Don d’orgasmes…

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Voilà une étude qui ne pouvait pas nous laisser de marbre au Journal. L’IFOP a réalisé une enquête sur les Françaises et l’orgasme. Il faut dire que depuis 2006, l’orgasme a le droit à sa journée mondiale. Pour sûr, les journées à thème y’a pas pénurie. Bref, revenons à nos moutons. Si l’on en croit les résultats, c’est pas gagné. Moins d’une femme sur deux a connu le grand frisson une fois par semaine et deux tiers avouent avoir simulé le plaisir pour avoir la paix avec leur amateur de mistigri; 57% prennent leur pied au maximum une fois par mois pendant que Monsieur leur explorait le sous-sol avec son manche télescopique. Le mec lui dans près de 90% des cas, il grimpe aux rideaux en larguant sa sauce béchamel…

Parmi les causes avancées pour cette différence du droit au plaisir, l’étude estime que la sexualité reste encore très phallocentrée et que le mec dirige souvent les débats (ou ébats) et qu’il souhaite mettre Popaul au chaud le plus vite possible. Curieusement l’étude ne parle pas des préliminaires si importants pour les femmes alors que les hommes instinctivement passeraient volontiers outre.

Certaines féministes reproches à l’étude une introduction trop rapide et bâclée (comme au lit quoi !). Enfin si vous souhaitez connaitre les positions qui facilitent le plaisir des femmes, reportez vous à la page 24. Vous ne croyez quand même pas que nous allons étaler dans ces colonnes : missionnaire, levrette, brouette japonaise et autres fantaisies… C’est pas le genre de la maison. Que ceux qui pensaient l’inverse quittent immédiatement ce blog et n’y reviennent jamais. Vade retro, Satanas !

Mona du plaisir quasiment tous les soirs sauf quand elle tombe sur un gougeât ou un endeuillé du slibard…  

La légende des siècles

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Victor Hugo était un monument national de son vivant. Nous avons déjà eu l’occasion de vous raconter une anecdote qui confirme cela. Mais, au moment de sa mort, tout devint exceptionnel. Tout d’abord le cercueil de l’écrivain fut exposé sous l’Arc de Triomphe qui fut le temps d’une journée et d’une nuit une chapelle ardente. Le 1er juin 1885, se déroulèrent des obsèques nationales. Et là encore, tout est hors du commun. Le corps qui devait reposer au Père Lachaise sera finalement déposé directement au Panthéon. A 10h30, on tire 21 salves depuis l’hôtel des Invalides au moment où le cortège se met en marche sur les Champs Elysée. Une foule immense accompagne le grand homme. On avance le chiffre d’un million de personnes (voire plus) qui lui auraient rendu hommage.

Cet homme de démesure était décédé le 22 mai 1885 Avenue Victor Hugo, nom donné de son vivant à cette artère parisienne. L’émotion est immense. Parmi les hommages, peu de livres rappellent que les filles de joie offrirent gratis leur passe ce jour là pour rendre hommage à ce génie qui les fréquentait avec assiduité et gourmandise.

Il faudra 8 heures pour que la dépouille arrive au Panthéon tellement il y a de monde. Des salves sont tirées toutes les 30 minutes. 

Le Panthéon monument dédié «Aux grands hommes la patrie reconnaissante» fut construit sur ordre de Louis XV pour être une église consacrée à Sainte Geneviève, protectrice de Paris. Mais les travaux prirent tant de retard que c’est en 1790, sous la Révolution, qu’il fut achevé. Ce qui devait être une église devient une nécropole laïque pour les héros de la patrie. Napoléon lui rend sa destination première et le confie au culte catholique. Puis en fonction des changements politiques, le Panthéon est un coup laïc, un coup religieux… C’est finalement pour Victor Hugo que le Panthéon est définitivement établi comme le lieu de repos des grands hommes honorés par la République.

Bon avec un texte comme ça, vous ne pourrez pas dire que nous négligeons la culture. C’est bien simple si nous étions moins modestes, on postulerait pour l’habit vert, une manière de choper l’éternité comme Totor.

Et ceux qui n’adhèrent pas ne sont que des Misérables.

Pour penser à ce géant, je vous propose, Mona un vin de Margaux : Château d’Issan 2009. Ce Cru Classé progresse sans cesse pour nous donner des vins de grande classe.

Crème au goût de Mont-Blanc

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Vous vous bien gavés durant les fêtes en décembre ? Des tonnes de bouffe se sont déversées en quelques jours. Les chocolatiers ont réalisé en décembre 30% de leur chiffre d’affaires. Ballotins et sujets ont été croqués, dévorés en abondance. Le calme revenu, tel ou tel  se pose des questions. Est-ce que ce trop-plein de chocolat est néfaste pour ma santé ?

