Ça… mes cœurs

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Sam Daiprime semble abattu dans les lignes qu’il m’a adressées. Sa femme vient de lui annoncer tout cru qu’à dater de ce jour et de cette nuit, elle ne l’autoriserait plus à envoyer son petit gladiateur dans sa fosse aux ours. En un mot, ce pauvre Sam n’avait plus qu’à se la rouler et à se la mettre sur l’oreille. Le malheureux se voyait comme dans un cauchemar passer ses nuits sur la béquille. Mais Maman était inébranlable (si j’ose dire), elle considérait que Sam ayant fêté son 50ème anniversaire, il était dans la tranche d’âge la plus affectée par les accidents cardiaques. Emma Daiprime affirmait que la gymnastique nocturne pouvait être fatale au palpitant de son mari. Ne se voyant pas si tôt toute vêtue de noir, elle était sure que fermer à double tour sa tirelire, c’était pour le bien-être de son husband (si j’ose dire).

Ma chère Emma, c’est une femme qui vous parle. Moi Mona, je dois vous dire que dans mon plumard, j’ai en eu des gonzes de tout âge. Alors vous pouvez me faire confiance, j’en connais un rayon sur les cinquantenaires. Et je vous le dis : vous faîtes erreur. D’ailleurs, les cardio sont unanimes. La culbute sur matelas est plutôt bonne pour la santé du cœur. Selon certains toubibs cette activité protégerait le muscle cardiaque. En effet, les allers et retours sont une très bonne activité physique. Chaque galipette, c’est l’équivalent de 20 mn de jogging. De plus, dans notre société stressante, une bonne crampette rend plus zen. Pour bien dormir, pour oublier ses soucis, une bonne partie de jambes en l’air, il n’y a rien de tel. Alors pour que votre Sam conserve la forme, ouvrez régulièrement votre cage d’amour à son petit oiseau.

Allez mes petits chats, je vous embrasse. 

Mona un cœur de jeune fille. 

Turlut…utu

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Aïe, aïe ! Je vous dis que ça. J’ai reçu un courrier de Juste Incoup qui m’a posé question (alors que c’est lui qui m’a posé une question, vous dire que c’est complexe). Dois-je y répondre ? Si oui, comment répondre ? Mais vous connaissez mon courage, mon audace, je ne me dérobe (ou dépantalone selon) jamais devant l’obstacle. Il faut dire sans me faire gonfler mes chevilles de jeune fille que question délicatesse, tact, sensibilité et finesse, vous aurez un mal fou à trouver mieux que votre Mona. Mais je ne vais pas vous faire patienter plus longtemps, je vous livre tout de go l’intégralité de la missive sans aucune censure.

Ma chère Mona,
Je viens de me marier avec Nicole Niclou devenue Nicole Incoup par le fait. Etant née à Saint-Claude (Jura) ma jeune épousée a des dispositions naturelles fort utiles pour enjoliver nos longues soirées au coin du feu. Ai-je besoin d’être davantage explicite ? Mais la lune de miel passée, Nicole mastique de moins en moins mon biberon et ne boit que très rarement au goulot. Et même la semaine dernière, alors que je sollicitais ses services buccaux, elle me lâcha en pleurant : ton jus d’homme, c’est dégueulasse, ça un tel mauvais goût qu’à chaque fois je suis proche de gerber. Alors maintenant, ce sera sans moi. Plus de gâterie pour ton Popaul cracheur !
A ces mots, y’a pas que mes bras qui sont tombés, si vous voyez ce que je veux dire.
Heureusement hier soir, ma chère Mona, j’ai trouvé sur Internet un produit qui donnerait des arômes de fruits exotiques au jus d’Eros pour enchanter les dames. Vous qui jouissez (si j’ose dire) d’une solide expérience, connaissez-vous ces capsules et quel est votre avis ?

Avouez mes petits poulets qu’on rentre dans l’intime. Pourquoi, Juste, n’avez vous pas téléphoné à Brigitte Lahaie, spécialiste s’il en est. C’est juste, non ? Bon, ceci étant dit, je me jette, comme dirait Nabilla, «à l’eau» qui elle, parle peu comme ces bimbos qui ont souvent la bouche pleine.

