Epouser la première velue

Mona, voilà des années que vous pensez que je suis un vilain misogyne alcoolisé alors que vous savez bien que j’aime passionnément les femmes et vous particulièrement, mon petit chou.  Si j’écris quelques vérités méchantes, c’est  juste un exercice de style, une envie de sortir un bon mot… D’ailleurs, de longue date des gens bien plus connus que moi ont sorti quelques phrases à votre endroit pas piquées des hannetons. Allez pour le plaisir, un petit échantillon :

Il n’en est pas du vin comme des femmes : il suffit de l’aimer pour qu’il vous aime.
André PREVOT

Je ne supporte pas ma femme quand je suis sobre et elle ne supporte pas lorsque je suis ivre.
André PREVOT

Celui qui cherche une femme belle, bonne et intelligente, n’en cherche pas une, mais trois.
Oscar WILDE

Si l’homme a été créé avant la femme, c’était pour lui permettre de placer quelques mots !
Jules RENARD

Les femmes c’est charmant, mais les chiens c’est tellement plus fidèles.
Sacha GUITRY

Ci-gît ma femme : oh ! qu’elle est bien. Pour son repos, et pour le mien.
Henri-Joseph DULAURENS

La femme des uns fait le bonheur des autres.
Pierre DESPROGES

Pourquoi contredire une femme? Il est tellement plus simple d’attendre qu’elle change d’avis!
Jean ANOUILH

Les hommes ont une vie plus agréable que les femmes.
Premièrement, ils se marient plus tard et, deuxièmement, ils meurent plus tôt.
H.L. MENCKEN

Il y a deux ans que je n’ai plus parlé à ma femme; c’était pour ne pas l’interrompre.
Jules RENARD

La femme est une table bien servie qu’on voit d’un oeil tout  différent avant et après le repas.
Claude-Hadrien Helvétius

Les femmes ressemblent aux girouettes: elles se fixent quand elles se rouillent.
VOLTAIRE

Les célibataires devraient être lourdement imposés. Il n’est pas juste que certains hommes soient plus heureux que les autres.
Oscar WILDE

Le meilleur moyen de faire tourner la tête à une femme, c’est de  lui dire qu’elle a un joli profil.
Sacha GUITRY

Allez Mona, ne tirez pas cette bobine, ce sont des humoristes. Allez donnez votre verre, je vous sers une douceur : Alvear PX Solera 1927. Ce vin andalou est une gourmandise qui donne des idées aux filles !

Vive l’avariée !

rêve ... et réalité

– Que faisiez vous avant de vous marier ?
– Avant, je faisais ce que je voulais.

– Je dois avouer que, lors de mon divorce, les torts étaient partagés : 50% des torts pour ma femme et 50% pour sa mère.

– Moi aussi je me suis marié, mais j’avais une excuse : le lave-vaisselle n’existait pas encore.

C’est une femme qui dit à son mari :
– Je crois que la petite a mon intelligence.
– Sûrement, parce que moi j’ai encore la mienne !

– J’attends une vraie bonne occasion d’offrir des fleurs à ma belle mère. Son enterrement, par exemple….

– Les jambes permettent aux hommes de marcher et aux femmes de faire leur chemin.

– On compare souvent le mariage à une loterie.
C’est une erreur car, à la loterie on peut parfois gagner.

– J’ai un copain qui a fait un mariage d’amour. Si, c’est possible :
Il a épousé une femme riche…. il aimait l’argent.

– La femme idéale ? C’est celle qui est partie.

– Toujours coquette ma femme, elle met des porte-jarretelles avec ses bas à varices…

– Elle est vraiment laide, mais elle a 3 millions de dot ou, si vous préférez, de dommages et intérêts !

Pourquoi vous faîtes la gueule, ma petite Mona. On peut pas rire un peu. Et puis de toute façon, c’est pas faux. Bon allez, sortez deux verres. Je vais vous servir du grand pour nous remettre : un vin de Vincent Girardin, Puligny Montrachet 1er Cru Les Pucelles 2004. Un vin d’une grande finesse avec une grande richesse. M’enfin Mona, je n’y peux rien si le nom du cru est « les Pucelles ». Cà n’a rien avoir avec vous. Bon allez goûtez, çà va vous calmer.

Mieux vaut bâtard que jamais

Vous savez combien je vous aime et que je ne pense qu’à votre bonheur. Aussi lorsque j’ai trouvé dans HYGIÈNE ET PHYSIOLOGIE DU MARIAGE, Histoire Naturelle et Médicale de L’homme et de la Femme Mariés du bon Auguste Debay des conseils sur le mariage, j’ai pensé qu’il était de mon devoir de vous les mettre sous le nez.

Regardez moi, par exemple, je ne suis pas mariée. Et pourtant vous avez bien deviné que je suis follement amoureuse de mon patron. Cet homme pétri de qualités, au physique affolant, a un seul problème : il est plus vieux que moi de trente ans bien tassés. Aussi, je préfère vivre à ses cotés sans lui déclarer ma flamme. Comme Lépicurien est obsédé par le vin, je ne sais même pas s’il a ressenti tous les sentiments que j’éprouve à son endroit. Mais cet amour platonique remplit ma vie et je souhaite à chacun de vous d’être aussi heureux que je le suis

Mariages disproportionnés.

Ces unions, ordinairement tristes et immorales, que devraient défendre les lois, sont toujours préjudiciables à la santé du plus jeune et à la constitution des enfants, s’il y a progéniture.

