Merci d’être Vénus

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Tout est relatif, vous le savez bien. Durant des siècles, il était de bon ton que la femme ait des formes plutôt rondes. Une bourgeoise gironde, callipyge était la fierté de son mari. Signe de bonne santé, de fertilité et de réussite, des formes généreuses étaient appréciées.

De nos jours, ce sont plutôt les mannequins maigres genre tringle à chiotte, fil de fer, tellement minces que quand elles se tapent un coup de jaja, elles sont rouges comme des thermomètres à alcool. La nana que quand elle se met à loilpé, t’as peur de la casser et si t’es musicien, tu peux jouer du Hampton sur ses cotes. Pour arriver à maigrir encore, y en a qui sont prêtes à s’enlever un os, vous dire !

Une artiste Italienne a bidouillé des toiles représentant Venus à l’époque où les gars aimaient bien que leur bergère fasse plutôt rembourrée pour les mettre au goût du jour, taille 34. Certes Venus a perdu quelques kilos dans l’affaire, mais elle fait un peu misérable et, pour mon goût, donne moins envie…

Je vous glisse un exemple. Pour en voir plus, rendez vous sur le site d’Anna Utopia Giordano.

La Venus de Velasquez et revue par Anna Giordano
Venus par Velasquez et revue par Anna Giordano

Mona, elle a rien à perdre. Avec ses formes, elle a la forme. 

1 pensée sur “Merci d’être Vénus”

  1. Mon âge avancé, 79e année, mes choix esthétiques, me font apprécier Mona, telle qu’elle est et peu les Dames du temps jadis revues et corrigées par Giordano, et pas du tout les étiques jeunes femmes présentant, physionomie toujours figée, yeux lourds de maquillages, jambes maigrichonnes, hanches masculines débarrassées de la moindre cellulite, des vêtements conçus par des « esthètes » délirants et que l’on ne voit jamais dans les rues.
    que Mona reste comme elle est, pour le plaisir de l’Épicurien… et pour le mien.

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