Mona pas besoin de tout çà. Qu’on se le dise ! 

1 pensée sur “Énervée du frifri”

  1. Merci Mona pour ces précieux conseils. Une de mes amies a pris une pilule d’amour. Résultat, elle est veuve, on a retrouvé son homme séché dans le lit conjugal.

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