Un ver, des verres

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C’est vrai que vous nous écrivez plutôt pour nous parler de vos problèmes de couple, de prostate, d’enfantement ou de constipation que pour complimenter notre style. Il faut même dire que, rarement certes, nous recevons des missives attaquant notre morale, notre probité, notre vocabulaire jugé trop vert et trop leste.

Certes la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe, mais il arrive parfois que nous ayons envie de leur répondre avec véhémence. Mais en buvant un coup de jus de la treille, nous retrouvons cette sérénité que beaucoup d’entre vous nous envient.

Mais souvent nos lecteurs nous complimentent pour la poésie qui se dégage à chaque ligne de ce merveilleux Journal. Ainsi Guy Liguili nous gratifie de louanges à faire rougir un poivron vert. Il nous compare, tenez-vous bien à Frédéric Dard, Michel Audiard et Raoul Ponchon. C’est trop mon cher  Monsieur Liguili ! Certes nous sommes fiers de quelque prose çà et là dans les 1260 articles pondus à ce jour. Mais nous savons que la route est longue pour toucher ne serait-ce que le talon de nos Maîtres.

Et notre Muse est moins bavarde et nous abandonne trop souvent pour que nos mots illuminent vos esprits comme le soleil traverse les nuages de Maubeuge le 15 août à 16.00 heures.

Mais puique vous avez évoqué Ponchon, je vous livre franco une ode à sa Muse qu’il publia en 1905 :

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