Mona, elle croit au Pernod, elle

Saviez vous que l’alcool n’est interdit en compétition que dans les sports suivants : aéronautique, automobile, karaté, motocyclisme, motonautisme, pentathlon moderne, tir à l’arc ? Ces interdictions ne sont pas tant dictées par la que par les vertus supposées tranquillisantes de l’alcool : un petit verre peut être un moyen de vaincre le stress et d’augmenter la confiance en soi.

Ainsi, Suzanne Lenglen buvait du Cognac lors de la finale de Wimbledon en 1919. Elle s’imposa au terme d’un match marathon.
Quant à Raymond Kopa, il  a déclaré : « En 1966, nous étions menés deux buts à zéro par le Stade Rennais dans un match de Coupe de France. Notre président avait amené deux caisses de champagne ce jour-là. Comme nous nous attendions à encaisser de nouveaux buts, nous nous sommes dit qu’une petite rasade ne changerait pas grand-chose à l’affaire. Reims s’est imposé trois buts à deux. »

Plus fort, en 2008 la Confédération Mondiale de Sports de Boules, dont le siège social est à Monaco, a obtenu de l’Agence Mondiale Antidopage que l’alcool soit enlevé de la liste de produits dopants pour les compétitions de ladite Confédération.

La Fédération internationale de pétanque, basée à Marseille, est catastrophée par cette décision. L’espoir de devenir un sport olympique s’envole… Par contre Pernod Ricard doit se frotter les mains.

Bon Mona, que diriez-vous de jouer aux boules ? Ma paire est prête à l’emploi … et pour se donner confiance, je vous suggère un vin provençal : le Château Simone 2000. Ce vin blanc encore vif se termine sur une note miellée.