Garçon, dieux verres d’ambroisie, deux…

Le Festin des Dieux de Jan van Biljert (1630) Musée Magnin
Le Festin des Dieux de Jan van Biljert (1630) Musée Magnin

Dans certaines envolées lyriques de la littérature bachique, nombre de vins sublimes sont comparés à tort à l’antique Ambroisie. Or sur le Mont Olympe, c’est le « Nectar » qui était la boisson des dieux [1] et « l’Ambroisie » était leur nourriture. La confusion semble due au cépage Malvoisie qui fut très réputé dès le XV° siècle[2] et fut très à la mode au XIX° siècle.

Pour nous, l’ambroisie est malheureusement plutôt connue comme une plante envahissante. Avec mildiou, phylloxéra, oïdium qui frappèrent la vigne au XIX° siècle, quelques graines d’ambroisie se glissèrent dans la sinistre invasion venue des Amériques. L’ambroisie est une plante pionnière des zones non-cultivées. Cette proche de l’armoise colonise sournoisement, depuis le Midi,  le reste de la France. C’est fin août qu’elle largue son pollen qui provoque moult allergies. Au Canada, on l’appelle  » l’herbe à poux » et on risque une amende si elle n’est pas arrachée dans un jardin.
Après vous être débarrassé de cette plante qui se cache dans vos haies ou friches …  dégustez donc un verre de vin[3]. Même si ce n’est pas du nectar, vous l’apprécierez.

Mona-mbroisie à moi … c’est vous !!!!

[1] Zeus (Jupiter), Héra (Junon), Poséidon (Neptune), Arès (Mars), Hermès (Mercure), Héphaïstos (Vulcain), Athéna (Minerve), Apollon et Artémis (Diane), Hestia (Vesta), Déméter (Cérès), Aphrodite (Vénus), Dionysos (Bacchus) et Hadès (Pluton).
[2]Au XVème siècle, le duc de Clarence, frère du roi d’Angleterre Edouard IV qui l’avait condamné à mort, choisit pour supplice d’être noyé dans un tonneau de malvoisie.
[3] Et si vous goûtiez un vin de Malvoisie : en Italie, par exemple, la Malvasia di Lipari est sublime

En Medoc, 57+1 = 60+1

1er-crusC’est par un décret impérial du 8 mars 1853, qu’est décidée la tenue à Paris d’une Exposition universelle où seraient exposés des produits agricoles et produits industriels. Pour sélectionner les meilleurs vins, Napoléon III demande à chaque région viticole d’établir un classement. C’est à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux qu’est confié le dossier pour le département de la Gironde.

A cette occasion, en 1855, année de l’ouverture de l’Exposition, furent listés, essentiellement sur des critères de prix de vente, 58 vins rouges du département répartis comme suit :

· Quatre premiers Grands Crus

· Douze seconds Grands Crus

· Quatorze troisièmes Grands Crus

· Onze quatrièmes Grands Crus

· Dix-sept cinquièmes Grands Crus

Ce palmarès est celui des “ vins rouges classés de la Gironde ” puisque 57 de ces crus sont sis en Médoc et un seul en Graves (Haut Brion), on l’appelle généralement et abusivement “Classement des Grands Crus du Médoc”.

Depuis lors, quelques changements sont advenus :

. Par la grâce de la révision de 1973, les « quatre » premiers sont maintenant « cinq » via la promotion de Mouton-Rotschild.
. Quant aux douze seconds, ils sont devenus quatorze ; certes Mouton a disparu de cette classe, mais l’immense Léoville s’est scindé en Léoville Barton, Léoville Poyferré et Léoville Las Cases et Pichon se décline en deux : “Baron ” et “ Comtesse ”.
. Les troisièmes sont toujours quatorze dans un statu quo virtuel : Dubignon a disparu, Cantenac-Brown est apparu.
. Les quatrièmes passent de onze à dix, un des deux Pouget a été absorbé par ses voisins.
. Les cinquièmes passent de dix-sept à dix-huit grâce à Batailley, dédoublé en Batailley et Haut-Batailley.

