J’ai pas le coeur à repeindre la cuisine

Philippe­-Henri Schunk se rendit, un jour de février 1819, à la vente des meubles et collections de M. Petit-Radel, architecte, récemment décédé. Il put y acquérir deux plaques aux noms de Louis XIV et de Louis XIII. Ces plaques venaient des urnes ayant contenu les cœurs embaumés de la famille royale de France. Cherchant à savoir ce qu’étaient devenus les cœurs, il fit la connaissance du peintre Saint-Martin.

Coeurs de Louis XIII et Louis XIV
Coeurs de Louis XIII et Louis XIV


Ce dernier lui expliqua que, durant la Révolution, il s’était rendu, sur invitation de l’
architecte Petit-Radel, à l’ouverture des monuments funéraires royaux. Il était accompagné de Martin Drolling, peintre également.
Les deux artistes n’étaient pas venus par hasard. En ce temps-là on utilisait, pour réaliser la couleur sépia, des « résidus » prélevés sur des momies. Cette matière extrêmement onéreuse s’appelait d’ailleurs la « momie ».
Comme les cœurs des rois avaient été embaumés, ces artistes prendraient dans les urnes de la « matière première » sans avoir à bourse délier.
Petit-Radel offrit à son ami Saint-Martin le cœur de Louis XIV en lui disant : « Tiens, prends celui-là, c’est le plus gros ». Il lui donna également le cœur de Louis XIII. Il semble avoir longtemps conservé intacts les cœurs ; cependant, il finit par en utiliser une partie.
Sous le règne de Louis XVIII, Saint-Martin restitua les restes du cœur de Louis XIV. Le Roi lui offrit, en remerciement, une tabatière en or. A l’article de la mort, il appela Shunk et lui remit les restes du cœur de Louis XIII qui était beaucoup plus abimé.

drolling cuisine
Intérieur d'une cuisine de Drolling

Drolling, lui, employait beaucoup de « momie », aussi il se servit largement. Il emporta onze cœurs, dont celui d’Anne d’Autriche… Il semble qu’il ait utilisé la totalité des cœurs pour ses peintures.
C’est ainsi que vous pourrez admirer, en vous rendant au Louvre, les
cœurs d’Anne d’Autriche, de Marie Thérèse d’Espagne, de la Grande Mademoiselle, de Monsieur frère du roi, du duc et de la duchesse de Bourgogne… étalés sur une toile qui s’intitule : « Intérieur d’une cuisine » (çà ne s’invente pas), vestige d’une époque troublée et sanglante de l’histoire de France. Comme quoi, les artistes n’ont pas toujours eu … bon cœur !!!
Comble d’ironie, cette œuvre fut achetée, après la mort de Drolling, pour les collections royales.

Enfin, une chose est certaine, le cœur du Régent, Philippe d’Orléans, ne fut pas utilisé par un peintre. En effet :
« Pendant l’embaumement du corps, en 1723, le cœur avait été placé sur une table à part ; un des chiens favoris du Régent, un superbe danois, pénétra en coup de vent dans la salle et avant que les assistants horrifiés aient pu intervenir, il avait englouti le cœur de son maitre. »

Mona, tous ces cœurs m’ont donné envie de rouge. Amenez donc deux verres, je vous sers un Vacqueyras : le Sang des Cailloux

Au fond du trou ?

Oh, faut voir le courrier que je reçois. Vous me faîtes de la peine mes petits loups. Coté chaudière, malgré le temps qu’il fait, vous ne constatez pas d’amélioration. Même avec le starter, vous tournez au ralenti et encore, certains s’en contenteraient. Vous me dîtes qu’à part le tuteur à tomates, vous n’espérez plus rien. Comme je vous l’ai dit, j’suis pas sexologue tous sexes, mais je peux pas vous laisser avec le caramel fondu.

