Et un et deux et trois…

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Vous allez dire que nous n’aimons pas le vélo. Certes nous ne sommes pas des sportifs accomplis, et chevaucher une petite reine n’est pas notre occupation quotidienne. Mais avouez que ce sport n’est pas vraiment adapté pour ceux qui aiment la gym du sommier. Nous avons déjà eu l’occasion à plusieurs reprises de vous mettre en garde : la bicyclette n’aide pas popaul à se mettre au garde à vous ou à marquer midi ; quant aux femmes cyclistes, elles ont moins d’appétit au lit et leur boîte à chiards peut se gripper. Avouez que ça freine l’envie de pédaler. Et ce n’est pas ce que je vais vous dire aujourd’hui qui incitera à pratiquer le vélo.

Le frottement de la selle sur la peau occasionne un développement d’un nodule à l’aine. Les médecins toujours un peu cabotins parlent de troisième testicule. Or cette lésion qui occasionne gêne et quelquefois douleur est définitive et il faut recourir à un chirurgien pour se débarrasser de cette boulle supplémentaire. Bien qu’on parle de coucougnette, ce nodule peut également pousser sur le jardin secret d’une femme. J’ai un peu de mal à imaginer une dame m’exhibant une balloche et je pense que mon appendice à plaisir aurait du mal à la faire décoller au paradis.

Voyez-vous ma chère Mona, lorsque vous veniez au bureau en vélo, vous ne pensiez pas prendre autant de risques avec votre libido. Bon, c’est pas tout ça, buvons. Il temps de déguster ce Château le Coteau 2005. Une grande année pour ce Margaux.

Régime sans selle

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Régulièrement, je viens au bureau en vélo. Il faut dire que j’ai la chance d’habiter à moins de 3km de mon lieu de travail. Mais, après avoir lu l’étude de Marsha Guess de Yale University parue dans le Journal of Sexual Medicine, je me demande si je ne vais pas revendre ma bicyclette. En effet, le vélo réduirait notre libido. Oui, vous avez bien lu, mes petites chattes, en grimpant sur votre vélocipède, vous réduisez votre appétit pour la merguez à Pépère et vous avez moins de chance de connaître le grand frisson et de monter au septième ciel.

Pour arriver à cette conclusion, Marsha a sélectionné une cinquantaine de cyclistes en âge de procréer et utilisant leur bicyclette chaque jour. Avec son équipe et l’apport de spécialistes gynécologues et chirurgiens, elle a mesuré la sensibilité de leur boîte à ouvrages. Elle les a comparées à celles de joggeuses. Et sans surprise, ces dernières avaient plus de sensations.

Bien entendu, c’est la selle qui est accusée. La pression qu’elle exerce sur nos parties intimes serait à l’origine de cette baisse de libido. Mais Marsha insiste sur le guidon. Plus il est bas par rapport à la selle, plus la pression sur notre tirelire à ovocytes sera forte et ira jusqu’à engourdir nos lèvres d’amour. Purée, quand je pense à certaines championnes qui ont couru plus de 30 ans allongées sur leur bicyclette, je me dis qu’elles doivent plus facilement grimper des cols (d’utérus ?) que grimper aux rideaux de leur chambrée.

Alors que faire si je veux continuer à venir au bureau en vélo ?

Lépicurien, mon patron adoré me suggère de relever mon guidon au maxi, d’acheter une selle sans pointe (dite selle orthopédique). Mais, à son avis, enlever la selle est la solution la plus efficace pour retrouver du plaisir même en vélo. 

Mona plutôt envie de venir en danseuse.

J’aime les bains au 16

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L’article que j’ai commis, il y a quelques jours vous a posé question. Parmi toutes ces missives, j’ai retenu celle du plus concerné d’entre vous : Maxime Ome.

-Ma chère Mona, je mange mes pistaches chaque jour, je consomme mes yaourts vanillés en pensant à vous. A ce jour, je dois vous dire que je ne constate aucune amélioration du coté bas ventre. Mes raisins secs attendent toujours une hypothétique réhydratation et mon vermicelle de contrebande se planque toujours fluet au fond de mon slip kangourou. Par contre, je constate que ma pilosité pubienne augmente de pluche en pluche. Pluche cha va, pluche, je me crois à Lisbonne. Si ça continue, ce n’est plus le rasoir que je vais devoir utiliser, mais le coupe-coupe de brousse et encore à condition de l’affuter quotidiennement.

