Rosse pour rosse

gbshaw-owilde

Lequel d’Oscar Wilde[1] ou de George Bernard Shaw[2] avait le plus d’esprit ? Difficile de départager ces deux écrivains Irlandais. Pour preuve, cette savoureuse anecdote :

Oscar Wilde, alors qu’un de ces pièces allait être jouée, eut l’attention délicate d’adresser à son vieux ami mais rival, George Bernard Shaw , deux places pour le soir de la générale. Malheureusement, il ne put s’empêcher de les accompagner d’un petit mot après avoir trempé sa plume dans du vitriol :
« Je vous envoie deux places. Vous pourrez ainsi amener un ami …
si toutefois vous en avez un!
« 

Par retour du courrier il fut remercié par le billet que voici :
« Merci pour les places que vous m’avez fait parvenir. Désolé, je ne suis pas libre ce soir-là, mais je viendrai à la seconde représentation … Si toutefois, il y en a une! »

Un partout, balle au centre. Mona, saviez vous qu’Oscar Wilde a écrit : « Pour connaître l’origine et la qualité d’un vin, il n’est pas nécessaire de boire le tonneau entier ». C’est très beau tout çà, mais çà ne doit pas nous empêcher d’écluser un petit godet, hum ?


[1] Oscar Wilde (écrivain et poète, Dublin 1854, Paris 1900)

[2] George Bernard Shaw (Dublin 1856 – Ayot Saint Lawrence -au nord de Londres- 1950) critique musical et dramatique irlandais, essayiste, scénariste, et auteur célèbre de pièces de théâtre. Nobel de littérature en 1925.

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