Aussi les gars, je vous invite à essayer encore un truc. Notre bon Auguste rapporte la guérison d’un baron dont le chalumeau était complètement éteint. C’est un de ses collègues, le Dr Tissot qui lui prescrivit ce traitement :

zizi-coitUn jeune baron d’un tempérament fort amoureux s’était tellement épuisé avec des courtisanes, qu’arrivé à l’âge de trente ans ses organes s’endormirent comme frappés de paralysie. Alors on lui conseilla de se marier ; mais ni les douces caresses de sa femme, ni ses violents désirs pour lui prouver son amour, ne purent lui faire retrouver sa virilité. Désespéré de cet état de choses, il alla consulter le Docteur Tissot, qui lui ordonna lé régime suivant :

A six heures du matin, le baron prenait six onces de décoction de quinquina dans laquelle on versait deux cuillerées de vin de Madère ; une heure après, dix onces de lait de chèvre, fraîchement trait, sucré et aromatisé avec quelques gouttes d’eau de fleur d’oranger. A midi, il mangeait un poulet rôti, un verre de vieux bourgogne étendu d’eau ; à la suite du repas, une promenade d’une heure, exercice de la chasse ou de l’équitation. A quatre heures, une seconde dose de quinquina semblable à la première. A cinq heures, un bain froid de dix minutes ; au sortir du bain, nouvelle promenade d’une heure, et repos d’une heure, au retour de la promenade, soit au lit, soit sur un canapé. A sept heures, c’était un souper composé de viandes succulentes et de bon vin de Bourgogne trempé d’eau, puis une promenade à pied ou a cheval d’une heure. Enfin, à neuf heures et demie, avant de se coucher, une seconde dose de lait de chèvre aromatisé avec de l’essence de vanille.

Telle fut la prompte efficacité de ce traitement, ajoute Tissot, qu’au bout de quinze jours, le baron s’écria, lorsque j’entrai chez lui :

« Dieu soit loué et, grâce à vous, mon cher docteur, j’ai retrouvé les signes extérieurs de ma virilité. »

Allez, quinze jours, çà passe vite et …
… Mona tend un développement énorme de votre personnalité… Courage et espérance, mes cocos.

Et pour vous, mes petites chéries, un joli fessier de mec sous la douche…


Manger en posthume

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Louis XVIII à peine installé aux Tuileries, remet en vogue les traditions de table de l’ancien régime. Obèse, infirme, le corps déformé par la goutte et rongé de gangrène, le Roi trouve réconfort dans les plaisirs de la table. Il n’était pas Bourbon pour rien !

Il partage nombre de repas avec Jean-François de Peyrus, duc d’Escars. Au cours de ces dîners interminables en tête à tête, ils épuisent les recettes de la gastronomie et n’hésitent pas à en créer : ainsi l’ortolan en cercueil de perdreau et la côtelette d’agneau à la martyre. Pour cette dernière, il faut trois belles côtelettes que l’on ficelle ensemble. Grillées, on ne mange que celle du milieu qui a absorbé les sucs des deux autres. Il ne reste plus qu’à jeter les restes.

Le 8 septembre 1822, les deux commensaux se régalent de truffes à la purée d’ortolans. De retour chez lui, le Duc se couche avec l’estomac un peu lourd. En pleine nuit, il se réveille brusquement. Il sonne. Un médecin est appelé. Ses traitements n’auront aucun effet.

– Le Roi …,vite … que l’on …  voie … si … le Roi … a bien sup …porté…

Ce furent les dernières paroles du Duc. Le Roi fut immédiatement prévenu.

– Je savais bien qu’il avait moins d’estomac que moi, dit le Souverain dans un demi-sommeil.

Mona, voilà deux épicuriens qui méritent le respect. Je débouche Les Contours de Deponcins 2007. Ce Viognier de François Villard leur fera un bel hommage.

C’est mon Jules

Quel lien entre « avoir un Jules » et Marie-Antoinette ?

