Le vin, çà sent la rose ?

Jusqu’à maintenant, on pensait que chacun, avec un peu d’entrainement, pouvait devenir un bon dégustateur. Lépicurien m’a d’ailleurs toujours encouragée et m’a incitée à travailler pour améliorer ma perception des arômes. Est ce que tout ce travail était nécessaire ? On peut en douter en lisant les lignes qui suivent.

Des chercheurs américains de l’Université de Rockfeller, dans l’état de New-York, jettent un sérieux pavé dans la mare des gourous de la dégustation. Selon une étude publiée dans la très sérieuse revue Nature, ces chercheurs affirment que les capacités à percevoir les arômes d’unvin sont liées à la présence d’un gène plus qu’à l’expertise du dégustateur.

Ces affirmations reposent sur une étude menée auprès de 400 personnes soumises à des tests de reconnaissance de 60 arômes différents. L’étude a révélé que de légers changements dans ce fameux gène pouvaient radicalement transformer la perception d’un arôme par les personnes affectées par cette modification génétique. Ainsi certaines odeurs de mâle ou d’urine étaient décrites et reconnues comme des senteurs de vanille !!! Ouille, ouille !!!

femme-insulte

Mona pas confondu ces senteurs. Il faut dire que j’aime le goût du blanc. Et vous, Mesdames ?