Stress à la douzaine

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Je ne sais pas si vous avez lu l’étude réalisée par Opinionway pour le compte du site d’offres d’emploi Monster. Mais ça ne donne pas envie de travailler. Près d’un tiers des actifs estime que leur boulot nuit ou a nui à leurs nuits d’amour. Les cadres notamment ont du mal à laisser leur vie professionnelle à la porte de leur chambre. Résultat au moment de présenter leurs hommages à leur bourgeoise, ils ont leur bigoudi chauffant qui reste aussi flasque qu’une gelée de groseilles ou une mousse au chocolat. Le gars, il a le cerveau aussi encombré que la place de l’Etoile en heure d’affluence. Pensant aux messages qui se déversent sans cesse sur son smartphone, il ne peut pas se concentrer sur la tirelire à maman. Aussi comme les gens du cirque, il essaie de monter le chapiteau, mais il présente à madame une breloque trop petite pour nourrir une chatte affamée. De là, des engueulades qui paniquent (le mot est approprié) encore plus le ramolli et la fois suivante, c’est un petit escargot qui ne sort même plus de sa coquille qu’il offre à sa bibiche. Dans le pire des cas, le gars, il a des idées noires et s’attaque le moral. Y’en à même qui s’oblitèrent la tempe façon poinçonneur des Lilas.

Nous les femmes, il semble qu’on gère mieux nos deux vies. Il faut dire qu’à la maison, c’est un deuxième emploi à plein temps qu’on se tape. Pendant que Julot, il sirote son anisette, affalé sur son canapé en train de mater Madame Météo et ses gros lolos, nous on prépare la bouffe qu’on va engloutir pendant le JT de 20 heures. On lui repasse ses limaces pendant qu’il zieute les mails que son boss lui envoie sans discontinuer pour lui dire qu’il pourrait mieux faire faute de quoi, il lui trouvera un remplaçant. Avouez que ça déglingue un mec aussi vite que Mike Tyson, il aplatit le tarin de son adversaire au premier bourre-pif.

Alors mes petites chattes, si vous voulez que votre marida, il vous paie une partie de polochon avec son bilboquet à moustaches raide comme la justice, débranchez-lui son bignou et venez vous frotter sur lui en lui susurrant des trucs salaces dans les trompes d’Eustache.

Mona un patron en or.. .zéro stress

Moi, c’est ouvert jour et nuit

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Vous me regardez jusqu’au fond des yeux ?

Vous savez que nous vivons une époque formidable. La science s’occupe de nous et va souvent même au devant de nos envies les plus folles. Ainsi une société japonaise vient d’annoncer une découverte majeure pour notre vie de femme : un soutien-gorge qui ne s’ouvre que par amour. Rien que ça ! L’entreprise affirme qu’un capteur mesure votre rythme cardiaque et envoie ces infos à votre smartphone. Une application analyse et différencie les causes de cette accélération du palpitant. En effet l’augmentation peut être liée à d’autres causes d’émotions telles que le premier jour des soldes, l’achat d’un nouveau sac ou d’une paire de pompes, une séance de cinéma, des retrouvailles avec une bonne amie… Une fois la cause amoureuse établie, votre monte-charge à roberts s’ouvre comme par enchantement laissant vos lolos à l’air libre en attente de palpation. Super romantique non ?

Mais imaginez que vous restiez figée devant un beau mâle dans le métro en heure de pointe et que votre harnachement mammaire se déboucle au milieu d’un groupe de loubards, vous risquez de passer un sale quart d’heure. A ce jour aucune date n’est annoncée pour la commercialisation de ce soutif électronique (ta mère).

Par contre Microsoft  travaille sur un prototype similaire. Mais cette fois l’application analyse votre stress et vous invite à ne pas bouffer le petit encas que vous aviez pris en vous montrant que ce n’est pas la faim mais le stress qui vous pousse à manger. Le but est d’aider ces amerloques ladies qui à force d’avaler du beurre de cacahuètes, des barres chocolatées… sont obligées de changer la taille de leur wonder-bra chaque année. La boucle est bouclée… en attendant l’amour.

Enfin une étude remettrait en cause l’utilité du piège à nichons. Difficile de se faire un avis !

Mona des seins prêts à péter comme des obus.

Collègue stérol

Régime ?
Régime ?

Le printemps est là depuis quelques jours. Les jonquilles sont en fleurs et dans les journaux vont fleurir nombre d’articles nous incitant à nous mettre au régime. On nous gavera de taux de cholesterol en nous apprenant à distinguer le bon du mauvais.

En Angleterre, le British Medical Journal a relaté une expérience bien intéressante :

Mille deux cents cadres supérieurs ont été médicalement suivis pendant quinze années. Ces braves gens présentaient un taux de cholestérol élevé, une forte tension, une propension à l’embonpoint et fumaient au moins 10 cigarettes par jour (tous ces paramètres les désignant comme fortement susceptibles d’avoir des problèmes cardio-vasculaires).

Six cents ont continué à vivre comme bon leur semble. Les six cents autres autres ont été privés de tabac, de sucre, d’alcool. On les a priés de manger des légumes verts, des viandes blanches, du poisson et de faire de l’exercice…
… 15 ans plus tard, les taux de mortalité, dû aux troubles cardiaques, était du « double » chez les adeptes du régime sec !

Le Professeur Peter Nixon a expliqué le phénomène :

« Ce n’est pas qu’un fort taux de cholestérol soit sans danger, c’est qu’il constitue une réponse du corps à un stress particulier et qu’il est encore plus dangereux de priver ceux qui ont besoin de cette réponse. L’obligation de régime ampute le patient de son libre arbitre et rajoute à son stress. »

Le Professeur Trémolières nous l’avait bien dit :  » Un aliment mangé avec plaisir est déjà à moitié assimilé. »

Et si dans les régimes « gascon » ou « crétois », la bonne humeur avec laquelle on passe à table était le facteur déterminant ?


Mona … pétit