Bien qu’étant expérimentée, comme vous avez eu la gentillesse de le souligner, je ne suis pas grande consommatrice de liqueur d’amour. Aussi ma réponse ne s’appuiera que sur des études extérieures. Et je dois vous dire que les spécialistes ne sont pas d’accord. Si j’en crois la sexologue Catherine Solano, le goût de la rosée d’amour pourrait se modifier en fonction de l’alimentation. Ainsi elle encourage les mâles à manger de l’ananas, des agrumes et à boire du thé vert pour améliorer leur potage popaulien… A l’inverse, pour Gérard Tixier, également sexologue, l’influence des aliments sur le goût de la semence est un mythe.

Bon, vous imaginez bien, mon Juste, que moi qui ne suis ni toubib ni sexologue, je ne me permettrai pas de trancher (il est vrai que j’aurais pu employer un mot moins agressif). Alors je vous invite à bouffer quelques cachetons, à consommer des fruits, à boire du thé et demander à Nicole une nouvelle douceur.
Si ce traitement vous donne satisfaction, ayez la bonté de reprendre votre plume (si j’ose dire) pour informer nos chers lecteurs. En accomplissant cette mission, vous rendrez un service incommensurable à l’humanité. Et qui sait si vous ne serez pas sur la prochaine liste des rubans rouges. La France réputée dans le monde pour ses avaleuses de sabres poilus vous devrait bien ça. Si, si !

Mona pompier, bon œil !

Tout feu, tout femme

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Jean Suicifoux me confesse dans un courrier très attendrissant, être follement amoureux d’une jeune fille, bien sous tous rapports. Mais cette dernière semble sourde à ses avances et ne répond à aucune d’elles. Rongé par la flèche de Cupidon, Jeannot se dessèche sur pied comme une herbe de la savane en plein cagnard. Et la belle reste froide comme un glaçon barbotant dans un verre de whisky pendant que Jean lui lance son regard de veau ou de poisson frit.

Ne vous moquez pas braves gens ; ce regard idiot de l’emmouraché, nous l’avons tous connu. En tout cas, je l’espère pour vous. Quand Eros vous a catapulté sa flèche dans le fion, vous vous moquiez complètement de ce que pensaient les autres de votre attitude. Car dans ces moments là, nous tournons autour de notre cible d’amour comme un papillon tourbillonne autour d’un réverbère maculé de la pisse des chiens du quartier.

Après ces effluves romantiques, place à ma réponse.

Mon petit Jean Suicifoux, chacun doit trouver sa solution. Mais, pour vous aider, je vous livre un truc extrait d’un traité de sorcellerie du XVI° siècle qui conseille à l’homme épris d’une gonzesse qu’a les portugaises du cœur ensablées, de modeler une figurine de cire. Quand la poupée est faite, il faudra y inscrire sur le front le prénom de la bien-aimée et sur les seins, son prénom à soi. Après l’avoir aspergé d’un peu d’eau bénite, le gars plantera quatre aiguilles dans les flancs et le dos de la statuette. Enfin, il la fera fondre au dessus d’un feu en jetant des graines de moutarde et du sel sur le foyer. A mesure que s’élèveront les flammes, l’amour rentrera dans le cœur de la fille.

Bon si ça marche, mon Jeannot, envoie moi une jolie carte postale pour que tout le monde en profite.

Mona pas besoin d’allumer un feu pour enflammer son cœur. 

Si je continue, je ne lèverai pas que les coudes

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Yves Remord appelle au secours. Ses origines bretonnes ont pris le dessus depuis quelques années. Résultat, il boit… et plus que de raison. Il constate que si au début de son addiction, l’alcool augmentait son plaisir lorsque sa bergère lui ouvrait sa boîte à ouvrage, au fil du temps et de l’augmentation régulière des doses de pastaga et de mauvais visky, son gourdin ressemble de plus en plus à une limace ; et plus çà, va moins il tire sa crampette de peur que son salsifis ne réponde pas présent en arrivant sur le green à mémère. Désespéré, Yves me demande quoi faire car, avec sa femme, ils souhaitent un enfant.

