Bouffe : On est enfumés

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A de nombreuses reprises, avec Mona, nous avons attiré votre attention sur la nourriture que nous avalons. Nous avons délégué à des industriels notre alimentation et les scandales sont nombreux. Pour améliorer la marge, certains sont prêts à tout. Rien qu’au cours des derniers jours, on découvre que les plats cuisinés contenant du poisson ne sont pas toujours cuisinés avec les meilleurs morceaux. Jugez plutôt : têtes, arêtes, peau, boyaux… Alors si vous voulez manger de la chair de poisson, retenez plutôt le poisson entier ou les filets.

Quant au saumon fumé, retenez que ces animaux ont parfois une drôle de bouffe jetée dans leurs piscines de pisciculture mélangée à des médicaments. De quoi dégueuler avant même d’avoir ingurgité son poiscaille.

Toujours la semaine dernière, une entreprise spécialisée dans les tranches de saumon fumé enveloppées à dû rappeler pour la seconde fois en quelques jours une partie de sa production pour cause de risque de  listéria. Cette bactérie cause des ravages dans notre organisme en huit semaines environ. Alors si vous avez mangé du saumon fumé que vous avez de la fièvre, des maux de tête, consultez dare-dare votre toubib.

Mona, quand on lit tout ça, on veut oublier. Rien de tel qu’un bon gorgeon ! Allez soyez aimable de sortir deux godets. On goûte le Limoux du Domaine de l’Aigle 2011. Un vin très frais. Un très bon Chardonnay languedocien. 

On se fish de nous

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Notre Journal attire régulièrement votre attention sur les entourloupes que nous concoctent les industries agro-alimentaires. Aujourd’hui, j’ai dégoté un article du New York Times qui va dans ce sens.

Des études ont été menées aux Etats-Unis et en Europe sur les produits de la mer. Il en ressort que 20 à 25% des plats n’utilisent pas le poisson indiqué sur l’emballage (et même 70% sur certains). En clair, les filets de prix onéreux sont remplacés par des espèces beaucoup moins coûteuses. Dans les plats préparés et surgelés, les poissons sont le plus souvent accompagnés de panure ou d’une sauce bien épaisse, ce qui rend impossible toute identification. Et ce d’autant plus, que les mareyeurs avouent qu’ils ont beaucoup de mal à reconnaître un poisson découpé en filets. Les contrôles pratiqués actuellement sont soit inefficaces soit onéreux.

Mais il faut garder le moral. Les scientifiques nous promettent des systèmes de séquençage de l’ADN au domicile de chacun et ce dans un avenir très proche. Espérons que ces techniques stopperont définitivement les tromperies de plus en plus nombreuses qui nuisent à notre santé et notre portefeuille.

Mona toujours les mains qui sentent le poisson. Pas vous ?