C’est pas de ma faute, j’arrive pas à la Blier….

hotel-du-nord-afficheJ’ai toujours aimé les acteurs français de la trempe de Jean Gabin, Louis Jouvet, Michel Simon, Gérard Philippe… mais j’ai une tendresse particulière pour Bernard Blier, cet acteur de génie. Je ne me lasse pas de regarder les Tontons Flingueurs, 100.000 dollars au Soleil, Buffet Froid… Aussi c’est avec délectation que je suis en train de lire « Bernard Blier – Un homme façon puzzle » l’ouvrage de Jean-Philippe Guerand.

J’ai confié ce livre à Mona qui aura l’occasion de vous faire un compte-rendu de lecture d’ici quelques jours.

Dans cet article, je souhaite simplement souligner une anecdote du tournage d’Hôtel du Nord. Je vous conseille, au passsage, de visiter le sympathique site internet de l’hôtel.

Ce film culte de Marcel Carné est sorti en salles en 1938 avec notamment à l’affiche Louis Jouvet, Arletty, Annabella. Bernard Blier y incarne un éclusier cocu esclave d’Arletty.

A la suite d’une scène déshabillée avec cette même Arletty, Bernard Blier se refuse à sortir du lit…. en proie à une érection aussi spectaculaire qu’incontrôlée. Arletty, avec sa gouaille habituelle, considéra que c’était le plus vibrant des hommages qu’un homme puisse lui rendre….


Mona, afin de m’aider à développer ma personnalité, je vous prie d’apporter deux godets, je vais sortir le vitriol… vous verrez, çà a le goût de pomme….

Du tact au tac

SergeGainsbourg2

La journaliste :
Serge, on vous prête un certain talent de guitariste. Pourtant, vous ne composez qu’au piano.»

Gainsbourg :
-« Vous avez déjà essayé de poser un cendrier et une bouteille de Scotch sur une guitare, vous ?

Mona, vous avez déjà essayé de poser deux verres et une bouteille de vin sur un bureau ?
Un Brouilly , très bien, Mona et …

…Suspends un violon, un jambon à ta porte
Et tu verras rappliquer les copains

Tous tes soucis que le diable les emporte
Jusqu’à demain

tache vin

Mona, vous avez renversé votre verre de Brouilly sur mon bureau... Dois je vous resservir ?


Centon

stylo-plumeNon, en écrivant « centon », je n’ai pas fait de fautes d’orthographe. Ayant le privilège d’être au service de Lépicurien depuis plusieurs années, je me suis toujours fait un point d’honneur d’éviter les fautes grossières. Non, bien sûr, je ne veux pas parler de ces petits bonhommes d’argiles qui habitent les crèches de Provence. Mais je reprends un vieux mot d’origine grecque que l’on pourrait traduire par un mot anglais « patchwork »[1].

Le « centon » est un jeu littéraire qui consiste à créer un poème original à partir de vers empruntés à d’autres auteurs. Je vous propose deux exemples :

LA LUNE AUX OLIVIERS

Ô cité douloureuse! Ô cité quasi morte !                                 1
La nuit s’épaississait ainsi qu’une cloison.                             2
Ému par ce superbe et tranquille horizon,                               3
Le déluge fermait ses invisibles portes.                                  4
L’étendue enivra mon esprit et mes yeux.                               5
Les arbres regonflés et recouverts d’écailles                         6
Flottaient comme un tissu très fin dans l’or des pailles ;        7
L’univers étourdi penchait sur ses essieux.                             8
Le soleil dans les flots avait noyé ses flammes.                     9
Savions-nous, quand mourait le feu dont nous brûlâmes    10
Tout ce qui doit mourir, tout ce qui doit cesser ?                  11
La bonne flèche aiguë, et sa fraîcheur qui dure ?                12
Ô famille ! Ô mystère ! Ô cœur de la nature !                       13
J’étais seul, l’autre soir, au Théâtre-Français.                      14

Il est construit grâce à la collaboration involontaire desolitude

1. Arthur Rimbaud (Paris se repeuple). 2. Charles Baudelaire (Le Balcon). 3. Victor Hugo (À Villequier). 4. Victor Hugo (La sortie de l’ombre). 5. Maurice de Guérin (Les Retrouvailles). 6. Paul Valéry (La jeune Parque). 5. Maurice de Guérin (Les Retrouvailles). 7. Paul Verlaine (Amour). 8. Gérard de Nerval (Le Christ aux oliviers). 9. Lecomte de Lisle (Les Hurleurs). 10. Henry de Régnier (La Lune jaune). 11. Anna de Noailles (Les Regrets). 12. Paul Verlaine (Sagesse). 13. Alphonse de Lamartine (La vigne et la maison). 14. Alfred de Musset (Une soirée perdue).

