Ouf !

Vous fûtes nombreux à vous inquiéter de ma santé. En effet depuis quelques jours, j’avais disparu des écrans et l’accès au journal était impossible. Il faut dire sans trop vous alarmer que j’ai failli y passer, autrement dit je n’étais pas loin d’avaler mon bulletin de naissance. Alitée, fiévreuse, j’ai dû appeler le toubib qui diagnostiqua une rupture de disque. Semi-comateuse, je l’entendis dire que je risquais une perte complète de mémoire et un arrêt définitif du blog. Heureusement le Docteur Gus, aidé des plus grands spécialistes m’administra le remède miracle qui me permet de reprendre goût à la vie et de vous embrasser.

Un grand merci à lui !

Mona convalescente
Mona convalescente

 

Départ

Hello,

Bon, c’est pas tout ça les aminches. A force de vous écrire chaque jour, j’ai la main et la tête en vrac. Aussi, je pars me reposer et ce jusqu’au lundi 1er septembre. Je ne manquerai pas de vous envoyer quelques photos ou cartes postales pour vous faire baver comme des bouledogues devant un étal de boucher.

Je vous souhaite à tous de bonnes vacances et à la rentrée. Youpi.

Tendrement

Votre Mona

mona-scooter

Un examen sent… gain

mona-prise-sang

Bon, quand faut y aller, faut y aller. Je suis comme tout le monde, moins je vois le toubib, mieux je me porte. Mais, ça faisait trop longtemps que je ne m’étais pas faite ponctionner de raisiné pour évaluer mon cholestérol, diabète et transaminases. Non point que je sois malade, mais avec les bouffes et les picoles que je partage tant avec Lépicurien qu’avec tous les gonzes qui me régalent au resto dans le but de m’entreprendre l’instant d’une nuit, je me dis que mes compteurs sanguins doivent s’affoler par moment.

Chez le médecin, à ma grande surprise, il ne m’a pas prescrit d’analyse. Par contre, il m’a reniflé la peau et m’a demandé de lui envoyer une bouffée d’haleine en pleine tronche. Sur le coup, je me suis sentie (c’est le moment ou jamais de le dire) gênée. Je ne m’étais pas lavée les crocs avant de venir et je ne me souvenais plus si j’avais becqueté de l’ail au cours des dernières heures. Après ce moment de retenue, je lui ai adressé le contenu de mes éponges pulmonaires direct dans ses naseaux.
-Bien, me dit-il, vous n’avez pas de diabète, pas de transaminases et vos ganglions lymphatiques ne sont pas infectés.  

Je ne sais pas si je dois rigoler, me foutre de lui, partir en courant… La surprise passée, j’interroge le doc.
Il me dit que son appendice nasal peut détecter des maladies ou des dérèglements grâce aux odeurs de mon corps et de mon haleine. Ainsi, si vous votre taux de diabète était en vrac, vous auriez une haleine de vernis à ongles, si votre foie était encombré comme un stand de brocanteur, votre bouche dégagerait une odeur de poissonnerie, enfin si vos ganglions étaient attaqués, j’aurais senti une odeur de bière éventée.

Ouah, le mec !
Si vous voulez tout savoir, je vous invite à lire l’article du Dailymail.
De retour au bureau, je proposais à Lépicurien d’arroser ça…. ce fut fait et même bien fait.

Mona laine vierge…

Crème bleue et boisson solaire

mona-bronze
Mona bronze

Si vous lisez ces lignes, vous devez être persuadés que nous vivons une époque formidable. Pas un jour où n’est annoncée une nouveauté pour nous faciliter la vie. Tiens par exemple aujourd’hui, deux sociétés américaines annoncent deux innovations qui vont intéresser un max de gens.

Pour tous les messieurs mous du scoubidou qui doivent avaler un cacheton bleu pour redresser leur asperge, Strategic Science and Technologies annonce un crème érectile. Pourquoi une crème me direz-vous ? Parce qu’en appliquant directement sur coquette, on évite un passage de la molécule dans le sang. Or les consommateurs de viagra retrouvent avec bonheur dans leur slibard un gourdin mais souvent au prix de maux de tête voire de nausées. Et ça, ça perturbe le mec lorsqu’il présente ses hommages à Madame et il a peur de dégobiller sur sa moitié, de quoi baisser pavillon. Avec la crème, plus de problèmes. Merci qui ? Merci oncle Sam.

Pour tous mais surtout pour vous mes petites chattes : Osmosis Skincare espère lancer une boisson pour vous protéger du soleil. Pourquoi une boisson me direz-vous ? Laquelle d’entre vous n’a pas pu se badigeonner le dos étant seule sur la plage abandonnée ? Si ce produit est commercialisé, on ne collera plus ; le sable ne sera plus attiré par notre peau luisante. Youpi ! Certes, certains dermatologues doutent de l’efficacité de cette boisson antisolaire, mais, l’espoir fait vivre. En attendant, je vais continuer à picoler du jus de carottes à haute dose. Si ça ne fait pas bronzer, ça peut rendre les cuisses roses…

Encore deux produits révolutionnaires. Certes, les plus impatients diront qu’ils ne peuvent pas encore courir chez leur pharmaco, certes les plus patriotes diront que ce sont encore deux sociétés amerloques qui sont sur le coup… mais les plus optimistes, dont je fais partie, diront  avec Gaston Bachelard que :

L’homme est une création du désir, non pas une création du besoin.

