See you letter

mona-tricycle

Comme chaque année, notre Journal ne paraît pas durant la période estivale. Vous vous doutez bien qu’à force de se creuser le ciboulot pour satisfaire votre besoin effréné de culture, Lépicurien et moi nous avons les cellules grises aussi vides que le cerveau d’un téléspectateur après son émission de télé-réalité. Aussi pour recharger les batteries, nous fermons boutique.

Mais vous savez, bande de petits veinards que je ne vous abandonne pas. Aussi chaque semaine, malgré la cagnasse et le farniente, je vous adresserai une ou deux cartes postales.

Je vous embrasse et vous souhaite un bon été.

Mona parti sur son tricycle

Rennes d’un jour, Rennes pour toujours !

Bon, cette fois c’est fini. Adieu galettes, saucisses et far et picrates. Enchantée par mon séjour en pays Breton, je me suis faite tatouer. Ainsi la Bretagne m’accompagnera pour toujours. Lépicurien m’a fait remarquer que si je grave sur mon postérieur tous mes souvenirs de voyage, je me transformerai vite en atlas fessier. Peut-être, mais ça fera de la lecture pour certains durant les longues soirées d’hiver.

Allez mes petits choux, courage, Mona est de retour dès lundi…

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A plus…

Vous savez mes petits choux, il faut que la Mona elle se repose. Car j’ai beau être toujours aussi belle, les années passent. Je pars pour les vacances de printemps Je vais chercher le soleil qui nous a tant manqué. Certains disent que le temps s’est détraqué depuis que les Quatari ont acheté le printemps…

Je serai de retour le lundi 13 mai. Je vous enverrai des cartes postales.

A bientôt

Votre Mona 

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d’après une oeuvre d’Edward Hopper

De retour

Bonjour mes petits chats,

Je dois vous dire que ce matin, je suis arrivée un peu à labour. En arrivant, je pensais me faire sonner les cloches par Lépicurien qui était là depuis longtemps. Mais nenni. Point de remarques, point de ces phrases qui blessent un petit oiseau comme moi. Il faut dire que le patron reluquait un endroit précis qui semblait retenir toute son attention et l’empêchait de me réprimander.

Il bredouilla quelques phrases incompréhensibles, plutôt des onomatopées, des bouts de mots…, le regard perdu dans une vallée où on ne pratique pourtant pas le ski car il y fait toujours chaud. Et comme la météo est clémente ce matin, Lépicurien, me demande de sortir devant le bureau et sans mon manteau. Il me suit immédiatement armé d’un appareil photo et me bombarde. Retourné dans notre antre, je constate que peu de ces photos sont exploitables. Mais il insiste :

-Vous savez Mona, vos admirateurs rentrent aussi de congés et je pense qu’une photo suffira pour ce jour. Inutile de les fatiguer. Juste un peu de plaisir… Sitôt dit, sitôt fait.

Voilà pourquoi, je trône au milieu de cette page. Mais je vous avertis, demain çà recommence…

Je vous embrasse

Mona

Le grand retour

Vous allez revivre. Je suis de retour… de ce matin. A peine changée, bronzée comme une biscotte à tel point que les douaniers m’ont fait signe de me glisser dans la file des non-Européens, vous dire ! Le temps de remettre en route les machines, de plonger ma plume dans cette encre qui vous fait rêver et je suis à vous comme l’obélisque est … à la Concorde. 

Si vous reprenez aujourd’hui, bon courage. Si vous avez déjà repris, soyez heureux, je suis là.

Mona plus un centimètre de pâle… Et vous ?