Et oui, j’en scie…

mona-ronflement-03

Eva Fairinmaleur m’a adressé un courrier d’où ressortent un épuisement et un grand découragement. Certes son compagnon, récemment rencontré, est un amant exceptionnel et lui présente chaque jour des hommages appuyés qui lui sont devenus indispensables mais lorsque son jules a fini sa partie de polochon, il s’endort instantanément et après deux ou trois minutes, il ronfle en sifflant comme une locomotive à vapeur lancée à pleine vitesse.

Et Eva la pauvrette, ne pouvant fermer l’œil se fatigue un peu plus chaque nuit. Aussi sa lettre est un véritable au secours. Mona, me dit-elle, je veux garder mon étalon mais envoyez moi un truc pour que je puisse pioncer. Question de vie ou de mort…

Moi quand je lis ça, je suis glacée comme un esquimau sortant à poil de son igloo. Bien sûr ma belle qu’on va s’occuper de son voile du palais à ton homme. En effet, le ronflement est une vibration des tissus de la gorge détendus par le sommeil. Il est établi que dormir sur le dos facilite le ronflement. Donc il faut empêcher le gonze de s’étendre dans cette position. Et là j’ai un truc infaillible. Si, si. Une fois vos ébats terminés, il faut inciter le mâle à enfiler une veste de pyjama. Certes après une tranche de jambonneaux, c’est pas sympa, mais quand il faut, il faut.

Et à l’intérieur de la veste, vous aurez préalablement cousu une balle de tennis. Quand le ronfleur veut se mettre sur le dos dans son sommeil, la baballe le gêne et normalement il se remet sur le coté.

Allez essayez ça et si ça ne marche pas, il vous faudra consulter un toubib ou essayer Oniris.  

Bon courage Eva.

Mona un sommeil de plomb… même si vous ronflez comme un goret. 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *