Baba pas cool

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Le roi Stanislas Leczinski de Pologne dont les armées furent battues par celles du Tsar Pierre 1er, trouva refuge en Lorraine. Sa fille Marie épousa Louis XV,  ce qui lui permit de retrouver un titre de Duc de Lorraine. Très cultivé, et n’ayant aucun réel pouvoir, il entretenait  et protégeait artistes et gens de lettres. Très amateur de douceurs, il trouvait les Kouglofs[1] bien bourratifs : ils les fit inonder de rhum puis flamber. Grand amateur des contes des mille et une nuits, il nomma cette innovation ALI BABA. Chaque fois qu’il voulait honorer sa royale épouse ou une autre femme, il lui envoyait une variante agrémentée de raisins de Corinthe.

Tout passe, tout casse, tout lasse… En 1754, une donzelle refusa du Roi tout en bloc : et les avances, et le fameux gâteau, préludes aux ébats. La pbaba_rhumrude, la langue bien pendue, le fit savoir à toute la cour…
Du courtisan fielleux au valet sarcastique, le bruit courut jusqu’au peuple qui en fit gorges chaudes : le Roi l’avait eu « dans le baba ».
Plus de 250 ans après, le baba au rhum est toujours dans les devantures de nos pâtisseries.

Votre Mona lit baba

[1] Le kouglof est une spécialité alsacienne, de l’Autriche, de la Tchéquie et du sud de l’Allemagne. Il s’agit d’une brioche dont la forme est caractéristique. Il se prépare dans un moule spécial. Il existe à Ribeauvillé une légende qui prétend que cette pâtisserie fut confectionnée pour la première fois par les Rois Mages pour remercier un pâtissier de son hospitalité, et que la forme est celle de leurs turbans.

Etang à boire

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La seule véritable carte d’identité d’une bouteille, c’est … son bouchon : un viticulteur digne de ce nom y indique l’A.O.C., le nom du cru et le millésime.

Le Marquis d’Havrincourt, dans le Pas de Calais, disposait d’une cave merveilleuse. Lors de la première guerre mondiale, l’état major ennemi vint s’installer chez lui. Le maître des lieux, pris de court, afin de préserver ses bouteilles, les fit toutes immerger dans l’étang.

Imaginez la surprise du général allemand qui, au petit matin, découvrit le magnifique plan d’eau tout blanc, alors qu’il était encore bleu-vert la veille au soir ! Des milliers d’étiquettes flottaient à sa surface…

Le Marquis perdit sa cave, et l’occupant sacrifia les flacons au petit bonheur, la chance car peu de bouteilles avaient des mentions sur leur bouchon.

Quand on songe aux difficultés que l’on a parfois pour décoller les étiquettes modernes, je me dis que tout çà, c’est pas juste.

Vinaigre ou propos acides sur un produit peu à mère

La mère du vinaigre, visqueuse et gélatineuse, est une maladie de la fermentation En présence de mère, le vin subit une fermentation partielle ou imparfaite. On obtient un mélange de vin piqué et de vinaigre incomplet.

vinaigrierLa transformation de l’alcool en acide acétique se fait dans des récipients partiellement pleins et sous un voile de mycoderma aceti. La température idéale est de 30°C. Le processus naturel et complet demande de 3 à 5 semaines. Le vinaigre industriel est obtenu par une hyper-oxydation et fermentation ultra rapide. Le vinaigre ainsi produit en deux ou trois jours est presque totalement débarrassé de ses arômes et substances sapides. Si besoin est, on l’aromatisera au dernier moment (échalotes, estragon, etc.).
Lorsqu’un vinaigrier est bien lancé, on prélève délicatement ce que l’on doit et on remplace le vide ainsi créé par la partie aliquote de vin.  Ce complément est fait le plus méticuleusement possible. Dans trois ou quatre semaines on pourra à nouveau prélever sa dîme toujours sans perturber le voile de surface.

« On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre ! »  Rien n’est moins sûr : certains gobe-mouches l’utilisent comme appât. La drosophile en est friande. Les vinaigriers domestiques sont parfois contaminés par des animalcules amusants à regarder gigoter :  les anguillules.

