J’ai mes vapeurs

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Chaque jour qui passe la science fait des progrès source d’amélioration de notre bien-être. Ainsi on en sait davantage sur nos flatulences et il est envisageable que d’ici peu, les odeurs fétides qui accompagnent notre musique intestinale ne soient plus qu’un nauséabond souvenir. Déjà, vous devez savoir que l’essentiel de nos vents est inodore car composés à 99% d’hydrogène, de dioxyde de carbone et de méthane et de l’air que nous avalons.  La puanteur qui nous envahit est due à ce 1%  de gaz soufré. Pour mesurer l’ensemble des gaz contenus dans notre colon, des chercheurs ont sélectionnés 16 personnes sans problème digestifs à qui ils ont fait manger des haricots secs. Equipés de sonde rectale, les patients pouvaient lancer les premières notes de leur concerto en raie majeure. Non seulement les émissions gazeuses étaient soigneusement quantifiées mais des prises régulières d’acétate de zinc ou de charbon actif étaient administrées aux cobayes. Il en ressort que le charbon diminue sensiblement les émanations désagréables. Comme je l’avais écrit dans un article en 2013, le charbon actif utilisé sous forme de coussin retient l’essentiel des dégagements odorants. Cependant, en avaler en gélules résout une partie du problème et c’est plus discret.  S’y ajoutent une liste de médicaments tels le Beano, les suppléments pancréatiques, le cisapride, le métronidazole, mycostatine, la clindamycine, la ciprofloxacine, l’amoxicilline, le salicylate de bismuth, amitryptyline et un « mélange d’antibiotiques à base de plantes» contenant berbérine, l’armoise, et enfin l’extrait de pépins de pamplemousse, et les probiotiques contenant du Lactobacillus. Bon appétit !

Mona des gaz comme tout le monde mais ils sentent bons !

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