C’est connu, la jeune Reine a beaucoup de mal avec l’étiquette versaillaise. Madame de Polignac lui est présentée en 1775. Jeune, élégante et gaie, Yolande plaît immédiatement à Marie-Antoinette. Elle apprécie sa légèreté et son insouciance.

polignacyolandePar une belle journée du printemps 1775, dans les jardins de Versailles, Yolande rieuse et charmante au milieu d’un groupe de jeunes gens s’adonne au jeu de barre, quand le destin mène la Reine en ces lieux. S’il faut en croire la comtesse de La Tour-Landorthe, Marie-Antoinette, après avoir d’abord observé le groupe à l’écart, s’approche de Yolande. « Frappée par cette figure angélique, par sa grâce et son air de simplicité, la Reine s’informe de son nom. Alors elle lui parle pour lui reprocher de se montrer rarement à Versailles, en l’engageant à y venir plus souvent, qu’elle la verrait avec plaisir. » Yolande répond sans ambages que son bonheur serait de voir chaque jour sa souveraine, mais la fortune de sa famille ne le lui permet pas. La simplicité de la comtesse séduit la Reine et lui paraît une franchise piquante. Plusieurs fois déjà, Marie-Antoinette a cru trouver l’amitié à laquelle elle aspire tellement. La princesse de Lamballe surtout, dont toute la Cour connaît les malheurs, avait su toucher son cœur compatissant. Mais le lien se distend déjà, sans incident ni rupture, et l’amitié de la Reine pour Mme de Lamballe tiédit un peu plus chaque jour.

Extrait de : Madame de Polignac et Marie-Antoinette par Nathalie Colas des Francs

Elles sont vite inséparables et Yolande devient duchesse et obtient la charge très enviée de Gouvernante des Enfants de France.

C’en est trop. Critiques, ragots pleuvent sur les deux femmes. On leur prêta des relations qui dépassent largement le cadre de la simple amitié. On qualifie Madame de Polignac de « Jules de la Reine ». En effet, elle était la femme du Comte « Jules » de Polignac.

Dès les premiers jours de la Révolution de 1789, la tête de la duchesse est mise à prix. Et pourtant, elle mourra, dans son lit, âgée de 44 ans, à Vienne le 9 décembre 1793 (Marie-Antoinette avait été guillotinée le 16 octobre de la même année). Sur sa tombe, on grava cette épitaphe : « Morte de douleur ». Quant à la Princesse de Lamballe, elle sera massacrée en septembre 1792. « Un sabre s’abat sur son cou. Elle est percée de plusieurs coups de piques. On la dévêt entièrement. Elle reste ainsi deux heures, étalée nue au coin d’une borne, à la risée lubrique de la foule. Un peu plus tard, on lui coupe la tête, on lui arrache le cœur. »

De tout cela, il reste cette expression « avoir un jules », c’est à dire avoir un amoureux…

Mona pas de jules, et vous ?

A tout pichet, miséricorde

est-montefiasconeDans le Latium, au Nord de Rome, autour du Lac de Bolsena, on élabore un vin blanc sur environ 410 ha. Le cépage Trebbiano toscano et la Malvasia donnent un vin à la robe paille qui se boit jeune. Ce vin serait certainement resté dans l’anonymat si son nom n’était pas aussi original : « EST ! EST !! EST !!! di MONTEFIASCONE. »

Sur l’étiquette ci-contre, on peut lire un long texte latin :

Anno MCXI p. Chr. Chr. n. n. praesulem Johannem Defuc, Augusti Henrici V comitem, Romam contendisse in historiis legimus praesulem Johannem Defuc, Augusti Henrici comitem V, Romam contendisse dans historiis legimus. Per longum iter, vini capacissimus ac peritus, Johannis Defuc suavissima vina exquirere in animo habuit. Par iter longum, vini capacissimus ac peritus, Johannis Defuc suavissima Vina exquirere in animo habuit. Eo consilio fidissimum ministrum suum Martinum praemisit ut, quodcumque locum ubi primae notae vinum reperisset, in cauponae fronte “EST” conscriberet vel potius “EST! Eo consilio fidissimum ministrum suum Martinum praemisit ut, quodcumque locum ubi primae Notae reperisset vinum, dans fronte cauponae « EST » potius conscriberet vel « EST! EST!!” ubi praesertim illustrem invenisset. EST!! « Ubi invenisset illustrem praesertim. “Montefiascone” cum pervenisset peritus minister sic iucundum vinum invenit ut “EST… EST… EST!!!” merito conscribere statueret. « Montefiascone » cum pervenisset peritus ministre iucundum sic ut vinum invenit « EST … est … est! » Merito conscribere statueret.

