Un examen sent… gain

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Bon, quand faut y aller, faut y aller. Je suis comme tout le monde, moins je vois le toubib, mieux je me porte. Mais, ça faisait trop longtemps que je ne m’étais pas faite ponctionner de raisiné pour évaluer mon cholestérol, diabète et transaminases. Non point que je sois malade, mais avec les bouffes et les picoles que je partage tant avec Lépicurien qu’avec tous les gonzes qui me régalent au resto dans le but de m’entreprendre l’instant d’une nuit, je me dis que mes compteurs sanguins doivent s’affoler par moment.

Chez le médecin, à ma grande surprise, il ne m’a pas prescrit d’analyse. Par contre, il m’a reniflé la peau et m’a demandé de lui envoyer une bouffée d’haleine en pleine tronche. Sur le coup, je me suis sentie (c’est le moment ou jamais de le dire) gênée. Je ne m’étais pas lavée les crocs avant de venir et je ne me souvenais plus si j’avais becqueté de l’ail au cours des dernières heures. Après ce moment de retenue, je lui ai adressé le contenu de mes éponges pulmonaires direct dans ses naseaux.
-Bien, me dit-il, vous n’avez pas de diabète, pas de transaminases et vos ganglions lymphatiques ne sont pas infectés.  

Je ne sais pas si je dois rigoler, me foutre de lui, partir en courant… La surprise passée, j’interroge le doc.
Il me dit que son appendice nasal peut détecter des maladies ou des dérèglements grâce aux odeurs de mon corps et de mon haleine. Ainsi, si vous votre taux de diabète était en vrac, vous auriez une haleine de vernis à ongles, si votre foie était encombré comme un stand de brocanteur, votre bouche dégagerait une odeur de poissonnerie, enfin si vos ganglions étaient attaqués, j’aurais senti une odeur de bière éventée.

Ouah, le mec !
Si vous voulez tout savoir, je vous invite à lire l’article du Dailymail.
De retour au bureau, je proposais à Lépicurien d’arroser ça…. ce fut fait et même bien fait.

Mona laine vierge…