Forte en j’t’aime latin

Requies est silentium – Nec tamen diu! [1]

A Rome, l’épouse d’un riche Romain avait passé son temps à accabler son mari d’incessants reproches tout au long de sa vie.

A la mort de ce dernier, elle attendait avec impatience l’ouverture du testament. Elle dut se rendre à l’évidence : il ne lui avait laissé aucun héritage, pas même le moindre sesterce [2].

Furieuse, elle se rendit chez le graveur qui réalisait le monument funéraire de son mari.

– Que dois-tu inscrire sur sa la frise de la tombe de mon mari ?

– J’écrirai ces mots à la demande du défunt : «REPOSE EN PAIX MAINTENANT»

– Hé bien tu ajouteras, dit la veuve, les mots suivants : «JUSQU’A CE QUE J’ARRIVE»

Mona, je souhaite trinquer avec vous. Vous qui me comprenez si bien, vous qui me laissez picoler sans m’engueuler sans arrêt… c’est pas comme ma future veuve. Bon allez, encore une qu’elle n’aura pas : Les Carruades de Lafite 2003. Un second vin qui dépasse tant de premiers.

A notre bonne santé, Mona…


[1] Le repos est  silence… Mais pas pour  longtemps !
[2] Le sesterce, appelé aussi numus puis numisma a donné le terme numismatique.

2 pensées sur “Forte en j’t’aime latin”

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