Sur la punaise, j’en connais un bon pou !

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Bon les gars, vous savez que je suis célib et que je papillonne chez des mâles en rut pour assouvir mes besoins textuels. Afin de ne pas choper quelques maladies honteuses, comme disait ma grand-mère, je ne sors qu’avec des mecs qui se la protègent.

Et pourtant, je dois vous avouer que depuis quelques jours, je me gratte comme un clébard chargé de puces et j’ai le torse et les jambes parsemés de boutons rougeâtres. Sur le coup, j’ai cru que j’avais chopé une chtouille auprès d’un de mes voisins de pageot. Mais en fait, mon dernier amoureux d’une nuit, il avait son pucier plein de punaises de lit. Purée de ta mère, le saligot, il m’a refilé une partie de son élevage et mon plumard est devenu une colonie de cimex lectularius (nom savant de ces petites saloperies).

Oh, bien sûr, les démangeaisons, c’est pas agréable. Mais ce qui me porte le plus sur la calebasse, c’est que mon pageot est devenu un lupanar pour ces petites bestioles. En effet, si les punaises bouffent mon sang la nuit pendant que je dors, c’est pour avoir suffisamment de force pour organiser des partouzes sur mon matelas. Une punaise a 30.000 descendants en six mois. Pour y arriver, les mâles ont toujours la queue en l’air et copulent jusqu’à deux cents fois par jour ; et plus fort, ils peuvent cloquer les femelles en introduisant leur Popaul non seulement dans leur fourneau à chiards mais en perforant leur carapace et en injectant leur liqueur gluante dans n’importe quelle partie du corps de la donzelle. Pour tout savoir sur les histoires de fesses des punaises, lisez donc cet article.

Le gars qui m’a fait cadeau de ses insectes, il n’avait pas prix de leçons auprès de ses punaises. Après avoir tiré sa petite crampette, il a été incapable de remettre le couvert et s’est endormi sur le rôti, si vous voyez ce que je veux dire. Il a failli m’étouffer le bougre. Et puis, très rapidement, il s’est mis à ronfler comme une vieille locomotive à vapeur. Sauf que moi, je les ai pas eu mes vapeurs. Bon en un mot, c’était pas un bon plan. Mais je suis obligée de penser à lui quand je me gratte la couenne et quand je regarde mon pucier qu’est devenu un baisodrome ouvert 24h/24.

Mona des boutons tout autour de son bouton. Punaise !

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