Y’a pas de plaisir

Au cours des derniers jours, nous nous promenions gentiment dans la forêt qui borde la cabane de mon ami quand nous avons été attaqués par un groupe de hyènes. On les dit rieuses ; moi je veux bien, mais heureusement que mon copain Tarzan il est fort comme un lion. Sans même utiliser son couteau suisse, il a étranglé la cheftaine de la meute. Les autres n’ayant plus de leader se sont calcées comme de vulgaires lapin de garenne. Ouah, quel homme ! Bon, ben c’est pas tout ça. Tout a une fin. Je vous retrouve lundi, bande de veinards, avec des souvenirs pleins la tête.

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Une mise ovaire

Ouah, je vous dis pas les sensations. Ce week-end, nous sommes sortis en brousse. Et Tarzan m’a proposé un peu de rodéo. Pour ce j’ai enfourché un rhinocéros et hop, c’est parti. Et ça secoue. C’est bien simple, j’ai les ovaires qui me sont remontés direct dans la gorge. Vous dire ! Mais je n’aurais laissé ma place à personne. Décidément des vacances exceptionnelles. Un dernier courrier en fin de semaine avant de rentrer…

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Dernier article ?

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Pendant que Mona se délasse en terre africaine, je suis resté dans l’hexagone. Je profite de ce moment de tranquillité pour ranger les bureaux. Et c’est pas du luxe. Habituellement, durant les congés de Mona, je reste silencieux. Mais je me devais de vous avertir. Est-ce mon dernier article ? Reverrez-vous Mona ? Quoi, direz-vous ? Est-ce le manque qui lui fait perdre la tête ?

Non, mes amis. Selon le Dailymail, la fin du monde est programmée pour demain. Non, vous ne rêvez pas. Et ce n’est pas Paco Rabanne qui revient. Il s’agit de l’apocalypse version Viking. En effet selon la mythologie, la fin du monde est programmée cent jours après qu’un humain ait soufflé dans un Gjallarhorn. Or, un mec a soufflé dans cet instrument de musique légendaire en novembre dernier. Par cet acte inconscient, il a déclenché le compte-à-rebours. Samedi, donc les dieux débouleront sur notre terre. De nombreux tremblements de terre et des batailles nous tueront tous à l’exception d’un couple qui sera chargé de repeupler la terre. Mona, j’en suis certain, ne laissera pas ces divinités nordiques de glace. Ses formes aideront à dégeler l’ambiance. Aussi, je crois pouvoir dire qu’il ne reste qu’une place pour un reproducteur mâle. Si jamais, je suis ce survivant, je prends l’engagement de lui faire des têtards bien de chez nous. Repeupler la France sera notre mission, notre défi.

Certes, depuis quelques années, les annonces de fin du monde se multiplient. Et à chaque fois, le jour annoncé, nada.

Bien que seul, je vais déguster un verre de vin. Pourquoi un verre ? Si c’est la fin, je finirai la bouteille de ce Château Margaux 2000. Quand à finir, autant  finir en beauté. Les mots me manquent pour décrire ce vin grandiose. De toute façon, ça n’a pas d’importance. Votre caviste ferme définitivement ce soir….

Le fond de l’air effraie

Aujourd’hui, avec mon ami Tarzan, nous avons fait une petite ballade dans la forêt. Voler dans la canopée, de branche en liane, fait un effet bœuf (ici on dit un effet singe, ce qui n’est pas idiot car on imagine pas bien un bovin se balancer de la sorte). C’est Sheetah qui m’a portée tel un fétu de paille (il faut dire que j’ai une taille de guêpe). Seul problème la végétation dense a déchiré ma robe en gros de Tours.

J’espère que je ne vous manque pas trop et que le climat n’est pas trop froid dans l’hexagone. Allez à lundi pour un nouveau point en direct de la jungle ! 

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Des cendres aux enfers

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Sam Dégoute est un lecteur fidèle. Jusqu’à ce jour, il ne m’avait point écrit car, dit-il, tout allait bien. Il se présente comme un homme à femmes sautant de crèche en piaule vers toutes les dames qui s’offrent à lui. Il agit comme un collectionneur et est fier de ses trophées. Car le bougre conserve une petite culotte de chacune de ses proies. Et il prétend pouvoir ouvrir boutique sans avoir à acheter quoi que ce soit. Même si Sam n’emploie pas ce mot, je suis obligée de considérer qu’il considère plus la femme comme un gibier qu’il faut tirer à tout prix que comme un être humain.