LES BEAUX ÉTÉS SANS TOI

Regarde! Je viens seul m’asseoir sur cette pierre            1
Où jadis, pour m’attendre, elle aimait à s’asseoir.             2
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir,         3
L’air est parfois si doux qu’on ferme la paupière.              4
Il est d’étranges soirs où les fleurs ont une âme                 5
Embaumant les jardins et les arbres d’odeur,                    6
La cendre du soleil nage sur l’herbe en fleur.                     7
Nous sommes tous les deux voisins du ciel, Madame!    8
Aux regards d’un mourant, le soleil est si beau.                9
Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau !    10
Que ne m’est-il permis d’errer parmi les ombres!           11
Maintenant, ô mon Dieu, que j’ai ce calme sombre,       12
Il n’est rien de commun entre la terre et moi.                    13
Hélas! en te perdant, j’ai perdu plus que toi.                    14

Sont intervenus à leur insu :solitude1

1. Lamartine (Le Lac) – 2. Victor Hugo (Tristesse d’Olympio) – 3. Baudelaire (Harmonie du soir) – 4. Arthur Rimbaud (Roman)- 5. Albert Samain (Il est d’étranges soirs) 6. Ronsard (Amours de Marie II) – 7. Leconte de Lisle (Le Sommeil de Leilah)- 8. Victor Hugo (Ave Dea, mortiturus te salutat) – 9. Marceline Desbordes-Valmore (Les Séparés) – 10. Lamartine (L’Automne) – 11. La Fontaine (Adonis)  – 12. Lamartine (L’Isolement) – 13. Victor Hugo (A Villequier) -14. Boileau (A Iris).

Mona soiffée de vers…


[1] Habit fait de divers éléments disparates. Patch venant de l’anglo-normand : « pieche » qui vient de pièces

Citations

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Rien de tel que de lire quelques citations sur le vin… surtout si l’on est à la plage : çà rafraîchit.

  1. Je lègue ma cave à ma femme sous réserve qu’elle se remarie. Après ma mort, un autre que moi connaîtra l’Enfer et le Paradis sur terre.
    Paul Scaron
  2. – Monsieur, si j’étais votre épouse, je mettrais du poison dans votre vin !
    – Madame, si j’étais votre mari, je le boirais.
    W. Churchill
  3. De la naissance à la mort, la route est bien courte. Je la prolonge en zigzagant.
    Claude Aveline
  4. Qui sait déguster ne boit plus jamais de vin mais goûte des secrets.
    Salvador Dali
  5. Boire du vin, c’est boire du génie.
    Charles Baudelaire
  6. L’appétit vient en mangeant, la soif disparaît en buvant.
    François Rabelais
  7. Les bons crus font les bonnes cuites.
    Pierre Dac
  8. Une belle femme et le vin font de doux poisons.
    Proverbe Oriental
  9. La pénicilline guérit les humains ; le vin les rend heureux.
    Sir Alexander Fleming

Mona doucie par les vers et les verres

Du pain, du vin, du divin

ratzinger

Alors que les dirigeants Français s’acharnent contre les amateurs de vin que nous sommes, il est réconfortant de trouver des défenseurs, là où on ne les attendait pas forcément, du noble produit qu’est le vin :

« Si le pain est considéré comme le symbole de ce dont l’homme a besoin, le vin est le symbole de l’extrême abondance, qui nous est nécessaire. Il représente l’allégresse et la transfiguration de la création. Il nous délivre de la tristesse et de la fatigue, nous libère l’âme, nous ouvre le cœur et franchit les barrières qui limitent notre existence« .
Cardinal Joseph Raztinguer (Benoît XVI)

Souhaitons que nos ministres et députés lisent ce texte et le méditent.