Bon je crois qu’avec une conclusion comme celle-ci, vous pouvez méditer au moins toute la journée.

Mona le soleil dans la peau et le cœur. 

Régime sans selle

mona-sans-selle

Mona,
Voilà bientôt dix ans que je suis mariée et toujours pas de chiard à l’horizon. Mon ventre semble aussi stérile que le désert de Gobi. Je désespère. Quant à mon marida, ça lui joue sur le tracsir et le pauvre, il s’est réfugié dans le tiercé. Heureusement, nous partageons un plaisir et chaque weekend on s’enfile (si j’ose dire) plus de deux cents bornes sur nos bécanes. Et on n’amuse pas la galerie avec nos clous de compète. Mon vélo il ferait pâlir d’envie même des pros. Bon, je m’éloigne du sujet comme si le vélo était un dérivatif pour oublier mon tracas. Mona, vous êtes notre dernier espoir. Votre conseil sera pour nous une bouée. Help !
Anna Baulizan

Ma petite Anna,
N’avez-vous pas lu mes conseils ? N’ai-je point déjà dit à plusieurs reprises que le vélo était un destructeur d’abricot et de coucougnettes. En faisant vos périples cyclistes, vous vous êtes esquintés la boîte à têtards et votre husband ses bijoux de famille. Donc pour espérer changer les couches d’un héritier, stoppez immédiatement le vélo ou bien, si jamais vous ne voulez pratiquer un autre sport, changez sa selle. En effet comme le démontre encore une étude de l’Université de San Diego, les poses fesses qui équipent nos bicyclettes sont des tue l’amour. La selle comprime les instruments de reproduction. Donc je vous conseille vivement d’acheter une selle orthopédique

Je profite de l’occasion pour informer chacun d’entre vous que les longues séances de vélo d’appartement aboutissent au même résultat : le tassement du périnée. Conscients des dégâts produits, les fabricants offrent maintenant un large panel de selles adaptées. Un investissement indispensable pour les accros de la petite reine.

Mona rangé son vélo au clou…

Tirer une bouffée

mona-fumeur

Bon, maintenant vous me connaissez, mon pieu est plutôt du genre open-bar et les mecs s’y succèdent pour se loger temporairement entre mes ravissantes guiboles. Après quelques années, je pense en savoir plus sur les bonhommes que nombre de sociologues planqués dans leur burlingue compulsant des tonnes de listings informatiques. De temps à autres, j’utilise cette expérience pour répondre à vos courriers.

Mais ce jour, je me permets de vous relater une de mes dernières nuits sans que vous m’ayez interrogée. Je l’appellerai Florent Tousonrepa. Beau comme un jour sans fin, il me combla dès qu’il tripota ma jarretière. Une nuit que je n’aurais pas oubliée si le gars fier comme un bar-tabac me demanda si je fumais après l’amour. Je luis répondis non sans cet humour viscéral qui colle à ma peau satinée : Je ne sais pas, je n’ai jamais regardé. Mais le mec du haut de sa superbe ne comprit pas et sans mollir (si j’ose dire) alluma une cibiche et se mit à lâcher des volutes dans mon plumard. Je lui fis remarquer que la fumée me dérangeait mais ce mufle continua  à tirer sur sa clope. Sans mot dire bien que la colère me monta au pif, j’allumai la télé reliée à mon ordi et lui envoyai la vidéo qui suit (âme sensible, s’abstenir). Sur mon écran géant, le malotru  (et non le malautrou) ne pouvait manquer mon message. Je vous préviens que c’est gore et que je vous conseille de visionner ce doc loin d’un repas. On y voit un toubib qui fait ingurgiter à un poumon prélevé sur un gros porc (l’animal, je précise) 60 sèches d’affilé. Le résultat est éloquent. Les éponges deviennent grises à l’extérieur et noir à l’intérieur.

Mon voisin de pageot, il est devenu comme un homard mais à l’envers. Il fut tout d’abord rouge comme le crustacé sortant de son bain bouillant puis bleu comme la même bestiole avant qu’elle ne fasse sa trempette mortelle. Le vantard il avait un coup de moins bien et j’ai vite compris qu’il allait gerber son dîner. Aussi je l’ai prié de rejoindre dard-dard (dare-dare pour une femme) les cagoinces afin d’y verser son trop-plein de bouffe. Des bruits d’œsophage symptomatiques me confirmèrent si besoin en était qu’il avait vidé son jabot. Quelques instants plus tard, il revint s’allonger avec une mine aussi grise qu’un ciel de Maubeuge en plein été. Pas un mot mais plus de clope non plus. Manifestement le film l’avait mis k-o, Coco. Bonne fille j’attendis que mon Casanova d’un soir retrouve ses esprits. Après qu’il eut décliné ma proposition de petit déjeuner, je lui indiquai le chemin pour quitter sans encombres ma carrée.

Certes, la méthode peut sembler hard, mais quand c’est pour le bien du gonze, je ne lésine pas sur les moyens. Quelques jours plus tard, il m’appelait pour me dire qu’il avait stoppé le tabac.

Mona des poumons aussi roses que ses cuisses.