C’est comme cela qu’en un siècle et demi, l’on est passé de 57+1 à 60+1.

Pour mémoire, en 1855, furent également classés 27 vins liquoreux de la région de Sauternes, dont 10 à Barsac :

.Un premier Grand Cru supérieur

. Onze premiers Grands Crus

· Quinze seconds Grands Crus

Mais c’est une autre histoire…


Syrah

syrahBien que couvrant une petite surface en Vallée du Rhône Septentrionale, lorsqu’elle est issue de Côte-Rôtie, d’Hermitage, Saint Joseph, Cornas… la Syrah joue dans la même cour que les plus grands vins de Bourgogne ou de Bordeaux.

Facile à travailler, elle demande à être guidée, surveillée, bridée par la main d’un bon vigneron. On lui a trouvé de lointaines origines  (Shiraz en Perse), mais le plus probable est qu’elle est un cépage local. Devant le succès, elle essaime vers l’Ardèche, la Drôme, la Provence, le Languedoc Roussillon, les Corbières et même le Gaillacois. Certaines rumeurs laissent entendre, que Bordeaux ne serait pas fâché d’en planter pour ses vins de pays (?). Pour analyser ce cépage dans sa région de prédilection, il vous faudra d’abord acheter une bonne paire de chaussure de montagne. De terrasse en terrasse, des pieux en forme de « V » inversé, vous feront découvrir des ceps, arrimés deux par deux, défiant le ciel et sculptant le paysage.
Plus au Sud, vous la trouverez solitaire portant des grains ellipsoïdes d’un joli noir bleuté.

Sur de jolis terroirs et à faible rendement, c’est la grande classe : au nez, tabac, régisse, musc, truffe, humus, cassis, fumé, épices, moka, chocolat, venaison, violette, cerise, framboise… En bouche, profondeur et velouté des tannins. La Syrah « parle de suite au gosier » et au coeur. Elle est cajoleuse. Mais souvent, après 20 ans de cave, on confond les vins de la Vallée du Rhône Septentrionale avec les grands vins de Bordeaux. Est ce parce qu’à une époque, des moûts étaient transportés jusqu’en Aquitaine pour donner de la couleur : on disait « ermitager » son vin.

Massage personnel sur gazon

ball-golfDeux femmes commencent une partie de golf. La première qui vient de frapper sa balle, la voit partir en direction d’un homme qui marche devant elles et le heurte violemment. Elle voit l’homme mettre immédiatement ses mains serrées entre ses deux cuisses et s’écrouler tordu de douleur dans la position  foetale. Immédiatement elle se précipite vers lui et s’excuse. Puis, elle lui explique qu’elle est physiothérapeute et qu’étant responsable et coupable (hum !!) elle se propose, s’il se laisse faire, de tenter de diminuer sa douleur.
– Oooh.. Non. Ce n’est pas nécessaire, tout va aller pour le mieux dans quelques minutes, lui répond le blessé avec un masque de souffrance et les deux mains entre les jambes.
Mais elle insiste pour lui faire un traitement et finalement il se laisse faire. Délicatement elle dégage les mains du blessé d’entre ses jambes, ouvre son pantalon et place les siennes à l’intérieur en le massant doucement. Après quelques minutes elle lui demande :
– Comment vous sentez vous ?
– Toujours aussi mal … mais …
Alors, sans lui laisser le temps d’aller plus loin, elle se penche et lui administre une gâterie buccale jusqu’à ce qu’elle entende :
– Hum, merci, ça fait du bien, lui dit le blessé, mais j’ai toujours aussi mal au pouce !!

La balle, elle est où la balle ?
La balle, elle est où la balle ?

Au golf, une femme rentre au club-house en disant :
Je me suis blessée entre le 1er et le deuxième trou.