Mona, savez vous que depuis le 16° siècle, le vin de messe est du vin blanc bien qu’il soit le sang du Christ. La seule raison est pratique : ne pas laisser desaint-emilion traces sur les linges utilisés durant l’office. Ce vin a été durant longtemps une affreuse piquette.
On raconte à ce sujet, que le Cardinal de Bernis (1715-1794) ne souhaitait que du Meursault pour célébrer la messe. Il se justifiait en disant :
-« Je ne vais quand même pas faire la grimace devant le Seigneur. »

Mona, apportez donc deux verres et buvons à la santé du Saint Père, et pas du vin de messe, je vous prie. Mais plutôt un Saint -Emilion, un Saint -Joseph, un Saint-Estèphe , un Saint-Romain, une Saint Nicolas de Bourgueil, ou mieux, un Saint-Amour…. un de ces saints que l’on prie sans modération.

L’enfer, c’est les hôtes

table-selectNée Euphrasie Héloïse Lydie de Neuville, Madame Aubernon vivait séparée de Georges Aubernon, conseiller d’Etat. A dater de 1874, elle tint un salon littéraire, bourgeois et très discipliné où se retrouvèrent entre autres Alexandre Dumas Fils, Marcel Proust, Anatole France, Guy de Maupassant, Aristide Briand, Alfred de Vigny, Charles Leconte de Lisle, Gabriel Fauré et Camille Saint-Saëns… Excusez du peu. Madame Aubernon de Neuville était appelée dans le tout Paris « la Précieuse Radicale ». Et l’on parlait de ses dîners « débats » qui se déroulaient le mercredi . En effet, autoritaire, cette dame dirigeait tout, même la conversation ! Elle donnait la parole à chacun de ses invités en agitant vivement une précieuse sonnette en porcelaine.

renan
Ernest Renan

L’un de ses hôtes réguliers était Ernest Renan, écrivain et philosophe réputé et âgé alors d’une cinquantaine d’années. Au cours d’un dîner, comme l’exigeait le règlement de Madame Auberton, il leva la main. La maîtresse des lieux lui ordonna :

« Ce n’est pas encore votre tour, vous parlerez plus tard ! »
Lorsqu’un quart d’heure après, elle lui dit :
 » Maintenant, vous avez la parole »
Renan répondit :
« Excusez-moi, mais, tout à l’heure, je voulais simplement redemander des petits pois ! Maintenant, je n’ai rien à dire ».

On ne sait pas ce qui se dit ou se fit après. Il faut dire que Renan avait déjà écrit que « la vie en commun rend commun »…

La mode des salons créait une forte concurrence. Petit à petit, l’influence de Madame Aubernon diminua. Son salon se vida de ses membres les plus prestigieux. Un jour, croisant Anatole France dans la rue, elle l’interpela :
– Il paraît que vous ne viendrez plus chez moi parce que mes dîners vous ennuient.
-Madame, je l’ai peut-être dit, mais ce n’était pas à répéter.

Pour finir, impossible de ne pas évoquer Samuel Pozzi, chirurgien célèbre et homme du monde. Il fit succomber Aubernon pour qui il était « L’amour médecin ». Mari volage et infidèle, il consolait sa femme en lui déclarant : « Je ne vous ai pas trompée, je vous ai complétée ».

Mona son salon toujours ouvert pour vous.

L’Ame du Vin

baudelaire-fleursVous l’avez peut-être deviné, avec Mona, nous aimons Baudelaire. Nombre d’articles lui sont déjà consacrés. Mais je ne pouvais ignorer ce magnifique poème issu des Fleurs du Mal.

Charles Baudelaire est souvent supposé être l’ivrogne type. Nombreux ceux qui pensent qu’il était bourré du matin au soir et que sans la verte ou le rouge, il n’y aurait pas eu de poésie. Bien sûr, le vin est présent tout au long de son écriture. Ainsi, « Le Vin » est le titre d’une section des Fleurs du Mal.

