On tient le bon pou

Le mode de vie de nos aïeux m’a toujours passionnée. Aussi, quand je lis la Théologie des Insectes de Christian Lesser, j’ai plaisir à vous faire partager cette trouvaille. Au XVIII° siècle, se soigner était basé sur des prescriptions pour le moins surprenantes. Si vous voulez ne plus utiliser de médicaments chimiques, vous pouvez essayer. Bon appétit !

Ceux qui n’ont pas de répugnance à avaler des poux, peuvent s’en servir comme spécifique contre la jaunisse.  Ils en prendront souvent neuf à la fois. Quelques-uns s’en servent aussi contre la fièvre quarte. Ils avalent durant l’accès quatre ou cinq de ces animaux, plus ou moins, à proportion qu’ils sont gros ou petits.  Ce qui est bien sûr, c’est que ces insectes sucent les mauvaises humeurs du corps des enfants. Les scorpions réduits en cendre par le feu, et pris en poudre, chassent l’urine retenue par la gravelle . Ils fournissent aussi un remède contre leur propre piqure. On n’a pour cela qu’à les écraser sur la blessure ou oindre la plaie avec de l’huile d’amandes dans laquelle on aura fait infuser de ces animaux. La tique, réduite en poudre par le feu et répandue sur la tête, fait tomber les cheveux mais elle guérit la galle. La poudre des abeilles séchées sert à faire croître les cheveux si l’on frotte l’endroit d’où ils sont tombés.
Si, en guise de tabac, l’on fume un nid de guêpes, l’on apaisera la douleur des dents.

Mona pas de poux, dommage ? et vous ?