D’un canapé où sont vautrés quelques hommes de bon goût, elle entend :
Cà va être dur de faire tenir le pansement à cet endroit là.

En proie à tous les désirs

lamproieC’est vraiment un drôle de poisson ! Toute personne qui ne connait pas la bête et qui se régale dans ce plat, pousse des cris d’horreur et d’effroi en découvrant à quoi ressemble ce monstre sanguinaire et comment il est saigné avant d’être cuisiné

Ce vampire visqueux, limoneux, à la bouche-ventouse, est un vrai plat de roi. D’ailleurs, Henri I d’Angleterre, s’en fit « péter la sous-ventrière ». Mourir d’indigestion n’est pas donner à tout le monde et n’est pas chose commune.

On la nomme « fifre » ou « flûte » en raison de sa forme, « sept trous » ou « sept œil » à cause de ses branchies rondes de part et d’autres de sa gueule.

lamproieDu Val de Loire à l’Aquitaine, la « suce-pierres » ou « suce cailloux  » aspire surtout le sang des autres poissons ; ce qui lui confère cette sapidité qui en fait plus une viande qu’un poisson. La lamproie, parfois si rare en nos contrées, est un véritable fléau dans les grands lacs canadiens : plusieurs centaines de produits toxiques « lamproïcides  » ont été homologués. A quand un transport transatlantique pour ramener ces vilaines bêtes dans nos faitouts.

Pour la cuisiner ne comptez pas sur moi, mais de gentilles mamies ou de jeunes cuistots délurés ont toujours eu la gentillesse de me les préparer… Un Saint-Emilion  ou un Pomerol fera sans problème un compagnon de choix.

Mona. Parce que je le vaux bien

Une Gourmandise

gourmandiseAvec « L’Elégance du Hérisson », Muriel Barbery est devenue une star de l’édition. Je ne vous parlerai de ce livre pas car je ne l’ai pas lu. Mais des aficionados m’ont laissé entendre que ce n’était pas plus mal : des personnages rencontrés dans « Une Gourmandise » se retrouvent chez le Hérisson.

Une Gourmandise est un premier roman récompensé par le Prix du Meilleur Livre de Littérature Gourmande. De quoi vous mettre l’eau à la bouche. Et bien, je n’ai pas été séduite par ce critique culinaire renommé qui, sur son lit de mort, recherche « la saveur ». De courts chapitres qui laissent la parole au critique bien entendu et à ses proches. Souvent les témoignages de ces derniers apportent peu.

Un petit livre qui se lit vite dans le train ou, mieux, sur la plage pour la beauté de son vocabulaire.
Mais comme nombre de restaurants, il ne vous laissera pas longtemps de souvenir de sa table…  des matières.

Mona qui « lisa » ce livre

Une gourmandise de Muriel Barbery chez Folio

Veni, Vidi… vomis

Suétone (1er siècle après JC)  a écrit « La Vie des Douze Césars« , à savoir la vie des empereurs romains de Jules César à Domitien. Voici le portrait de l’un d’entre eux , Vitellius qui règna du 2 janvier 69 au 22 décembre de la même année  :

Vitellius
Vitellius

« Ses vices principaux étaient la gourmandise et la cruauté; il prenait toujours trois repas, quelquefois quatre, car il distinguait le petit déjeuner, le déjeuner, le dîner, l’orgie, et son estomac suffisait sans peine à tous, grâce à son habitude de se faire vomir. Il s’invitait tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre, dans la même journée, et ses hôtes dépensèrent des fortunes pour un seul de ces festins. Le plus fameux de tous fut le banquet de bienvenue que son frère lui offrit : on y servit, dit-on, deux mille poissons des plus recherchés et sept mille oiseaux. Lui-même surpassa encore cette somptuosité en inaugurant un plat qu’il se plaisait à nommer, à cause de ses dimensions extraordinaires, le bouclier de Minerve, protectrice de la Ville. Il fit mêler dans ce plat des foies de scares, des cervelles de faisans et de paons, des langues de flamants, des laitances de murènes, que ses capitaines de navire et ses trirèmes étaient allés lui chercher jusque dans le pays des Parthes et jusqu’au détroit de Gadès. Non seulement sa gloutonnerie était sans bornes, mais elle ne connaissait point d’ heure ni de répugnance, car même durant un sacrifice ou en voyage, il ne put jamais se retenir de manger aussitôt, sur place, devant l’autel, les entrailles et les pains de froment, qu’il arrachait presque du feu, et dans les cabarets, le long de la route, les mets encore fumants ou les restes de la veille et les victuailles déjà entamées. « 