L’art culinaire a besoin de l’aigre, de l’acerbe comme contrepoids, contrepoint des saveurs douces ou des consistances fades. « Le trait de vinaigre est comme un petit cri poussé sous la passion, l’émotion; il doit s’exprimer sans pour autant couper le souffle.  » L’amateur de vin est souvent un amateur de vinaigre qui s’ignore. Naturellement vin et vinaigre s’excluent l’un l’autre.Une vinaigrette peut supporter un gros plant du pays nantais, certains rosés septentrionaux. … ce ne sont que pis-aller. Le mieux est de le remplacer par quelques gouttes de vinaigre balsamique de Modène (le vrai est rare et cher -la fiole de quelques centilitres vaut le prix d’un Grand Cru Classé- mais s’utilise à dose homéopathique). Le vinaigre de Banyuls fait merveille sur les viandes. Un vinaigre de Sauternes, qui circule sous le manteau, développe des notes florales et d’abricots secs. Coté exotique, à partir du Vesou ( » vin  » issu de la fermentation du jus de canne à sucre) on tire un vinaigre très subtil et très doux. Ah ! Les gambas poêlées aux ananas avec un jet de vinaigre de Vesou !

A l’origine, le vinaigre était fait à partir de toute boisson alcoolisée, surtout la bière et le vin. C’était le désinfectant des légionnaires. L’eau ainsi acidulée était plus rafraîchissante et c’est par compassion et non par « sadisme » que le légionnaire humecte les lèvres du Christ au Golgotha.
Au Moyen Age, à table c’est un produit de luxe complémentaire du verjus (le jus de raisin vert très acide qui sert à conserver les viandes et relever les plats). Le grand Taillevent l’utilise souvent en mélange.

Le XVIII° siècle est l’âge d’or du vinaigre en France et tout particulièrement à Orléans. A l’époque, le vinaigre est aromatisé à tout-va : truffe, anis, oseille, mûre, muscat, aux six simples, ciboulette, framboise, etc.

paris-maille-aussenLes meilleurs produits sont à des fins culinaires, les autres, majoritaires, servent à l’élaboration de « vinaigre de toilette » dont il existe une centaine de variantes parfumées. On se lave peu, mais on se frictionne beaucoup avec ce type de produit » hygiénique et odorant « aux vertus médicinales et désinfectantes. Le sieur Antoine MAILLE, établi à Marseille, est un spécialiste de ces vinaigres d’apothicaires. Le vinaigre des quatre voleurs est très demandé. Lors de la grande peste à Marseille en 1720, des malandrins dévalisaient les malades et détroussaient les cadavres sans contracter le fléau. Capturés, ils échangèrent leur grâce contre le nom du fournisseur de vinaigre dont ils s’aspergeaient avant de commettre leurs forfaits… C’est le début de l’aventure pour Maille qui s’implante à Paris et deviendra le fournisseur du Roi.

Si les vinaigres d’asepsie firent la renommée du sieur MAILLE, c’est une de ses préparations confidentielles qui lui assura la fortune : il connaissait les capacités conjuguées de l’acidité et des tanins à provoquer la crispation et la constriction des muscles et muqueuses. Une clientèle de jeunes bourgeoises, de filles de grands du royaume lui achetait à prix d’or un vinaigre très particulier. Curieusement, c’est souvent quelques temps avant leur mariage que ces demoiselles venaient s’approvisionner en « vinaigre de virginité« . S’il ne raccommodait pas la chose, du moins, temporairement, en donnait-il l’illusion.

Le mariage, hymen à tout !!!

La cave de Monsieur Labiche

lourcine-affichePendant le siège de Paris en 1870, Eugène Labiche dut abandonner sa maison. Seul son jardinier resta sur place pour éviter le pillage …
Mais, à son retour, il constata que sa cave était entièrement vide.

Le jardinier lui expliqua que les Prussiens avaient bu l’essentiel de ses flacons. Et il ajouta fièrement : « Mais rassurez vous, Monsieur, j’ai pris largement mon compte. Et à chaque bouteille ouverte, je me disais : ce sera çà de sauvé pour Monsieur Labiche« .