Comme pour le haschich, également chanté dans son œuvre, mais qu’il a en fait peu consommé, il ne fut sans doute pas l’alcoolique, qu’on se plait à représenter. Et, selon nombre de contemporains, il fut même très rarement ivre.
Son ami Le Vavasseur écrit : « Il était naturellement sobre. Nous avons souvent bu ensemble. Je ne l’ai jamais vu gris ». Et le photographe Nadar, qui fut son intime de 1843 jusqu’à sa mort : « Jamais, de tout le temps que je l’ai connu, je ne l’ai vu vider une demi-bouteille de vin pur. »
Le vin est pour Baudelaire un thème littéraire, et non un élément de sa vie. Mais quand il le chante, il nous entraîne vers les sommets…

Quand de plus, un sommelier, Jacques Orhon, installé au Canada depuis 1976, met ce poème en musique, c’est « divin »… comme breuvage.musique_ame_du_vin_2w1

L’AME DU VIN
Un soir, l’âme du vin chantait dans les bouteilles:
« Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité,
Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles,
Un chant plein de lumière et de fraternité!
Je sais combien il faut, sur la colline en flamme,
De peine, de sueur et de soleil cuisant
Pour engendrer ma vie et pour me donner l’âme;
Mais je ne serai point ingrat ni malfaisant,
Car j’éprouve une joie immense quand je tombe
Dans le gosier d’un homme usé par ses travaux,
Et sa chaude poitrine est une douce tombe
Où je me plais bien mieux que dans mes froids caveaux.
Entends-tu retentir les refrains des dimanches
Et l’espoir qui gazouille en mon sein palpitant?
Les coudes sur la table et retroussant tes manches,
Tu me glorifieras et tu seras content;
J’allumerai les yeux de ta femme ravie;
A ton fils je rendrai sa force et ses couleurs
Et serai pour le frêle athlète de la vie
L’huile qui raffermit les muscles des lutteurs.
En toi je tomberai, végétale ambroisie,
Grain précieux jeté par l’éternel Semeur,
Pour que de notre amour naisse la poésie
Qui jaillira vers Dieu comme une rare fleur ! »

Merci à Jacques pour son aimable autorisation. Extrait du disque « L’âme du vin » Trans Euro Music
Ci-dessous, à écouter sans modération
[dewplayer:http://www.journalepicurien.com/sons/lameduvin.mp3]

Bon, Mona, même si je ne suis pas usé… faîtes en tomber un dans le gosier. Votre chaude poitrine lui fera une douce tombe : en un mot, servez à boire une larme de vin.
Et après, on se fait un karaoké baudelairien, ok ?

Les bourses ou la vie

don-spermeA la seringue et dans un tube à essai ! Si nous ne réagissons pas, c’est probablement ainsi que nos arrière-petits-enfants feront des bébés. Non qu’ils auront cédé aux avances des cloneurs et manipulateurs génétiques en tout genre, mais tout simplement ils ne fabriqueront plus assez de spermatozoïdes pour faire autrement. Oui, c’est un fait, au cours des cinquante dernières années, nos cellules sexuelles mâles ont pris un sacré coup dans le flagelle. Alors qu’elles grouillaient à plus de 120 millions dans chaque millilitre de sperme dans les années 1950, on n’en recenserait plus aujourd’hui qu’une soixantaine de millions par millilitre.

Et encore, ces chiffres ne valent que pour les plus chanceux. Chez les jeunes Occidentaux, de loin les plus touchés par le phénomène, le bilan pourrait être encore plus désastreux. L’étude la plus récente a montré qu’au Danemark, le sperme d’un jeune sur cinq contiendrait moins de 20 millions  de spermatozoïdes par millilitre. Pour les spécialistes de l’infertilité, c’est très inquiétant : à cette concentration, il faut deux à trois fois plus de temps pour obtenir une grossesse. Et en dessous de ce seuil, cela devient carrément difficile d’avoir des enfants sans passer par des méthodes de procréation médicalement assistée.

Mais bon sang de bonsoir, quel fléau a donc décimé ainsi nos vaillantes bourses ? D’après les spécialistes, nos glandes auraient été bien malmenées par l’augmentation de la pollution, mais aussi par notre mode de vie. A l’école ou au bureau, à la cantine, puis devant la télé, nous passons presque deux tiers de notre temps assis. C’est très mauvais! Dans cette position, les testicules écrasés contre les cuisses se réchauffent, Or les spermatozoïdes doivent se maintenir à 34° C, soit 3°C de moins que le reste du corps. C’est pour cette raison que les testicules sont situés à l’extérieur.

