Tout le monde des Andes

La présidente de l’Argentine, Cristina Kirchner a proclamé, ce mercredi 24 novembre, le vin comme « boisson nationale ».

Dans son discours, elle souligne que ce décret aura pour but d’améliorer l’image du vin tant au niveau national qu’international. Elle ajoute : « La viniculture n’est pas seulement une activité économique, elle est aussi liée à l’identité et la culture du peuple argentin. »

Contrairement à l’Europe, la consommation croit régulièrement pour atteindre annuellement 30 l/habitant. L’Argentine est le cinquième producteur mondial et ses cépages emblématiques sont le Malbec, pour les rouges et le Torrontes pour les blancs.

Incroyable et répréhensible en France : sur les emballages et étiquettes de vins argentins, on invite les jeunes à découvrir le vin… (Ils sont fous ces Argentins ! ndlr)

Après l’Espagne, l’Argentine sera ce le tour de la France, premier producteur du monde ? Et non, perdu : ici, le vin est diabolisé, combattu.

Il faut dire que notre Président Français ne boit pas de vin et que son prédécesseur buvait plutôt de la bière… Autant dire que le concept de « vin = boisson nationale » n’est pas prêt de sortir à Paris !

Bon, Mona, on va goûter une boisson nationale argentine : Cheval des Andes 2002. Ce grand vin est un assemblage de Malbec, Cabernet Sauvignon, Petit Verdot. Ah j’oubliais … : cette propriété est vinifiée par Pierre Lurton (Cheval Blanc et Yquem) et Nicolas Audebert. En allant sur le site de ce domaine, vous indiquerez « France » comme pays d’origine et vous verrez où la bêtise anti-vin nous mène.