Café au lit ?

Direct du producteur au consommateur
Direct du producteur au consommateur

L’homme cet animal éternellement insatisfait et ces milliardaires cherchant l’insolite pour dépenser plus facilement leur magot et se distinguer de la plèbe ! En 2009, je vous proposais de boire un Café des Singes de Birmanie ou un Kopi Luwak, café de civettes. Mais avec le temps, ces boissons sont un peu plus largement diffusées et il fallait trouver autre chose. Ouf, c’est fait. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter le Café d’Eléphants de Thaïlande.  

Le principe est toujours le même. On utilise le système digestif de l’animal. Et c’est un moyen de recycler ces animaux domestiques devenus inutiles. Si pendant des siècles, les cornacs trouvaient toujours un emploi en forêt, il n’en est plus rien. Aussi des réserves abritent quelques pachydermes destinés aux touristes ou producteurs de café. On fait donc ingurgiter de l’arabica soigneusement sélectionné venant des meilleurs caféiers du pays. Quelques heures plus tard, l’éléphant fait sa grosse commission. Séchés au soleil, les étrons sont inspectés manuellement pour en extraire les précieux grains. Au cours de la digestion, ils ont perdu leur amertume et font le bonheur de quelques privilégiés capables d’aligner environ 1.000€ pour se taper un kilo de kawa.
L’idée n’est pas bête car vous imaginez bien que les excréments d’éléphants sont d’une autre taille que ceux de la minuscule civette ou du singe birman. Le risque c’est que tous les éléphants domestiques soient mis à contribution et que la production augmente trop avec une baisse des prix et un désintérêt des consommateurs trop riches pour se contenter d’un simple petit noir démocratique.

Mona pas envie de café, merde alors !

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