Je suis l’idole des jeûnes

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Pour cette année, en France, on a rangé les maillots. Ce petit bout de chiffon ne cache pas toujours un supplément de poids.

Moi qui est des lignes quasi parfaites et un poids qui ne varie que de 200 à 300 g tout au plus, j’ai toujours un peu de mal à comprendre ce besoin impératif de maigrir pour enfiler un maillot de bain de la même taille que l’année dernière alors que la balance indique que ça ne sera plus possible. Ainsi ma copine, Marilyn, elle a hésité sur la méthode à suivre avant de partir en holidays. Quelle méthode utiliser pour retrouver la ligne sachant que depuis plusieurs années, elle a passé en revue les meilleurs régimes (en tous cas plus médiatisés) : bien sûr Dukan, Jenny Craig, Weight Watchers, régime végétalien, Slim Fast… La plupart nous viennent de l’Ouest Atlantique, un pays où la nana de 100 kg se sent presque maigre en se baladant sur la 5ème Avenue. Vous dire !

Comme je l’aime bien ma pote, j’ai demandé à la chef du service d’endocrinologie de l’hôpital Ramón y Cajal de Madrid, Clotilde Vázquez, de me prêter l’urne contenant 2 kg de graisse humaine, qu’elle utilise dans son établissement. Il semble qu’à la vue de ce tas de gras, ses patientes fondent à vue d’œil en se disant qu’elles voient une partie de ce qu’elles ont dans le bide. Pour le médecin espagnol, cette méthode est plus efficace que les taxes sur le gras qui ont été instituées dans nombre de pays. Certes, ça fait rentrer du pognon dans les caisses gouvernementales, mais ça n’empêche pas le nombre d’obèses de progresser.

En tous cas, Marilyn, ça lui a fait un choc. Elle a diminué sensiblement ses rations de bouffe et s’est remise au footing. 

Mona fait son maillot toute seule !

Collègue stérol

Régime ?
Régime ?

Le printemps est là depuis quelques jours. Les jonquilles sont en fleurs et dans les journaux vont fleurir nombre d’articles nous incitant à nous mettre au régime. On nous gavera de taux de cholesterol en nous apprenant à distinguer le bon du mauvais.

En Angleterre, le British Medical Journal a relaté une expérience bien intéressante :

Mille deux cents cadres supérieurs ont été médicalement suivis pendant quinze années. Ces braves gens présentaient un taux de cholestérol élevé, une forte tension, une propension à l’embonpoint et fumaient au moins 10 cigarettes par jour (tous ces paramètres les désignant comme fortement susceptibles d’avoir des problèmes cardio-vasculaires).

Six cents ont continué à vivre comme bon leur semble. Les six cents autres autres ont été privés de tabac, de sucre, d’alcool. On les a priés de manger des légumes verts, des viandes blanches, du poisson et de faire de l’exercice…
… 15 ans plus tard, les taux de mortalité, dû aux troubles cardiaques, était du « double » chez les adeptes du régime sec !

Le Professeur Peter Nixon a expliqué le phénomène :

« Ce n’est pas qu’un fort taux de cholestérol soit sans danger, c’est qu’il constitue une réponse du corps à un stress particulier et qu’il est encore plus dangereux de priver ceux qui ont besoin de cette réponse. L’obligation de régime ampute le patient de son libre arbitre et rajoute à son stress. »

Le Professeur Trémolières nous l’avait bien dit :  » Un aliment mangé avec plaisir est déjà à moitié assimilé. »

Et si dans les régimes « gascon » ou « crétois », la bonne humeur avec laquelle on passe à table était le facteur déterminant ?


Mona … pétit