Les jeunes gens que l’appât de la fortune pousse à se marier avec de vieilles femmes épuisent promptement leur vigueur, lorsqu’ils ont affaire à ces femmes déjà sur le retour, mais insatiables de luxure, et dont la partie génitale est une fournaise qui dévore tout. Les jeunes femmes unies à de vieux libertins se fanent de bonne heure, soit parce qu’elles s’abandonnent avec répugnance à la lubricité de leurs époux, soit parce que le vieillard se rajeunit au détriment de leur fraîcheur; et, si par hasard la conception a lieu, qu’attendre d’un être procréé en de telles conditions ? Tous les physiologistes sont d’accord sur ce point, que les enfants procréés dans un âge avancé sont chétifs, doués de peu de vitalité, sujets au rachitisme, aux hémorroïdes, etc.; ils conservent même, pendant leur jeunesse, quelque chose de taciturne qui n’est point de leur âge; beaucoup n’atteignent point leur second septénaire[1]; ceux qui résistent mènent ordinairement une vie languissante.

Les lois romaines, plus sages que les nôtres, s’opposaient à ces sortes de mariages; elles avaient établi des limites d’âge qu’il était défendu de franchir, à peine de nullité de mariage et d’exil.

Mona tend pas le mariage, et vous ?


[1] Sept ans

HYGIÈNE ET PHYSIOLOGIE DU MARIAGE

HISTOIRE NATURELLE ET MÉDICALE

DE L’HOMME ET DE LA FEMME MARIÉS

Allumez le feu

Enfin mes petits lapins vous m’envoyez des mails réconfortants. Vous me dites que grâce à mes recettes de pommades, d’onguents, cachetons… vous êtes redevenus droits comme la justice et que vous êtes enfin prêts à rattraper le retard accumulé. Mais que nenni, vous êtes désespérés car votre wife est peu compréhensive. Mais vous n’avez donc jamais lu Joseph G. Richardson. Dans son livre Health & Longevity, il faisait au début du XX° siècle l’analyse suivante :
« Si une femme a l’esprit normalement développé et bien élevé, son désir sexuel est faible. S’il n’en était pas ainsi, le monde entier deviendrait un bordel ; mariage et famille seraient impossibles. »

corset-Dos

Ben, mes petits loups, rien n’a changé sous le soleil… Dur, dur…
Heureusement, nous avons Carla Bruni. Si vous avez trois minutes et une poignée de secondes, voici le nouvel hymne national que la première dame nous propose. A ne pas rater, c’est à 3mn19. Cà remonte le moral, comme dirait Lépicurien !



Mona pas d’appétit en ce moment, n’espérez rien…

Elle n’en menuet pas large

Comme Lépicurien, mon cher Patron, vous l’a dit, il m’a confié la lecture du livre de Nicolas Venette. Dans un récent article, il vous relatait les signes d’une grossesse tels que les voyaient nos ancêtres du XVII° siècle. Dans ce même ouvrage, et afin de reprendre les choses par le bon bout (si j’ose dire), j’ai relevé quelques réflexions qui à la fois amusent et agacent. Elles amusent parce que nos connaissances actuelles contredisent les propos tenus. Mais elles agacent car la femme y est souvent moins considérée que son homme. Ainsi, vous lirez dans cet extrait une comparaison peu flatteuse pour la femme et très flatteuse pour la plus belle conquête de l’homme :

danseL’exercice que font les gens mariés en dansant le jour de leurs noces, paraît extravagant à plusieurs personnes, qui blâment toujours ce qui ne leur plait pas. Ils ne sauraient se persuader que ce n’est pas sans raison que l’usage tolère cette ancienne coutume. Mais si l’on faisait un peu de réflexion sur les effets que causent les mouvements des mariés, peut-être trouverait-on que la danse des noces n’a été inventée que pour perpétuer plus aisément l’espèce des hommes; car ce n’est ni la malice du siècle, ni la dépravation des mœurs, ni l’adresse de l’amour, ni les voluptés déréglées , qui sont la cause de cette cérémonie : c’est la raison même qui a voulu que les mariés dansassent le jour qu’ils se marient ; afin que, par cette agitation, leur corps fût plus libre, plus ouvert et plus propre à la génération.

Les naturalistes nous font remarquer que si l’on veut avoir un cheval de prix, on doit fatiguer la cavale [1] avant qu’elle soit couverte, et que de cette conjonction plutôt que d’une autre, il naît ordinairement un animal fougueux et propre à la guerre.

Ainsi les femmes s’étant agitées avant que de se joindre amoureusement à leurs maris, sont défaites d’une partie de leurs excréments, et la chaleur qu’elles ont acquise en dansant a servi à dessécher leurs parties amoureuses, qui ne sont le plus souvent que trop humides, et qui, par ce moyen, ne sont pas disposées à la génération ; car la trop grande humidité de ces parties est une des principales causes de stérilité des femmes.

Après ces dispositions, on doit observer dans le mari et dans la femme d’autres circonstances qui servent de conjectures pour établir la connaissance que nous pouvons avoir de la grossesse d’une femme ; car si le mari n’est ni trop jeune ni trop vieux, que son tempérament soit robuste et ses parties principales bien saines ; qu’il ne soit ni trop gras, ni trop maigre, et qu’il ait les parties de la génération bien faites et bien disposées ; que d’ailleurs la femme ait aussi les mêmes dispositions, qu’elle soit dans la fleur de son âge, et qu’elle jouisse d’une santé parfaite, qu’elle ne soit ni trop grande ni trop petite, et que ses règles aient accoutumé de couler selon les lois de la Nature, je ne doute que s’il y a les moindres marques que la femme soit grosse, on ne doive se le persuader, après tant de dispositions d’un côté et d’autre.

Mona rête pas de danser… Est ce un signe, selon vous ?


[1]‘ Ancien mot français désignant la femelle du cheval