Cà ne cerf à rien de s’énerver, Monsieur Labiche.

En 1857, Eugène Labiche avait écrit « L’Affaire de la rue de Lourcine » : une pièce dans laquelle le bourgeois Lenglumé se réveille un beau matin avec un inconnu dans son lit, une « épouvantable gueule de bois » et le soupçon d’être mêlé à un crime.

Comme qui dirait : pris en flagrant débit.

Gueule de bois : un mot que les auteurs d’aujourd’hui banissent de leurs textes. Consensus mou oblige.

Garçon, dieux verres d’ambroisie, deux…

Le Festin des Dieux de Jan van Biljert (1630) Musée Magnin
Le Festin des Dieux de Jan van Biljert (1630) Musée Magnin

Dans certaines envolées lyriques de la littérature bachique, nombre de vins sublimes sont comparés à tort à l’antique Ambroisie. Or sur le Mont Olympe, c’est le « Nectar » qui était la boisson des dieux [1] et « l’Ambroisie » était leur nourriture. La confusion semble due au cépage Malvoisie qui fut très réputé dès le XV° siècle[2] et fut très à la mode au XIX° siècle.

Pour nous, l’ambroisie est malheureusement plutôt connue comme une plante envahissante. Avec mildiou, phylloxéra, oïdium qui frappèrent la vigne au XIX° siècle, quelques graines d’ambroisie se glissèrent dans la sinistre invasion venue des Amériques. L’ambroisie est une plante pionnière des zones non-cultivées. Cette proche de l’armoise colonise sournoisement, depuis le Midi,  le reste de la France. C’est fin août qu’elle largue son pollen qui provoque moult allergies. Au Canada, on l’appelle  » l’herbe à poux » et on risque une amende si elle n’est pas arrachée dans un jardin.
Après vous être débarrassé de cette plante qui se cache dans vos haies ou friches …  dégustez donc un verre de vin[3]. Même si ce n’est pas du nectar, vous l’apprécierez.

Mona-mbroisie à moi … c’est vous !!!!

[1] Zeus (Jupiter), Héra (Junon), Poséidon (Neptune), Arès (Mars), Hermès (Mercure), Héphaïstos (Vulcain), Athéna (Minerve), Apollon et Artémis (Diane), Hestia (Vesta), Déméter (Cérès), Aphrodite (Vénus), Dionysos (Bacchus) et Hadès (Pluton).
[2]Au XVème siècle, le duc de Clarence, frère du roi d’Angleterre Edouard IV qui l’avait condamné à mort, choisit pour supplice d’être noyé dans un tonneau de malvoisie.
[3] Et si vous goûtiez un vin de Malvoisie : en Italie, par exemple, la Malvasia di Lipari est sublime

En Medoc, 57+1 = 60+1

1er-crusC’est par un décret impérial du 8 mars 1853, qu’est décidée la tenue à Paris d’une Exposition universelle où seraient exposés des produits agricoles et produits industriels. Pour sélectionner les meilleurs vins, Napoléon III demande à chaque région viticole d’établir un classement. C’est à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux qu’est confié le dossier pour le département de la Gironde.

A cette occasion, en 1855, année de l’ouverture de l’Exposition, furent listés, essentiellement sur des critères de prix de vente, 58 vins rouges du département répartis comme suit :

· Quatre premiers Grands Crus

· Douze seconds Grands Crus

· Quatorze troisièmes Grands Crus

· Onze quatrièmes Grands Crus

· Dix-sept cinquièmes Grands Crus

Ce palmarès est celui des “ vins rouges classés de la Gironde ” puisque 57 de ces crus sont sis en Médoc et un seul en Graves (Haut Brion), on l’appelle généralement et abusivement “Classement des Grands Crus du Médoc”.