Ainsi Ella Traumangé, jeune lectrice de nos pages gourmandes, se plaint d’avoir une poussée d’acné. Elle se demande si elle ne risque pas de faire péter son compteur de cholestérol après avoir englouti tant de pralines et de guinettes.  

Ma chère Ella, je vous rassure. Vous pouvez manger, certes en quantité plus limitée, chaque jour du chocolat noir à 70%. Deux carrés contribueront à vous conserver votre système cardio-vasculaire en bon état de marche. Contenant des substances stimulantes, il vous aidera à avoir bon moral, de plus les polyphénols du cacao favorisent l’oxygénation du cerveau et donc votre intelligence. Quant aux questions que vous m’avez transmises, je vous affirme qu’en croquant raisonnablement du chocolat vous ne fabriquerez pas plus de cholestérol. Et puis, votre crise d’acné n’est pas due au chocolat mais à votre âge. Vous êtes encore en pleine adolescence et les hormones qui s’agitent en vous augment votre production de sébum. Pour faire passer cela je vous conseille de vous trouver un petit copain et de lui demander de vous donner un petit coup de dégorgeoir ou si vous préférez laissez-le explorer votre sous-sol et y larguer sa camelote à Popaul. Si vous avez besoin d’encouragements pour vous faire oblitérer sous baldaquin, mangez donc un peu de chocolat, ça vous décontractera. Mais attention, ne devenez pas comme 41% de nos compatriotes qui préfèrent croquer du chocolat à une partie de jambonneaux. En effet selon un sondage réalisé en 2008, un pourcentage bien trop élevé de femmes considère avoir plus de plaisir à manger du chocolat qu’à faire l’amour. Purée de ta mère. Soit elles ont des gars ramollis du bulbe, soit ce sont des mecs qui larguent la purée sur le rebord du vase… Enfin moi, ma chère Ella, si j’adore le chocolat noir, je suis prête à ne pas en engouffrer un seul carré durant des jours plutôt que de ne pas me faire bricoler le compteur bleu.

Mona le sens des priorités. Merde !

Campa-gnôle

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L’homme se sent tellement le seul être intéressant de l’univers qu’il n’arrête pas de s’étudier. Et très souvent il utilise les animaux pour cela. Et comme vous le savez si vous nous lisez régulièrement, de très nombreuses études fleurissent en utilisant de pauvres petites bêtes qui n’avaient rien demandé. De là on en tire des conclusions sur notre mode de vie. Ainsi le Figaro relate une expérience menée sur des campagnols, vous savez ces petits rongeurs qui de loin ressemblent un peu à des marmottes (en plus petit). Ce rongeur a une particularité : il reste fidèle à sa femelle et lycée de Versailles. Autrement dit, il est monogame.

Des scientifiques du département de neurosciences comportementales de l’université de Portland qui devaient s’emmerder grave ont proposé à ces bestioles de boire de l’alcool. Les campagnols qui picolent quand même beaucoup moins que les mecs qui les étudiaient se sont vite enivrés. Et quand ils furent complètement bourrés, les chercheurs remarquèrent que les mâles devenaient volages alors que les femelles restaient fidèles comme Pénélope sur son métier à tisser.

En voilà un travail intéressant. Le campagnol lorsqu’il va au bar trempe son pinceau dans le premier trou qui se présente alors que sa femelle l’attend sagement à la maison en lui reprisant ses caleçons de flanelle si utiles pour les premiers frimas. Que peut-on en tirer comme enseignement pour nous les humains ? Bah, je sais pas. J’ai rien trouvé de définitif dans l’article déjà cité.

Il faut dire que quand ils ont bu plus que de raison, t’as de mecs qui dégueulent, d’autres qui appellent leur maman, d’autres qui s’endorment sur le comptoir… et certains qui tentent de redresser leur périscope à moustaches et de le mettre au chaud. Mais c’est rarement un souvenir impérissable. Messieurs, j’attends avec impatience vos prochains travaux. La science avance….

Mona, si je vous propose une dégustation, cela n’est pas pour vous arsouiller et vérifier que vous me resterez fidèle. Oh, non. Je vous propose simplement un moment de plaisir avec un Château-Chalon 2002 du Domaine Berthet-Bondet. Avec un Comté 36 mois, c’est une tuerie. Quel dommage, qu’il y ait si peu d’amateurs pour les vins jaunes du Jura que le Prince de Metternich considérait comme le «premier du monde»… En même temps, égoïstement, je me dis que la production est si faible, qu’il vaut mieux que nous ne soyons pas trop nombreux, n’est-ce pas Mona ?