Ce qui signifie : « Nous avons lu dedans les chroniques qu’au cours de l’année du Christ de 1111, l’évêque Johannes Defuc se rendit à Rome en qualité de légat de sa majesté, empereur Henry V du Saint Empire. Grand amateur et grand buveur de vin, il avait fermement l’intention de goûter les meilleurs vins au cours du long parcours. Pour cela, il avait envoyé en avant-garde son fidèle échanson, Martinus, avec l’instruction suivante : partout où tu trouveras du vin de bonne qualité, tu devras écrire EST sur le linteau de l’auberge, et EST, EST, lorsque les vins seront vraiment excellents. (Selon la tradition, le premier EST a été écrit à Montepulciano, alors que le deuxième à Orvieto.) Alors que Martinus, grand connaisseur, arrivait à Montefiascone, il trouva le vin si bon qu’il inscrivit : EST… EST… EST ! ! ! »

On raconte également que Johannes Defuc, à son retour de Rome, s’installa à nouveau dans l’auberge de Montefiascone, où il passa tant de jours, de semaines, de mois à boire ce vin sublime qu’il en mourut. Il fut enterré dans l’église locale de San Flaviano. On peut lire cette inscription sur sa pierre tombale : « Ci-git, mon Seigneur, en raison de trop d’Est. » Par testament il légua ses biens à la ville, à condition qu’à chaque date anniversaire de sa mort, une barrique de vin de muscat soit vidée sur sa tombe. Pour fêter l’évènement, une foire aux vins est organisée chaque mois d’août. Ce marché est réputé pour son défilé : les participants sont tous en tenue historique.

Mona, le vin EST tout trouvé. EST ce que vous avez sorti deux verres ; vous EST il agréable de déguster ce breuvage latin ?

Grives de nerf

994851_5165633Dans la collection Bouquins, il existe quelques trésors : le Dictionnaire de la Bêtise en fait partie. Guy Bechtel et Jean-Claude Carrière ont relevé nombre d’erreurs de jugement et d’énormes bêtises.

Ainsi, le jésuite écossais James Gordon écrivait en 1634 dans Theologia moralis universa :
Une fille de joie peut légitimement se faire payer pourvu qu’elle ne se mette pas à un prix trop haut. Il en est de même de toute fille et de toute prostituée qui fait le métier en secret ; mais une femme mariée n’a pas autant de droits de se faire payer, parce que les profits de la prostitution ne sont pas stipulés dans le contrat de mariage.

Mariez vous qu’ils disaient ! Quant au prix pas trop haut, c’est surement pour être à bonne hauteur des bourses peu garnies des Jésuites.

Et Joseph Péladan dans la science de l’amour énonçait une vérité que l’on a peut-être un peu oubliée :
Coucher avec une femme ne suffit pas pour l’inonder de la clarté et la doter d’un cerveau.

Quant à Mantegazza, il déclarait en 1911 :
La femme a été peu ou mal étudiée. Nous avons des monographies complètes sur le ver à soie, sur les hannetons et sur les chats ; et nous n’en avons pas une sur la femme.

On n’en pas non plus sur les cons (si j’ose dire)…

cuisseVous savez bien, ma chère Mona que ce n’est pas moi qui sortirai des bêtises comme çà… Comment ? Ah bon rien. Tant mieux ; débouchons donc le Clos des Grives 2004 du Domaine Combier, un vin rouge de Crozes Hermitage qui a une robe superbe, de la cuisse, qu’en a dans le corsage et sa chute de rein en fait un véritable ouvre-cuisses. Quoi, qu’est ce que j’ai dit, Mona, qui vous empêche d’amener deux verres ? Oh, vous êtes pas simple, vous les filles. Allez, allez, venez, j’ai soif…

