L’élu de son camp…

Au lendemain de la défaite de Sedan, le 2 sept. 1870, la république est proclamée. Mais l’assemblée nationale qui siègera de1871 à 1875 est à majorité monarchiste. Mais les royalistes sont divisés entre les « Légitimistes » favorables au Comte de Chambord et les « Orléanistes » au Comte de Paris. Durant quatre années, la République n’est pas réellement installée.

Le 30 janvier 1875, les députés sont appelés à se prononcer : royauté ou république.

Michel Mallevergne, député Orléaniste de la Haute-Vienne, ne se sent pas bien.

« Je ne sais pas ce que j’ai mangé, mais qu’est ce que j’ai mal au ventre » confie-t-il à un de ses collègues. Malgré sa méforme, il tient sa place sur les bancs de l’assemblée et s’apprête à voter quand soudain, son intestin se rappelle violement à lui… Vite, vite… Il sort précipitamment de l’hémicycle et court jusqu’aux toilettes. Il y reste un moment… un long moment, un très long moment. Lorsqu’il revient, il est trop tard : la République a été entérinée par  353 voix pour 352 contre…

Même si les Orléanistes s’étaient ralliés avant le vote à la cause de la République, on ne saura jamais ce qui se serait passé si Mallevergne avait voté…

Un journaliste écrivit  » la République a eu besoin pour triompher de la colique d’un parlementaire. »

Quelle chierie, ma chère Mona. Si la Monarchie, l’avait emporté, on aurait bu un coup de blanc… mais pour la République, un coup de rouge s’impose : le Château Larruau 2008 est un modèle d’équilibre pour épicuriens. Un Margaux pour gourmands !