Tout d’abord, mon p’tit Yves, un Breton qui boit, çà n’a rien de choquant, je dirais même qu’au cours de ma carrière, je peux compter sur les doigts d’une seule main les Armoricains qui ne fréquentent pas assidument la chopine. Vous dire ! Bon ceci étant posé, je me dois de vous rappeler que l’alcool est considéré par les Bretons et certains autres hommes comme un stimulant voire comme un aphrodisiaque ; or, c’est complètement faux. S’il porte, certes, la responsabilité de nombreuses déflorations et de beaucoup de grossesses inattendues, c’est parce que c’est un anesthésiant qui lève les inhibitions et endort la crainte des conséquences. En ingurgitant des verres, ce qui serait normalement inacceptable devient possible et même jouissif. Les barrières sautent, les élastiques pètent et les fantasmes et l’impudeur prennent le pouvoir. Oubliées la prudence, la peur du scandale, la retenue … Par contre, avec l’excès de boisson, Popaul a du mal à présenter les couleurs et à rester au garde à vous suffisamment longtemps pour satisfaire Madame ; pis l’ivrogne s’endort souvent sur le rôti… En baissant pavillon trop vite et en dessinant des cartes imprécises sur les draps immaculés, vous avez peu de chance de voir un petiot vous empêcher de pioncer la nuit.

Donc mon cher Yves Remord, vous devez dire non aux boissons alcoolisées et pour cela il faut vous faire aider. Allez donc un voir un alcoologue. Si vous n’en trouvez pas autour du Massif Armoricain (ils ont trop peu de patients), n’hésitez pas à aller à la capitale. Ils boivent moins là-bas, mais, ils se soignent quand même. Si, si !

Je n’oublie pas que dans votre courrier, vous me dîtes que votre mégère est un peu rigide (si j’ose dire, excusez-moi) et a du mal à vous sortir le grand jeu sur matelas Dunlopillo. Pour l’aider à se lâcher, proposez-lui un ou deux petits verres avant de rejoindre la chambrée. L’influence éthylique sera bénéfique à votre gymnastique conjugale ; mais attention Yves, pas plus de deux verres, sinon, elle tombera dans les bras de Morphée avant que vous ne lui ayez montré et monté votre petit guignol.

En résumé, Yves Remord : vous arrêtez la picole et vous donnez à votre moitié deux petits verres de gnole avant de lui présenter vos hommages du soir. Si jamais vous n’arrivez pas à stopper l’alcool, déménagez et cherchez une région où les tentations de pitanche seront assurément moins présentes qu’à Rennes, Brest ou Lorient…

Allez bon courage et quand vous aurez bombé la guérite à Madame et que vous aurez un lardon, envoyez-moi des dragées.   

Mona toujours bu avec Modération et Lépicurien. Kenavo

Je vous adresse mes voeux de Rennes

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Décidément mes petites poulettes, vous faîtes appel à Tata Mona pour des sujets de plus en plus variés. Un peu comme si elle était l’Encyclopédie Universelle. Aujourd’hui, c’est Marie Toimafille qui m’envoie quelques lignes de sa Bretagne natale. La pauvresse m’y annonce qu’elle doit se marier prochainement et qu’elle voudrait une cérémonie tout ce qu’il y a de plus traditionnel mais avec un chic à faire crever de jalousie ses cousines boutonneuses et grassouillettes. Sa question porte sur le cortège lors de l’entrée dans la salle des mariages.

Alors là, ma petite Marie, pas de problème. Il suffit de se plonger dans la Baronne Staffe. Dans ce journal, je vous ai déjà gratifié de ses conseils en matière de fiançailles. Alors poursuivons l’aventure avec le marida. Tout çà est d’une logique !

Le cortège se forme : la mariée au bras de son père ; le marié avec sa mère ; la mère de la mariée conduite par le père du marié ; les demoiselles et les garçons d’honneur ; les témoins et les dames avec lesquelles ils sont venus en voiture.
La mariée a pris le bras gauche de son père, toutes les dames doivent prendre le bras gauche de leur cavalier, alors même que celui-ci aurait l’épée au côté, en cette circonstance seulement, pour l’harmonie. Et vice versa : si son père est un militaire, l’épousée s’appuie sur son bras droit et toutes les autres femmes suivent son exemple, quand bien même les cavaliers seraient en habit.