L’arrivée de l’ordinateur portable a aggravé la situation. Les jeunes passent des heures le portable sur les genoux. Or des études récentes ont montré que cette position, combinée avec la chaleur produite par la machine, réchaufferait les testicules des utilisateurs de 2 à 3° C en une heure. Quand on sait qu’il suffit d’augmenter la température de 1°C pour faire diminuer la production de spermatozoïdes de 40 %, on imagine les dégâts!

Fortement préoccupée par ces statistiques, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé aux plus grands spécialistes de l’infertilité de se réunir. C’était en en novembre 2005. Au terme de ce congrès, les ministres de la santé sont tombés d’accord pour faire du sauvetage des spermatozoïdes l’une des priorités des années à venir.

Les autorités sanitaires européennes invitent les jeunes hommes à porter des vêtements amples et à se lever plus souvent. Dans les écoles, des pauses « rafraîchissantes » devaient même être imposées deux fois par jour aux garçons. Au Danemark, ces pauses ont été mises en places. On a constaté une nette amélioration. Après 12 semaines, la fertilité des étudiants aurait augmenté de 10%.  Chez nous, à ma connaissance : rien.

slip

Mais la trouvaille pour inverser durablement ce phénomène vient d’Italie. Un professeur a mis au point le slip intelligent et climatisé. Ce sous-vêtement est un bijou de technologie. Dès que la température des bijoux de famille dépasse les 34°C, des ventilateurs d’un millimètre de diamètre se mettent en marche. Cela produit un souffle insensible mais suffisant pour faire baisser la température.

Pour l’instant, c’est encore un prototype, mais…

En attendant, Messieurs, aérez vous l’esprit !

A Balthus

Aux Etats Unis, la pudibonderie est quelques fois poussée à l’extrême : vous savez surement que chaque année, le Château Mouton Rothschild (1er Cru de Pauillac) invite un artiste à peindre l’étiquette qui ornera chaque flacon. Pour le millésime 1993, la Baronne demanda à Balthus de réaliser une oeuvre. L’étiquette représente une adolescente nue, un de ces archétypes angéliques que l’artiste reprend dans nombre de toiles. Les « ligues de vertu » si puissantes de l’autre coté de l’Atlantique ont obtenu de retirer la vignette, objet de scandale à leurs yeux.

Aussi, sur ce millésime, deux étiquettes existent :  celle réalisée par Balthus et une étiquette sans peinture.

« Cachez ce vin que je ne saurais boire ». Les enfants de Tartuffe ont-ils émigré ?chateau_mouton_rothschild_1993mouton93usa

Un célèbre m’as tu bu

churchill_ottWinston Churchill, solide bon vivant, a eu le même médecin : Lord Moran, de 1940 à sa mort,  en 1965, à l’âge de 90 ans. Un journaliste demanda un jour au docteur du célèbre Premier Ministre :

– « Quel est votre rôle auprès de votre illustre patient ? »
– « Hé bien,
répondit le médecin, plusieurs fois par semaine, nous mangeons ensemble et je surveille son régime. »
– « Cela consiste en quoi ? »
– « C’est très simple, quand il reprend d’un plat ou d’un vin… j’en reprends aussi !

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pol-roger-winstonWinston Churchill affectionnait particulièrement le Champagne et le Whisky. Un jour qu’il arriva éméché à une conférence de presse, une journaliste s’offusqua :

« Monsieur le 1er ministre, c’est une honte de vous présenter dans cet état devant vos concitoyens ».
Ce à quoi il répondit :
– « Oui, mais moi, Madame, demain je me lèverai et j’aurai dessaoulé, alors que vous, vous serez toujours aussi moche ! »

A une question d’une autre journaliste, lui demandant le secret de sa bonne forme :
« Le sport, Madame, JAMAIS de sport !« 

Et pour finir en beauté :
« Après la guerre, deux choix s’offraient à moi : finir ma vie comme député, ou la finir comme alcoolique. Je remercie Dieu d’avoir si bien guidé mon choix : je ne suis plus député ! »

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Un médecin voulait supprimer le vin à un de ses patients…

« Pourtant, Docteur, si vous saviez comme le vin me donne du courage et de la force… Tenez par exemple, je me suis fait livrer un barriquot, il y a 15 jours. J’étais si faible que je le déplaçais avec difficulté. Depuis hier, je le porte à bout de bras !