Maladie de neuf mois

mona-enceinte-belly

Certains d’entre vous m’ont gentiment fait remarquer que je donne des conseils aux gens mariés, aux jeunes femmes enceintes ou mères de famille alors que je ne suis rien de tout ça. Je mène une vie de célibataire désirée, papillonnant d’un mâle à l’autre comme une abeille butinant les pistils de mon jardin. Bon, ok, et alors ? Vous croyez que les journaleux, ils ont vécu tout ce qu’ils déblatèrent dans leurs feuilles de chou ? Que dalle, la plupart se servent des dépêches AFP (Agence France Presse) ou de dossiers presse prémâchés.

Mais vous me connaissez, je souhaite améliorer sans cesse ce que je fais pour vous. La purée que je vous donne à ingurgiter quotidiennement doit être toujours meilleure à absorber. Aussi, j’ai testé pour vous le « The Empathy Belly » ce qui peut se traduire par l’empathie du gros bide. C’est une sorte de sac ventral qui permet de simuler les sensations de la femme enceintrée. Aussi, après 24 heures avec ce bidochon artificiel, j’ai un aperçu de se que ressentent les gonzesses qui se faites arrondir le globe. Tout d’abord, mon profil d’habitude si parfait en prend un coup avec les 15 kg qu’on lui ajoute. De plus, je suis gênée pour respirer, j’ai la vessie qui me taquine et m’oblige à changer l’eau des poissons bien plus que de coutume, une sudation augmentée qui donne à mon gazon une ressemblance avec le stade de France à quelques minutes d’un match de rugby. Et puis, surtout une grande fatigue comme un morpion qui vient d’atteindre le slip d’une bourgeoise partie s’encanailler.

Autant dire que maint’nant, je sais tout sur le mal de mère et que je suis ready pour vous entretenir de toutes ces mignonnes qu’ont un peu trop jouer avec le crayon de leur Jules.

Mona pas l’intention de se présenter aux municipales pour être mère de son arrondissement ; qu’on se le dise !