Mon cher Maxime, rappelez-vous, dans mon introduction (si j’ose dire), je rappelais que les laboratoires s’empressaient de sortir les fruits de leurs travaux en cours sans les avoir suffisamment expérimentés et que parfois, un peu plus tard, leurs espérances étaient déçues. Vous qui avez suivi ce régime présenté comme miraculeux sans obtenir les résultats escomptés, écrivez-donc aux savants con-cernés pour vous faire rembourser les frais de nourriture et de coupe-coupe. Ça me semblerait un minimum, Maxime Ome.

Pour illustrer mon propos, je vais vous rappeler qu’il y a quelques années, une équipe de l’université de Milan avait trouvé une corrélation entre la consommation de chocolat et la libido des femmes. Les chercheurs avaient rassemblé un peu plus de 150 femmes. La moitié d’entre elles mangeait chaque jour du chocolat, l’autre pas. Après quelques semaines de ce régime, ils leurs demandèrent de compléter un questionnaire concernant leur sexualité. Le résultat fut clair. Les dévoreuses de chocolat étaient plus gourmandes au lit et leur sexualité leur paraissait plus épanouie. Elles étaient devenues dévoreuses de matos masculin. Les chocolatiers étaient heureux comme des pochetrons sortant d’un banquet républicain. Cependant, une analyse des résultats dévoila que le groupe des croqueuses de chocolat était en moyenne plus jeune de six ans. Une autre enquête avec des femmes du même âge révéla que le cacao même à forte dose n’améliorait pas la libido du sexe faible. Par contre, elles prenaient des poignées d’amour. Résultat pour cacher leur cellulite, elles n’osaient plus se dépoiler pour rencontrer Popaul ce qui agaçait leur partenaire et voisins de lit.

Alors de grâce, Messieurs les chercheurs, prenez votre temps avant de nous bercer de mirages à plaisir.

Bon Maxime Ome, continuez quand même votre traitement durant les trois semaines prescrites. Si les poils ont poussé, ils sont peut-être le signal d’une résurrection de votre pistil barbu et de vos coucougnettes séchées. Tenez-moi au courant.

Mona pas envie de manger le yaourt de Maxime. Ça, non !

C’est pas pour jeune calmant

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american lover

Un neurologue américain, nommé Alan Hirsh, éclaire enfin nos lanternes libidinales. Le savant a fait renifler trente essences à des hommes et des femmes. Puis il a mesuré le flux sanguin au niveau du bas ventre. Selon les expériences menées aux Etats-Unis, avec le concours de 25 étudiants en médecine, il ressort que ce sont les arômes mêlées de tarte à la citrouille et de lavande qui excitent les jeunes américains. Côté dames, le détonateur est un mélange concombre et réglisse, avec un accessit pour la poudre de lait pour bébé.  Le plus étonnant dans cette étude est que la flaveur de femme arrive bien après la réglisse noire, les beignets, le pop-corn et la pizza au fromage. L’odeur de femme est même devancée par les brioches à la cannelle…. Quitte à passer pour un has-been, je dis : ils sont fous ces amerloques.
Pour ma part, je dois vous avouer que ce serait plutôt une belle entrecôte, accompagnée d’un joli vin, partagée avec une jolie fille qui me ferait monter au rideau. Est-ce grave, Docteur ?

Dans le même genre, un psychologue anglais, du nom de David Lewis, affirme dans une étude parue en 2007, que faire fondre un morceau de chocolat dans sa bouche est plus excitant qu’un baiser « amoureux »… Pour parvenir à cette conclusion, Lewis a enregistré l’activité cérébrale de 12 couples, à qui il a d’abord demandé de s’embrasser avant de suçoter un morceau de chocolat noir. C’est le chocolat qui a pris l’avantage en stimulant davantage le cerveau et en accélérant plus fort le rythme cardiaque.
J’ai mené une rapide enquête auprès d’un échantillon non représentatif de 25 épicuriens Français. Les résultats de ce sondage sont sans appel : c’est encore une entrecôte bien arrosée qui pourrait rivaliser, éventuellement, avec le french kiss. Mais les sondés ont ajouté que le mieux c’est encore le baiser avant et ensuite de pouvoir manger, sans crainte, sa viande bourrée d’échalotes. Deux avantages : on peut roter tranquillement et c’est plus économique au restaurant comme le montre justement mais un peu crument l’illustration (cliquez)

Ma Chère Mona, vous avez fait une tarte à la citrouille. Comme c’est original. Mais, à cette heure là, je préfère un morceau de chocolat. Avec çà, je vais vous faire boire un verre de PX (Pedro Ximenez) : PX Solera 1927 de chez Alvear. Moment unique… qui vaudrait presque un baiser … Si, si, une merveille.