Arrivée à pied par la Chine

Je danse pour un gros bonnet
Je danse pour un gros bonnet

Quand je vous dis que tout fout le camp. Les traditions se perdent et c’est dommage. Ainsi en Chine, il est de coutume d’embaucher de jeunes et belles jeunes-filles légèrement vêtues qui dansent sur une scène. Cette attraction est destinée à distraire les fantômes mauvais et permettre au mort de trouver le repos éternel. Oh, bien sûr, les vivants qui suivent le cortège peuvent profiter du spectacle. On dit même que la famille et les amis passent plus de temps à mater les filles qu’à penser au macchabée. Certes, on a constaté des abus et certaines stripteaseuses ont fini devant les cimetières avec très peu de tissu sur elles et les jeunes gens préféraient rester dehors.
Mais de là à ce qu’un décret vienne supprimer d’un trait de plume une coutume qui n’avait pour but que le bien et le salut d’un fraîchement décédé… Bon si vous voulez reluquer un enterrement à la chinoise qui préserve ces belles coutumes, il faut se rendre à Taiwan. Là-bas, les morts sont choyés et les vivants consolés.

Mona, nous on va bientôt laisser un cadavre sur la table car je débouche un Mercurey 2005 de Bruno Lorenzon. Ce vin est arrivé à pleine maturité. Que du bonheur !
Mais que faîtes vous, ma chère Mona ? Mais rhabillez-vous, la bouteille est à peine entamée…