Plastiques : tac

Mona, j'avais dit les plumes... pas le poulet

La crise a du bon. Pendant 50 ans de vaches grasses, nous nous sommes contentés de fabriquer des produits à base de produits pétroliers sans rechercher à les économiser. Ainsi, les plastiques utilisés pour nos voitures, nos ustensiles en tout genre ont largement pompé les réserves d’hydrocarbures.

Depuis le début d’année, des chercheurs ont présenté des plastiques contenant peu ou pas de pétrole. Un savant américain a créé un composite de plastique contenant 50% de plumes de poulets. Un brésilien a exposé un plastique nano-cellulosique composé de fibres végétales. Ces fibres d’ananas et de bananier bien que très légères, sont aussi résistantes que du Kevlar. Voilà un bon moyen d’économie tant pour la matière première utilisée que pour le poids des voitures, avions… et leur consommation.

Mona, je me refuse à boire un vin dans une bouteille plastique. Mona, passez moi un tire-bouchon, je vous prie. Je vais déboucher un vieux vin : Château Larruau 1986. Bien qu’ayant passé les 25 ans, la couleur de ce vin de Margaux est encore soutenue, le nez est sur la fraise. Après deux heures de carafe, ce vin est une caresse pour le palais. Bravo Bernard !