La fête à noeud noeud

Dans la salle d’attente de mon dentiste préféré, je feuilletais un numéro du journal Elle. Vous allez me dire, normal qu’une belle femme comme moi, s’intéresse à la mode. Sur la couverture, un titre attirait mon attention : la pipe, ciment du couple. N’ayant pas, comme vous messieurs, le cerveau habité par des pensées uniquement situées en dessous de la ceinture, je me disais que je ne supporterais pas d’avoir un mari fumeur. Mais en lisant l’article, je compris que le fumeur dans ce cas là était plus souvent une fumeuse.

Et pourtant jusqu’à ce que Marthe Richard ferme les paniers fleuris au lendemain de la dernière guerre mondiale, cette pratique orale était réservée aux professionnelles de ces établissements. Les messieurs qui voulaient changer d’un ordinaire très ordinaire (la révolution sexuelle n’était pas encore passée par la chambre à coucher) rendaient visite à ces dames qui leur purgeaient le poireau en utilisant notamment des pratiques oro-génitales.

Après la fermeture des maisons closes, les maris demandèrent à leur conjointe de s’y mettre.

Dans l’article sus (si j’ose dire) cité, la journaliste reprend une étude de l’Ifop qui confirme que si dans les années 1950, 50% des femmes déclaraient avoir accepté la chose au moins une fois ; de nos jours, on est passé à 88% chez les 35-39 ans et 70% des 24-34 pratiquent régulièrement. Il semble néanmoins que la grande majorité des épouses accepte pour faire plaisir à leur homme, pour obtenir plus facilement quelque chose en retour ou parfois même pour dénouer un conflit …

Mona pas de cigare. Dommage ?

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