Ça coûte la peau des fesses

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Récemment un reportage a fait du bruit de l’autre coté de l’Atlantique. Le journaliste y dénonce les dégâts dus aux injections de silicone dans le pétard. Ce sont souvent des strip-teaseuses, danseuses ou transexuels qui voulant une silhouette attirante se font piquer le fion. Il faut dire que, sur le papier, les piquouses ont tout pour séduire. Le coût de l’intervention est 20 fois moins cher qu’une opération et le résultat immédiat. En effet, si je fais appel à un chirurgien, il faudra plusieurs semaines pour cicatriser et donc rentabiliser le résultat. Alors qu’avec le silicone, on injecte et le dargeot gonfle comme une boule de pâte. Le soir même, l’artiste peut rejoindre son club et exhiber son joufflu. Le seul hic, c’est que les produits injectés ne sont pas vraiment appropriés et les accidents sont nombreux après quelques semaines ou quelques mois.

Ainsi, Oscarina Busse, strip-teaseuse à Miami a payé pour savoir. En 2002, elle fait une première injection sans conséquence sur sa santé. Son pétard illumine les scènes où elle se pointe comme si c’était le phare d’Alexandrie. Mais en 2008, le galbe fessier ne lui convient plus. Elle en remet une couche. Et là, c’est le drame : son postérieur devient bleu, puis gris. Les masses musculeuses s’affaissent et semblent devenir liquides. Elle se trimbale comme de la gelée.

Finalement, c’est un chirurgien esthétique très réputé qui la sauvera. Bien sûr, elle paiera 60.000$, non pour retrouver un joli pétard mais simplement la santé. Depuis elle a changé de métier faute de matos à exposer à la vue des clients aux yeux exorbités comme le Wolf de Tex Avery. 

Les journalistes soulignent que depuis quelques années, ces injections se multiplient bien qu’elles soient illégales et les conséquences à venir pourraient être dramatiques.

Une nouvelle fois, la volonté de s’embellir à tout prix ne peut être une solution. En tant que femme, je demande à ce que ces marchands de mort qui s’enrichissent sur le dos des pauvres gens soient lourdement condamnés.

Mona fesse qu’il fallait…