Faut-il taxer les grossesses ?

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En France, depuis quelques temps on parle beaucoup de pilules. Celles de 3ème et 4ème génération seraient dangereuses pour la santé des jeunes femmes. Je n’interviendrai pas dans ce débat, n’ayant pas les connaissances sur ce sujet. Je peux juste faire remarquer qu’environ 60 % des femmes françaises âgées de 20 à 44 ans utilisent la pilule alors que le stérilet est le premier mode de contraception au niveau mondial. C’est curieux ce que les françaises aiment avaler.

Ce que je trouve choquant, c’est que c’est sur nous les femmes que repose l’essentiel de la contraception. La fameuse pilule masculine ressemble vraiment à l’Arlésienne. Mais les gars, ils acceptent éventuellement d’utiliser un K way Durex mais avaler des médoc pour assécher leurs vannes, non. Ils fouettent grave que le jour où ils auront besoin de petites graines pour ensemencer maman, leur jardinerie ne produise plus.

Et nous alors ? Vous trouvez normal qu’on encaisse tout : nausées, conséquences sur la libido, risque de cancer des boîtes à lait, d’AVC et le pire, une prise de poids. C’est bien simple, mon plat le plus consistant pour le dîner, c’est ma pilule faute de quoi je vire à l’éléphante ou à l’hippopotame. Et pendant ce temps, mon gigolo se tape un repas de roi à tel point que dans le lit, il largue des caisses si puissantes qu’on dirait une symphonie de Pethovent pour instruments à vents et corps de chasse.

C’est pas juste. J’en ai marre d’avaler mes Weight Watchers. Je veux pouvoir m’envoyer une bonne potée avant de pieuter. C’est bien simple, ça habite mes rêves, ça devient un cauchemar…

Aussi, j’ai pensé à un truc. Tout d’abord, soyons claire, dans le pageot, je ne suis pas partisante de retirer la table au moment du dessert et de le faire cracher hors du bénitier pour éviter d’absorber la pilule ou pis de faire la grève du sacrifice à Vénus. En effet, non seulement, le gars, il a envie de changer de cantine et de cantinière, mais mon minou, lui aussi il crie famine.

Alors la solution me direz-vous ? Si les gars vidaient leurs burettes dans des tubes et qu’on congelait leur sauce, on pourrait s’en servir uniquement lorsqu’on voudrait un chiard ou une gamine. Pour pouvoir s’amuser sans risquer un polichinelle à chaque voyage, il faudra que le mec passe sur le billard pour qu’on arrête sa fabrique à bouillon génératif. Je sais c’est radical. Mais, quel pied pour nous ; plus d’obligation médicamenteuse ! Et puis cette solution offre des avantages. Si le gars dépose sur son compte à la banque du sperme durant ses jeunes années, il livrera une liqueur d’amour de première pression et refourguera quelques années plus tard à son têtard, un héritage génétique de top niveau. Car vous n’êtes pas s’en savoir, Messieurs que votre béchamel à bébés se dégrade avec les ans.

Bon, je mesure quand même un danger, c’est la panne durable de congelo ou que les paillettes fondent par mégarde dans l’apéritif dominical. Mais en ouvrant plusieurs comptes en plus de la production gardée à la maison, çà diminue le risque.

Mona des idées alors que Lépicurien, lui, il voudrait lui montrer son petit derrick. 

La pilule est dure à avaler

Le sujet dépasse mes connaissances et compétences ; et loin de moi, l’idée d’intervenir dans un débat concernant la santé de jeunes femmes. Mais, j’ai relevé dans la presse ce titre qui m’a fait rigoler.

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Mona, que diriez-vous de boire un coup ? Allez, d’un Saint Véran Climat En Combe 2009 des Bret Brothers ? Cette appellation peu connue de Bourgogne offre des vins blancs fort agréables. N’est-il point, Mona ?