On se fish de nous

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Notre Journal attire régulièrement votre attention sur les entourloupes que nous concoctent les industries agro-alimentaires. Aujourd’hui, j’ai dégoté un article du New York Times qui va dans ce sens.

Des études ont été menées aux Etats-Unis et en Europe sur les produits de la mer. Il en ressort que 20 à 25% des plats n’utilisent pas le poisson indiqué sur l’emballage (et même 70% sur certains). En clair, les filets de prix onéreux sont remplacés par des espèces beaucoup moins coûteuses. Dans les plats préparés et surgelés, les poissons sont le plus souvent accompagnés de panure ou d’une sauce bien épaisse, ce qui rend impossible toute identification. Et ce d’autant plus, que les mareyeurs avouent qu’ils ont beaucoup de mal à reconnaître un poisson découpé en filets. Les contrôles pratiqués actuellement sont soit inefficaces soit onéreux.

Mais il faut garder le moral. Les scientifiques nous promettent des systèmes de séquençage de l’ADN au domicile de chacun et ce dans un avenir très proche. Espérons que ces techniques stopperont définitivement les tromperies de plus en plus nombreuses qui nuisent à notre santé et notre portefeuille.

Mona toujours les mains qui sentent le poisson. Pas vous ?

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