Donc, le plus important à retenir : si votre père aime le clairon et sort son pantalon de garance, en flanquant sur son coté gauche son aiguille à tricoter les côtes, il vous faudra vous accrocher à sa paluche droite. Par contre, si Papa préfère la musique de chambre, les pantalons de tergal et abomine les broches à bide et les marchands de mort subite, il vous faudra lui attraper son bras gauche. A noter que tous les sbires qui vous suivront devront se calquer sur le duo que vous faîtes avec votre géniteur. Une, deux, une, deux… A la sortie, une fois que vous vous ressortez la bague au doigt (avant plus en soirée, j’espère pour vous, si votre gigolo n’est pas trop bourré), c’est au bras de votre futur ouvreur de tirelire, que vous pavanerez. Même chose, s’il est bidasse, bras droit ; dans tous les autres cas, bras gauche…

Voilà le travail, Marie. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne bourre et kenavo.

Mona pas mangé de galette depuis longtemps et Bevet Breizh.

Mon chien fait oie, oie !

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Les filles, je suppose que vous avez le même problème que moi. A quelques jours de Noël, c’est à moi que revient la lourde charge de penser le repas de réveillon. Pendant que les mecs se la coulent douce, il me faut choisir. J’hésite entre une oie ou un canard gras, sud-ouest oblige. Et cette brave bête est-elle encore en train de cancaner ? En fait soyons précis, si je choisis le canard, il est juste de dire qu’à ce jour, il cancane encore ; mais l’oie elle, elle ne cancane pas, elle cacarde. C’est un cri plus puissant qui permettait aux anciens d’utiliser les oies comme gardiennes. De nos jours, les paysans vous diront que ce palmipède vaut bien un chien pour prévenir le danger. D’ailleurs, rappelez-vous les oies du Capitole : au IV° siècle avant JC, alors que les barbares sont prêt à envahir Rome. les oies cacardent et les soldats romains sont réveillés et repoussent les assaillants.

Cancaner, par contre, peut aussi signifier répandre des propos malveillants ou même danser le cancan. Avouez que c’est moins noble.

Aussi, sans hésitation, je cuisinerai du canard cette année.

Mona fait son choix. Et vous ?

Que de cheval !

Le sujet que je vais aborder ce matin est sujet à polémique, j’en suis consciente. Mais je ne peux rester sans réagir à la lettre de Brigitte Barchaud qui m’a adressé un courrier virulent sous prétexte d’une pétition pour interdire la viande de cheval. Le texte n’est qu’un ramassis d’injures à l’adresse des hippophages.

Tout d’abord, je trouve votre façon de faire inique (et non hi-hippique, hourra). L’insulte n’est pas un argument.

Certes, je comprends que l’on veuille défendre le cheval, la plus noble conquête de l’homme. Cependant, Brigitte, il est bon de vous rappeler l’Histoire. Si les hommes préhistoriques chassaient le cheval pour s’en nourrir, si les grecs, les romains… en faisaient élevage pour les manger, avec l’ère chrétienne, la consommation de viande de cheval a fortement diminué au profit des autres viandes d’élevage. Pourquoi ? Parce que cette viande était consommée au cours de cérémonies païennes mêlant sacrifices humains et banquets pantagruéliques. Aussi l’Eglise, pour en finir avec ces pratiques, interdit la consommation de viande de cheval. Il fallut attendre 1866 pour que la première boucherie chevaline ouvre ses portes à Paris. Mais c’est durant le siège de 1870 que cette viande va se révéler fort utile. Et pour cause, après avoir abattu tout le bétail disponible, les animaux du zoo, on en vint à sacrifier les chevaux. Cette viande trouva sa place durablement jusque dans les années 1960. Mais avec la disparition du cheval dans les campagnes et le développement de l’équitation et des promenades en forêt, le cheval est de plus en plus considéré comme un animal de compagnie. Et chacun sait que l’on ne mange pas ses amis. Et pourtant, dans d’autres contrées, le chien, le cochon d’Inde… ne sont vus que comme des aliments pendant que nos bichons et chiwawas sont élevés dans le luxe de niches dorées et enterrés au cimetière d’Asnières au cotés de Barry ou de Rintintin.