porteurs7311xvAlexandre Dumas m’a fait découvrir un empereur -de 218 à 222- du nom de Héliogabale (ou Elagabal) qui fut plus connu pour ses frasques que pour son pouvoir qu’il laissa, d’ailleurs, à sa mère. Lui passait  son temps en « amusements de tous genres ». Ainsi, il rentra un jour dans Rome porté par quatre femmes entièrement nues. Il engagea un historiographe uniquement pour décrire ses repas. Il faut dire, qu’à l’unisson des grands de cette époque décadente, il dépensait des fortunes. Monsieur aimait beaucoup les pâtés originaux : pâté de langues de paons, de langues de rossignols et de perroquets. Ayant entendu parler d’un oiseau unique en Lydie (région occidentale de l’Asie Mineure, actuellement en Turquie ), il offrit une petite fortune à qui lui ramènerait le spécimen pour le goûter. Extravagant jusqu’au bout, il donnait uniquement des paons ou des perdrix à ses chiens et ses fauves. Il ne buvait jamais deux fois dans le même vase bien qu’ils fussent tous en or ou en argent.
Lassé, le peuple envahit son palais ; et c’est dans les latrines qu’il fut assassiné. Pas de pot, si j’ose dire !! Son corps fut ensuite traîné dans les rues de Rome, dépecé, avant de finir dans le Tibre.

O tempora, o mores !!

Le roman du Camembert

camembert-3Le Camembert tire son nom d’une commune de l’Orne, du canton de Vimoutiers, où dit-on, l’inventa  au cours de la Révolution, une fermière appelée Marie Fontaine épouse HAREL. Son origine, mais sous une forme différente, est plus lointaine. En effet, un siècle plus tôt, les archives paroissiales du village de Camembert font mention de cette spécialité fromagère.

Cependant l’apport de Marie Harel est incontestable : la forme et le goût du fromage ont été fortement modifiés en 1791. Un prêtre réfractaire, fuyant la Terreur, trouve refuge chez la fermière Marie Harel. Originaire de la Brie, l’ecclésiastique lui enseigne la manière briarde de faire le fromage. Vendus sur les marchés alentours, le succès est immédiat. La production de Marie se trouve vite insuffisante pour répondre à la demande.

C’est le mari de sa fille, Victor Paynel qui lance la première fabrique du fameux fromage. Il faudra attendre 1890, pour qu’un négociant havrais, Monsieur Rousset, donne au camembert un second souffle en lançant la boîte en bois qui permettra de l’acheminer sans problème sur de longues distances. Jusqu’à cette date, il voyageait sur un lit de paille. Le développement des chemins de fer fera le reste. Il devint l’un des fromages les plus vendus aux Halles de Paris. Copié avec plus ou moins de succès dans de très nombreux pays, symbole des fromages français, il faut en 1983, le protéger par une AOC (Appellation d’Origine Contrôlée). Ainsi sur l’étiquette, pour être sûr d’en déguster un authentique, il est est indispensable de lire sur l’étiquette “Camembert de Normandie” avec comme précision complémentaire “au lait cru, moulé à la louche”.