Sortie de Saint-Cyr

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Durant la terreur de 1793-1794, la guillotine fonctionnait à plein régime. Le moindre comportement jugé contre-révolutionnaire vous emmenait directement à l’échafaud. La Commune de Paris dans un arrêté municipal obligeait les citoyens portant un nom emprunté aux tyrans et à la féodalité à changer de patronyme. Ainsi les Lecomte, Lempereur, Baron… durent s’exécuter (si j’ose dire). Or un certain Monsieur de Saint-Cyr fut traduit devant le tribunal révolutionnaire. Le président lui demande son nom :

– Je me nomme de Saint-Cyr, répond l’accusé
– Il n’y a plus de noblesse, réplique le président
– Alors, je m’appelle Saint-Cyr
– Le règne de la superstition et des saints est révolu, lance le président
– Je m’appelle donc Cyr
– Mais enfin citoyen, la royauté a été définitivement abolie
– Puisque je n’ai pas de nom, j’échappe à la loi car je ne suis qu’une abstraction. Or vous ne trouverez aucune loi condamnant une abstraction ; je dois donc être acquitté.

Le public applaudit et demande la grâce de Saint-Cyr. Le président du tribunal se range à la demande du peuple et relaxe le prévenu :
– Citoyen Abstraction, tu es invité à faire choix d’un nom bien républicain si tu ne veux passer pour suspect. La séance est levée.

Mona pas changé de nom, et vous ?

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En ce jour, nous nous souvenons que Louis XVI fut guillotiné le 21 janvier 1793. Il avait 38 ans.  Sur l’échafaud, il avait dit : « Je souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des Français. » Qu’il en soit ainsi.

Police se gourre

Un de mes amis retraité m’a raconté l’aventure qui lui est arrivé il y a peu :

« Depuis que je suis à la retraite, je m’ennuie un peu. Alors, l’autre jour, je suis allé me promener en ville et je suis entré dans un magasin, pas pour acheter, juste pour regarder ….
Lorsque j’en suis sorti, il y avait un policier qui commençait à rédiger une contravention pour temps de stationnement dépassé.
Je me suis rendu en courant auprès de lui en disant: « Allons, Monsieur l’agent, soyez sympa, je suis jeune retraité »  …

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Il m’ignora et continua à écrire.
Alors mon sang n’a fait qu’un tour. Je l’ai traité de gros débile. Il m’a regardé et a commencé à écrire une autre contravention, parce que les pneus étaient soi-disant trop usés.
Alors, je l’ai traité de tête de lard. Il finit la deuxième contravention et la plaça sur le pare-brise avec la première.
Il commença ensuite à en rédiger une troisième pour injure. Et c’est là que j’ai commencé à le traiter de tous les noms, du style : saloperie de flic, poulet aux hormones, chien galeux, homme des cavernes, singe en uniforme, etc. …. Il rédigeait PV sur PV.
Personnellement, je m’en foutais un peu : j’étais venu au centre commercial en bus. Mais depuis que je suis à la retraite, j’essaie de trouver des trucs sympa pour m’amuser.
C’est vrai, quoi, c’est important de trouver des occupations à mon âge. »

Mona basourdie par ce vieux c..  : c’est ma bagnole. J’en ai pour plus de 500€

Ovaire jouir et nuit

C’est encore notre bon Auguste qui tient le crachoir aujourd’hui. C’est devenu un copain. Il a écrit tellement de choses savoureuses que nous ne voudrions pas être les seuls à lire ces bonnes pages. Notre ami Auguste va vous expliquer comment il faut faire pour tirer (si j’ose dire) le bon numéro : garçon ou fille au choix avec Auguste. Alors lisez avec attention, exécutez et dîtes nous dans 9 mois si pèpère Debay il voit juste… En attendant, je comprends pourquoi je n’ai eu que des garçons. Vous m’imaginez en train de me nourrir de potage, épinards et en plus, sans vin… et çà pendant 25 jours…

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ALIMENTATION ET RÉGIME PROPRES A LA DÉTERMINATION MÂLE OU FEMELLE.