Depuis lors, quelques changements sont advenus :

. Par la grâce de la révision de 1973, les « quatre » premiers sont maintenant « cinq » via la promotion de Mouton-Rotschild.
. Quant aux douze seconds, ils sont devenus quatorze ; certes Mouton a disparu de cette classe, mais l’immense Léoville s’est scindé en Léoville Barton, Léoville Poyferré et Léoville Las Cases et Pichon se décline en deux : “Baron ” et “ Comtesse ”.
. Les troisièmes sont toujours quatorze dans un statu quo virtuel : Dubignon a disparu, Cantenac-Brown est apparu.
. Les quatrièmes passent de onze à dix, un des deux Pouget a été absorbé par ses voisins.
. Les cinquièmes passent de dix-sept à dix-huit grâce à Batailley, dédoublé en Batailley et Haut-Batailley.

C’est comme cela qu’en un siècle et demi, l’on est passé de 57+1 à 60+1.

Pour mémoire, en 1855, furent également classés 27 vins liquoreux de la région de Sauternes, dont 10 à Barsac :

.Un premier Grand Cru supérieur

. Onze premiers Grands Crus

· Quinze seconds Grands Crus

Mais c’est une autre histoire…


Veni, Vidi… vomis

Suétone (1er siècle après JC)  a écrit « La Vie des Douze Césars« , à savoir la vie des empereurs romains de Jules César à Domitien. Voici le portrait de l’un d’entre eux , Vitellius qui règna du 2 janvier 69 au 22 décembre de la même année  :

Vitellius
Vitellius

« Ses vices principaux étaient la gourmandise et la cruauté; il prenait toujours trois repas, quelquefois quatre, car il distinguait le petit déjeuner, le déjeuner, le dîner, l’orgie, et son estomac suffisait sans peine à tous, grâce à son habitude de se faire vomir. Il s’invitait tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre, dans la même journée, et ses hôtes dépensèrent des fortunes pour un seul de ces festins. Le plus fameux de tous fut le banquet de bienvenue que son frère lui offrit : on y servit, dit-on, deux mille poissons des plus recherchés et sept mille oiseaux. Lui-même surpassa encore cette somptuosité en inaugurant un plat qu’il se plaisait à nommer, à cause de ses dimensions extraordinaires, le bouclier de Minerve, protectrice de la Ville. Il fit mêler dans ce plat des foies de scares, des cervelles de faisans et de paons, des langues de flamants, des laitances de murènes, que ses capitaines de navire et ses trirèmes étaient allés lui chercher jusque dans le pays des Parthes et jusqu’au détroit de Gadès. Non seulement sa gloutonnerie était sans bornes, mais elle ne connaissait point d’ heure ni de répugnance, car même durant un sacrifice ou en voyage, il ne put jamais se retenir de manger aussitôt, sur place, devant l’autel, les entrailles et les pains de froment, qu’il arrachait presque du feu, et dans les cabarets, le long de la route, les mets encore fumants ou les restes de la veille et les victuailles déjà entamées. « 

porteurs7311xvAlexandre Dumas m’a fait découvrir un empereur -de 218 à 222- du nom de Héliogabale (ou Elagabal) qui fut plus connu pour ses frasques que pour son pouvoir qu’il laissa, d’ailleurs, à sa mère. Lui passait  son temps en « amusements de tous genres ». Ainsi, il rentra un jour dans Rome porté par quatre femmes entièrement nues. Il engagea un historiographe uniquement pour décrire ses repas. Il faut dire, qu’à l’unisson des grands de cette époque décadente, il dépensait des fortunes. Monsieur aimait beaucoup les pâtés originaux : pâté de langues de paons, de langues de rossignols et de perroquets. Ayant entendu parler d’un oiseau unique en Lydie (région occidentale de l’Asie Mineure, actuellement en Turquie ), il offrit une petite fortune à qui lui ramènerait le spécimen pour le goûter. Extravagant jusqu’au bout, il donnait uniquement des paons ou des perdrix à ses chiens et ses fauves. Il ne buvait jamais deux fois dans le même vase bien qu’ils fussent tous en or ou en argent.
Lassé, le peuple envahit son palais ; et c’est dans les latrines qu’il fut assassiné. Pas de pot, si j’ose dire !! Son corps fut ensuite traîné dans les rues de Rome, dépecé, avant de finir dans le Tibre.

O tempora, o mores !!