Alors, même si je ne suis pas une consommatrice de cheval plus par habitude que par principe, je vous rappelle, Mademoiselle Barchaud, que la viande de cheval fut utilisée pour des raisons économiques. Moins chère que le bœuf, elle fut encouragée par savants et docteurs pour permettre aux moins fortunés d’avoir leur apport en protéines. Et d’ailleurs encore de nos jours, les rares boucheries chevalines en activité sont situées dans les villes ou arrondissements de Paris plutôt populaires.

Alors Mademoiselle Barchaud, votre dure lutte est surement noble ; mais quand sa gamelle est assurée, on peut se permettre des combats que d’autres n’ont pas les moyens de mener.

Brigitte Barchaud, je ne suis pas à cheval sur les principes, mais convenez-en, un peu de courtoisie et de politesse aurait faciliter nos relations.

Mona pris le mors aux dents !

Mona mobile

Votre journal devient mobile

Quand on pense à Léonard de Vinci, on pense peinture, Joconde. Et pourtant, sur plus de 13.000 pages, ses travaux scientifiques sont pour le moins impressionnants. Génial touche à tout, il est considéré comme l’inventeur de mécanismes à manivelle comme la machine à tailler les vis de bois, des ailettes pour les obus de mortier, un canon à vapeur9,13, le sous-marin, plusieurs automates, le char de combat, l’automobile, des flotteurs pour « marcher sur l’eau », la concentration d’énergie solaire, la calculatrice, le scaphandre à casque, la double coque ou encore le roulement à billes.

Il dessina des machines volantes, des sous-marins, un parachute…

Avec un tel héritage, je me dois d’être à la pointe du progrès. Aussi, j’ai le plaisir de vous annoncer que grâce à un lecteur de ce blog, Aurélien, votre journal préféré dispose d’une application sur Apple. Si vous êtes équipé(e) d’un Iphone, voici le lien http://itunes.apple.com/fr/app/iepicurien/id455973496?mt=8

 Mona pas de mots pour le remercier. Bises à Aurélien.

L’amer Noël

Mon beau sapin

Mes petits chats, Lépicurien et moi, on vous souhaite une bonne et heureuse année 2011.

Bon, en ce jour de reprise, il faut que je vous confie (de canard) la dernière du boss. Chaque année, on avait l’habitude de faire un joli sapin au bureau.  Or cette fois, rien. Vous savez que je ne me plains pas souvent. Mais là, le Boss, il va un peu loin. Il dit qu’à cause de la crise économique, les entreprises doivent faire des économies. Il a décidé de ne pas faire l’arbre de Noël.
Et comment vais-je lui faire son cadeau au grand homme ? Moi, j’ai besoin de symboles. Aussi j’ai décidé de faire le sapin. Que pensez vous du résultat ?

Lépicurien a trouvé l’idée excellente. Il a même ajouté que crise ou pas crise, il n’y aurait plus jamais de sapin de Noël dans l’entreprise. « Inutile de détruire la forêt« , m’a-t-il confié.

Mona pas mis de boules, faudrait pas exagérer ! Je veux bien être sapin, mais pas sapine.

En attendant, les gars, j’ai fait un cauchemar le jour de Noël :

Six verres sales m’étaient comptés

Comme chaque année, à l’approche de Noël, je suis excitée. Que vais-je offrir à Mon Lépicurien de patron, cet homme admirable qui a tout sur tout….Après de longues recherches, j’ai opté pour une magnifique carafe originale et dont je suis sure qu’il ne la possède pas actuellement. Cet objet est magnifique.


Mais il y a un hic, le prix est gastronomique, comme dirait un de mes amis, cuisinier de son état. Pour cette splendide carafe en forme de coeur, il faut débourser 2500€, ce qui est largement au dessus de mes moyens. Aussi, j’en appelle à votre générosité. Pour que mon Lépicurien soit gâté à Noël comme il le mérite, je lance une grande souscription nationale (voire internationale). Alors, mes cocos, envoyez moi ce que vous pouvez (et voulez).

Et quand Lépicurien me servira du vin, j’aurai une pensée émue à votre endroit (et derrière si affinités).

Mona tend sereinement.

Une remarque, quand même, Monsieur l’artiste, pour verser du vin avec une carafe de ce prix, vous auriez pu choisir un verre plus joli. Je  me vois mal me servir de ce bel objet pour remplir un verre ballon… Quant à être raffiné, soyons le jusqu’au bout… et puis, on est plus à 50€ près.