Procréation mâle : Dans un mariage où les procréations sont ordinairement femelles, il faut, pour obtenir un garçon, que les deux époux se soumettent au régime suivant :

Régime de l’homme. Pendant vingt ou vingt cinq jours, l’homme prendra exclusivement des aliments substantiels et azotés : bifteck, rosbif, côtelettes, gigot de mouton, chevreuil, gibier noir, etc. Ces viandes sont d’autant plus réparatrices et stimulantes qu’elles contiennent plus d’osmazome. Il devra se livrer à des exercices physiques propres à augmenter l’activité des fonctions nutritives. La natation, les bains de mer ou de rivière, en été, sont un précieux moyen qu’il ne doit pas négliger. S’il est d’un tempérament très lymphatique, si sa constitution le rend tiède en amour, il devra, vers le quinzième jour de son régime, user de quelques aliments réputés aphrodisiaques, la truffe, par exemple, la morille, le homard, les écrevisses, le poisson ; enfin, deux verres par jour de l’hypocras aphrodisiaque indiqué au formulaire. La flagellation est aussi un puissant moyen d’excitation génitale, dont on pourra se servir au besoin. Pendant toute la durée de ce régime, l’homme devra se priver de tout plaisir amoureux.

Régime de la femme. La femme suivra un régime opposé. Elle se nourrira de soupes, de potages maigres, de viandes blanches, agneau, poulet, etc.; d’aliments féculents et mucilagineux, tels que vermicelle, semoule, tapioca, macaroni, carottes, navets, laitues, petits pois, épinards et toute espèce de légumes. Elle fera usage de boissons aqueuses et rafraîchissantes, telles qu’orangeade, limonade, eau de groseilles, émulsions, etc. Elle prendra des bains entiers, plutôt chauds que tièdes, et gardera, autant que possible, le repos.

Après vingt ou vingt-cinq jours de ce régime, les époux choisiront, pour se rendre le devoir conjugal, la veille ou le jour même de l’apparition des règles, car c’est à cette époque, assurément, que la fécondation est plus certaine. Pendant l’accomplissement de ce devoir, l’homme déploiera toutes ses puissances affectives et génitales, c’est à dire toutes ses forces physiques et morales réunies, et arrêtera sa pensée sur le sexe de l’enfant qu’il veut procréer. La femme, au lieu de tressaillir sous cette brûlante étreinte, devra attendre la fécondation dans le recueillement, et fixer également sa pensée sur les attributs du sexe mâle.

Procréation femelle : Dans le mariage où la procréation mâle prédomine, les deux époux devront suivre le régime suivant :

Régime de l’homme. Sa nourriture sera exclusivement tirée des aliments hydro-carbonés, c’est à dire exempte d’azote. Potages maigres, macaroni, riz au lait, épinards, laitue et toute espèce de légumes verts. Il pourra néanmoins se permettre l’usage des viandes blanches. Ses boissons devront être rafraîchissantes, aqueuses, diurétiques : les limonades, l’eau de groseilles, les émulsions d’amandes, l’eau pure. Il se privera complètement de vin et de boissons alcoolisées.

Régime de la femme. La femme suivra le régime contraire. Elle usera d’aliments stimulants et nutritifs, de boissons excitantes, et prendra un exercice modéré.

Après vingt à vingt-cinq jours, les époux choisiront la veille ou le jour même de l’apparition des règles pour opérer l’acte générateur. L’un et l’autre, pendant l’embrassement vénérien, arrêteront leur pensée sur le sexe qu’ils désirent procréer.

Tels sont les moyens hygiéniques et physiologiques qu’offre l’art de procréer le sexe qu’on désire. Dans la majorité des cas, ces moyens bien dirigés ont couronné l’attente des époux ; et, quand le succès n’a pas eu lieu, c’est sans doute parce que le régime avait été mal observé d’un côté ou de l’autre.

CONSEILS AUX FEMMES.