Marie Harel

Mon patron n’a pas osé s’étendre sur Marie Harel. Moi, je peux.

Aussi permettez moi de vous relater la triste histoire de la statue de Vimoutiers.
En 1926, un Américain, Joe Krinim, arriva dans l’Orne. Directeur d’une clinique aux Etats-Unis, il expliqua que le camembert était utilisé avec succès dans son pays pour soigner les maux d’estomac. Par reconnaissance, il venait déposer une gerbe sur la tombe de Marie Harel.
Cette tombe, on ne la trouva pas. Il posa donc la gerbe sur la tombe de Paynel et il  donna de l’argent pour ériger une statue et un monument à la mémoire de la fermière normande. Le 15 avril 1928, Alexandre Millerand, ancien Président de la République, sénateur de l’Orne, inaugurait ledit monument.
Dès lors, nombre de recherches furent entreprises sur Marie Harel qui démontrèrent qu’elle n’habitait pas Camembert, mais une commune voisine. Des textes de 1708 et 1767 décrivaient même un fromage proche en tous points  au  fameux fromage de Camembert. Mais, comme souvent, la légende l’emporta sur l’histoire.
Pendant les combats de la Libération de 1944, le monument de Marie Harel fut fort endommagé. La commune laissa la statue étêtée en l’état. On peut encore la voir encore ainsi de nos jours. En 1956, une souscription permit d’ériger une nouvelle statue sur la place centrale. Les fonds furent versés par la plus grande fabrique de « camemberts » du monde.  Et ce n’est ni en Normandie, ni en pays Flamand, mais dans l’Etat de l’Ohio (Etats Unis) … à Van Wert.
cliquez sur les images pour les agrandir

Repose en paix, Marie Harel. We don’t forget you, Mary.

Faut dire que chez nous, on a de belles expressions comme : FAUT PAS EN FAIRE TOUT UN FROMAGE… ?
Mona reconnaissante.

Tarasque à Tarascon

tarasque« Il y avait à cette époque […] un dragon moitié animal – moitié poisson, plus épais qu’un bœuf, plus long qu’un cheval avec des dents semblables à des épées et grosses comme des cornes, qui était armé de chaque côté de deux boucliers« . Telle est la description faite par Jacques de Voragine dans  « ‘La Légende dorée » (vers 1255) du monstre amphibien dénommée la « Tarasque ».

Grâce à quelques gouttes d’eau bénite, Sainte Marthe, fraîchement débarquée de Palestine, rendit le dragon doux comme un agneau…elle le fit mener au village. Là, à bout portant, la bête devenue inoffensive fut trucidée par la populace…Le lieu-dit y gagna un nom : Tarascon… Alphonse Daudet ne fit pas grand chose pour relever le niveau de la réputation des “nemrods”1 locaux… A vaincre sans péril, on triomphe sans risque !


1 Nimrod ou Nemrod est un personnage biblique qui se distingua pour son habileté à la chasse.


Marthe à Tarascon

stemarthe_031Voici quelques ligne sur le culte de Saint Marthe à Tarascon en Provence. Ses reliques y sont vénérées depuis 1187.  De nombreux sanctuaires, de plus en plus grands, furent élevées pour accueillir les pélerins. Dès le 13ème siècle, s’installent à Tarascon les Bénédictins (1230) jusqu’en 1252 supprimés par le Pape Clément VII, les Cordeliers (1250), les Dominicains (1256), les Bénédictines (1358). Les Templiers s’étaient même établis bien avant (11ème siècle) . Après leur suppression en 1310, les Trinitaires les remplacèrent en 1330. D’autres ordres s’établissent dans la petite ville du bord du Rhône , les sœurs de la Visitation (1641), les Doctrinaires (1640), les Augustins (1650), les Franciscains (1650), les Capucins (1614), les Ursulines (1638), les Observantins (1632), les Religieuses de Notre-Dame du Refuge (1677)… N’en jetez plus.

Mais ne dit-on pas que Dieu sait tout, sauf trois choses : ce que va dire un Dominicain qui monte en chaire, un Jésuite descendant de chaire et le nombre d’ordres religieux de femmes…

Mona