Ventre affamé n’a pas d’oseille

depardieuVous savez que Gérard Depardieu aime les produits italiens. Il incarna notamment les pâtes Barilla.

Aussi quand, en 2005, la Fondation Ferrero parraine une exposition sur « Napoléon et le Piémont », c’est tout naturellement que  les Ferrero se rapprochent de Gérard Depardieu pour l’inauguration. Ils savent, bien sûr, que la vedette est chère. Ne dit-on pas que chaque campagne de pub « al dente » lui rapporte plus d’un million d’euros. Mais pour attirer la star, ils ont des arguments :

Alba est mondialement connue comme la capitale de la truffe blanche : « il tartuffo bianco » si parfumé et si rare, pour ses grands vins tels ceux de Barbaresco, Barrolo et Barbera. Et chaque enfant connaît le produit qui détient plus de 90% de son marché : la pâte à tartiner Nutella.

Or pour venir à Alba, Gérard Depardieu pose deux conditions : « faire un dîner pantagruélique de truffes blanches et recevoir son poids en Nutella ».
Même s’il dépasse le quintal, les organisateurs donnent leur accord sans hésiter.

Encore un joli coup pour cette société fondée juste après la guerre. Afin de réduire le prix de revient de sa pâte à nutellatartiner, en ces temps difficiles, Petro Ferrero reprend une vieille recette régionale du Piémontais qui incorpore moins de cacao et dans laquelle on ajoute des éclats de noisettes. La recette est toujours classée top secret et inégalée.

Tout d’abord exportée sous le nom de Supercrema, elle connaît un fort succès et change de nom en 1966 en mêlant anglais (nut : noisette) et italien.

Un pôt de Nutella c’est, pour tout un chacun, un moment d’enfance qui se prolonge.

Ah, les filles, je vais faire une entorse à mon régime. Chef, bien-aimé, est ce que je peux sortir pour acheter une gâterie ?

Votre Mona envie de douceur.