Or, depuis mars 2007, les principaux industriels (Lactalis), avec leurs marques plus que centenaires comme Lepetit, ont abandonné l’AOC en arêtant la production de camemberts  au lait cru. Ces groupes étaient persuadés que, compte tenu de leur poids économique, ils arriveraient à récupérer l’AOC. Mais les tribunaux en ont décidé autrement.

Alors, épicuriennes, épicuriens, la survie du vrai camembert est entre vos mains. Regardez bien la photo ci-dessous : vous y voyez, à droite, la boîte de Lepetit telle qu’elle était avant mars 2007 et à gauche, créée mars 2007. Combien de consommateurs n’ont pas remarqué la transformation :  et pourtant, le logo d’AOC, la mention au lait cru et camembert de Normandie ont disparu et ce sans que personne ne s’en soucie.

camembert-lepetitEn boycottant ces produits, nous permettrons aux fromagers qui respectent le cahier des charges de l’AOC de survivre. Et si on le faisait !!! Sélectionnez uniquement les camemberts avec le logo de l’appellation. Il faut mieux en manger moins, mais manger du vrai.

etiquette-aoc



Marie Harel

Mon patron n’a pas osé s’étendre sur Marie Harel. Moi, je peux.

Aussi permettez moi de vous relater la triste histoire de la statue de Vimoutiers.
En 1926, un Américain, Joe Krinim, arriva dans l’Orne. Directeur d’une clinique aux Etats-Unis, il expliqua que le camembert était utilisé avec succès dans son pays pour soigner les maux d’estomac. Par reconnaissance, il venait déposer une gerbe sur la tombe de Marie Harel.
Cette tombe, on ne la trouva pas. Il posa donc la gerbe sur la tombe de Paynel et il  donna de l’argent pour ériger une statue et un monument à la mémoire de la fermière normande. Le 15 avril 1928, Alexandre Millerand, ancien Président de la République, sénateur de l’Orne, inaugurait ledit monument.
Dès lors, nombre de recherches furent entreprises sur Marie Harel qui démontrèrent qu’elle n’habitait pas Camembert, mais une commune voisine. Des textes de 1708 et 1767 décrivaient même un fromage proche en tous points  au  fameux fromage de Camembert. Mais, comme souvent, la légende l’emporta sur l’histoire.
Pendant les combats de la Libération de 1944, le monument de Marie Harel fut fort endommagé. La commune laissa la statue étêtée en l’état. On peut encore la voir encore ainsi de nos jours. En 1956, une souscription permit d’ériger une nouvelle statue sur la place centrale. Les fonds furent versés par la plus grande fabrique de « camemberts » du monde.  Et ce n’est ni en Normandie, ni en pays Flamand, mais dans l’Etat de l’Ohio (Etats Unis) … à Van Wert.
cliquez sur les images pour les agrandir

Repose en paix, Marie Harel. We don’t forget you, Mary.

Faut dire que chez nous, on a de belles expressions comme : FAUT PAS EN FAIRE TOUT UN FROMAGE… ?
Mona reconnaissante.

Tarasque à Tarascon

tarasque« Il y avait à cette époque […] un dragon moitié animal – moitié poisson, plus épais qu’un bœuf, plus long qu’un cheval avec des dents semblables à des épées et grosses comme des cornes, qui était armé de chaque côté de deux boucliers« . Telle est la description faite par Jacques de Voragine dans  « ‘La Légende dorée » (vers 1255) du monstre amphibien dénommée la « Tarasque ».

Grâce à quelques gouttes d’eau bénite, Sainte Marthe, fraîchement débarquée de Palestine, rendit le dragon doux comme un agneau…elle le fit mener au village. Là, à bout portant, la bête devenue inoffensive fut trucidée par la populace…Le lieu-dit y gagna un nom : Tarascon… Alphonse Daudet ne fit pas grand chose pour relever le niveau de la réputation des “nemrods”1 locaux… A vaincre sans péril, on triomphe sans risque !


1 Nimrod ou Nemrod est un personnage biblique qui se distingua pour son habileté à la chasse.