Si l’on rencontre des femmes trop amoureuses, il y en a beaucoup plus qui pèchent par l’excès contraire, et mettent une indifférence, une frigidité dans l’accomplissement du devoir conjugal, à glacer un mari qui en est quelquefois intérieurement scandalisé. Pour peu que cela se renouvelle, celui-ci va chercher aux bras d’une maîtresse le désir amoureux qu’il n’a pu trouver chez sa femme. De là, l’éloignement, l’abandon, les reproches, les chagrins, les brusqueries et tous les désordres qui s’ensuivent.
L’homme est brutal, c’est vrai : sans s’inquiéter de l’état physique et moral dans lequel peut se trouver sa femme, il veut, il exiger qu’on lui accorde ce qu’il désire. Un refus ferait naître sa mauvaise humeur et parfois un orage !…

O femmes ! Suivez ces conseils : cédez aux besoins de votre mari pour mieux vous l’attacher. Malgré votre aversion momentanée pour les plaisirs qu’il sollicite, efforcez-vous de le satisfaire, agissez de fuse et simulez le spasme du plaisir : cette innocente supercherie vous est permise lorsqu’il s’agit de s’attacher un mari. Croyez-moi, accordez de bonne grâce et sans hésiter ce qu’on exigerait de force. Vous le savez, hélas I l’homme, embrasé de désirs, est fougueux, parfois brutal !… Ayez le bon esprit d’éteindre dans vos caresses les ardeurs de cette fièvre génitale : c’est le seul moyen de vous débarrasser de ses importunités.
O femmes! Suivez mes conseils, ils vous assureront la paix et peut-être le bonheur dans le mariage

CONSEILS AUX HOMMES.

Messieurs les maris, qui tenez à conserver l’estime de votre femme, soyez, a votre tour, moins despotes dans vos volontés. Avant d’exiger en maître ce que votre appétit convoite, roucoulez en amoureux. Consultez son état physique, ses dispositions morales; respectez les jours néfastes ; ne l’importunez pas de vos désirs dans ces moments d’agacement nerveux où l’âme est triste et les sens sont peu disposés au plaisir. Lorsque vous voyez indifférence et répulsion, soyez assez sages pour remettre à plus tard. N’emportez jamais de force et brusquement ce qu’on vous refuse ; car, prenez-y garde, la femme, irritée, peut aller chercher aux bras d’un amant ce qu’elle ne trouve pas dans son mari. Réfléchissez-y, messieurs, ce point mérite toute votre attention.

Soyez toujours aimables auprès de vos femmes; provoquez avec douceur et tendresse l’éveil de leurs sens endormis ; charmez d’abord leurs oreilles par les notes harmonieuses du langage d’amour; employez simultanément les excitants de l’âme et du corps, et quand, par vos caresses et vos délicieux préludes, vous aurez dissipé l’indifférence et allumé leurs désirs, oh ! alors vous n’aurez plus à vous plaindre de leur froideur.

Merci, Colette. Bon Mona, tout çà c’est gentil, mais çà m’excite les muqueuses. Allez sortez donc deux verres, on va boire un Saumur-Champigny fabuleux : Le Clos Rougeard les Poyeux 2002 : un vin d’anthologie qui déclenche en moi tellement de choses que …..

Dentesque

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Une étude menée par l’Université de Laval au Québec, tendrait à démontrer que le vin rouge, et notamment les polyphénols contenus dans le vin, diminue le risque d’abcès parodontal qui peut occasionner la perte des dents. L’abcès parodontal est la principale cause de perte des dents chez les adultes. Cette maladie, rare chez les enfants, est la conséquence de l’accumulation de tartre à la base des dents. Le premier stade est la gingivite (inflammation des gencives) qui, si elle n’est pas soignée, peut provoquer la destruction des tissus et de l’os entourant la dent. L’abcès parodontal et la gingivite concernent environ 65 % des Américains de plus de cinquante ans.

« Nos conclusions démontrent que les polyphénols contenus dans le vin rouge ont des propriétés antioxydantes puissantes », concluent les chercheurs québécois.

Et pendant ce temps là, en France, on diabolise le vin. Alors si c’est pas par plaisir, buvez au moins un peu de vin pour vos quenottes. Cà vous évitera le supplice de la roulette



Mona de belles dents. Merci Monsieur le vigneron.