Le bois d’étrons

Depuis quelques années, les cures sont revenues à la mode. On soigne beaucoup de maux, on soulage nombre de malades… et c’est tant mieux.

Aujourd’hui, je souhaite faire la promotion d’une petite cité du Lot qui abrite une source aux vertus si extraordinaires que son eau n’est vendue qu’en pharmacie : l’eau minérale de Miers-Alvignac.

Cette eau est efficace dans plus de 80% des cas pour traiter des problèmes de constipation, de lithiases biliaires. C’est une eau très diurétique et dépurative qui permet d’éliminer les toxines et de lutter contre les nombreux troubles métaboliques.
1,5 litre de cette eau minérale suffit aux besoins (si j’ose dire) d’une personne. Si vous faîtes une cure de trois semaines, la posologie moyenne est de 2 à 3 verres le matin à jeun espacés de dix minutes, et de 2 verres le soir au coucher.

Le traitement semble si efficace que les curistes n’ont pas toujours le temps de rentrer à l’hôtel… sans faire une halte « vidangeuse ».

Les curistes heureux et dignes (ding, dong)

Redonner vie à Alvignac serait redonner vie à son « Avenue des Soupirs » qui ferait à nouveau le bonheur des photographes du dimanche.

Les curistes...sur le retour

Mona pas mal à son ventre.

Cures à Passy

bain-moyen-age2Depuis longtemps, on a exploité les vertus des eaux pour la santé. Aller prendre les eaux était une activité très prisée des nobles et puissants. Sous forme de bains ou par absorption, les cures étaient un moyen de garder ou de retrouver une bonne forme. Ainsi, près de Paris de nombreuses sources étaient exploitées. Celles de Passy datent de 1657.  C’est dans cette même paroisse qu’en 1719, l’abbé Le Ragois en découvrit d’autres qui eurent beaucoup de succès. On disait en particulier qu’elles guérissaient la stérilité. Il y eut affluence à Passy, les curistes avaient pour traitement, outre le verre d’eau habituel, d’exécuter une marche sautillante, avec pirouette tous les cinq pas.
Dans l’établissement de bains, on trouvait également des salles de jeux et de bal, qui devaient fortement contribuer …  à la guérison des femmes stériles, disent les mauvaises langues !alcool-grossesse

En souvenir de ces sources ferrugineuses aujourd’hui épuisées, on a baptisé une des rues située entre  l’Avenue du Président Kennedy et la rue Raynouard : « rue des Eaux » -XVI° arrondissement. C’est là que se tient le Musée du Vin de Paris. Nombre de Parisiens ont organisé, dans ses celliers du XV° siècle, l’enterrement de leur vie de garçon et pas qu’avec de l’eau.

En voyant le logo sur les bouteilles de vin, je me demande s’il vaut mieux tomber enceinte ou ivre morte.

Votre Mona vinée.