Mais ce qui préoccupe notre lecteur, c’est que son mandrin si actif et prompt à régaler toute coquine passant à sa portée est devenu aussi flasque qu’un poulpe sur un étal de poissonnier. Ce gastéropode qu’il a dans le slip kangourou est une torture et maintenant il doit se contenter de mater les pinups des calendriers de routiers bien que son engin n’ait aucune réaction devant Aubade et compagnie. Il me confesse avoir pris des doses énormes de diasatyrion en suivant, dit-il, les conseils que j’avais donnés en novembre 2013.

Damned, me dis-je en mon for intérieur. Ce drille a détourné le traitement que je proposais à Edmond Glan qui avait un spaghetti trop cuit dans le calbute et l’usage de cette racine devait réveiller sa belle limace endormie. Dans le cas de Sam, la chose est bien différente. Ce bougre avait un pistolet à moustache en parfait état de marche. Et il n’ingurgitait la décoction à raidir les mollassons que pour satisfaire un excès de décrassage des roubignoles. Et insatisfait permanent, il bouffait du diasatyrion comme d’autres s’empiffrent de chamallows. Certes, il est vrai que pendant quelques mois, Sam avait toujours suffisamment de cartouches pour satisfaire toutes les petites perdrix de son quartier. Chaque jour, il culbutait un nombre incalculable de poulettes. Mais ce traitement à la longue brûle et consume les forces du plus baraqué des gaillards. Chaque prise, c’est comme de l’huile jeté sur le feu qui grille irrémédiablement le nerf érecteur à Pépère. Et après de tels abus, le gars, il a son manche à col roulé qui finit en un amas de cendres à peine tièdes.

Mon petit Sam, votre salsifis maintenant, il va prendre des vacances. N’espérez pas revoir une matraque dans votre caleçon avant des lustres. Fini les petites Anglaises. Repos forcé du guerrier pour de longs mois, voire des années si ce n’est pour toujours… Oui, je sais, c’est dur (si j’ose dire) mais je vous dois la vérité.

Je profite de ce cas dramatique pour vous rappeler que mes conseils doivent être suivis à la lettre et ne doivent en aucune manière être détournés de leur objectif qui est de soulager mes contemporains et non de faire de vous des bêtes de compétition. Et puis, moi qui suis une femme, je vous encourage les gars à nous respecter davantage. Nous ne sommes pas que des êtres nées pour satisfaire vos instincts les plus sauvages. De la tendresse bordel !

Mona envie de sucre. Vite un chamallow.

Resto de m…..

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Vous avez la chance d’habiter Fréjus dans le Var. Tant mieux pour vous, vous bénéficiez d’un ensoleillement que beaucoup vous envient. Et puis la cuisine méditerranéenne est si bonne ! Enfin bon, faut quand même bien choisir. Les services d’hygiène viennent de fermer un restaurant de la cité au joli nom de Jardins d’Anatolie. Dois-je vous rappeler que c’est la région orientale de la Turquie. Issu du grec, Anatolie vient de lever de soleil. Tout un programme, ça fait rêver. Et cette région est productrice de bons produits agricoles. Miam, miam.
Mais dans les Jardins d’Anatolie, ce que vous pouviez attendre c’était au mieux la turista, au pire une forte intoxication. Dans le PV, les enquêteurs ont noté une hygiène inexistante, des viandes avariées… De plus, les propriétaires avaient créé une recette de keftas très originale : une spécialité en quelque sorte. Pour fabriquer leurs boulettes, ils mélangeaient viande verdâtre et pâtée pour chiens. Un délice !

Et ce qui parait incroyable, c’est que la fermeture ne semble que provisoire. La réouverture sera possible après que les travaux demandés suite au contrôle seront effectués.
Bon appétit.

Mona, votre cuisine est de qualité, c’est certain. Et pour l’accompagner, que diriez-vous de ce Bourgogne Côte Chalonnaise La Digoine 2009. Ce vin rouge du Domaine de Villaine, dans un millésime ensoleillé sera déjà excellent sur une viande. Vous m’invitez à manger. Que c’est gentil Mona.

Il m’a célébré le poilu

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Bonjour Mona
Vous êtes ma dernière chance, ma bouée de sauvetage. Je suis follement amoureux d’un gars qui après m’avoir fait sauté la pastille ou si vous ne pigez pas, disons qu’il a défraîchi ma fleur blanche avec son gros pistil . Si vous préférez, le gus m’a déviergé et m’a cassé ma tirelire à tout jamais.
Mais à peine avait-il fini sa partie de rodéo sur gazon frisé, qu’il grilla une cibiche puis se rhabilla et partit sans même m’embrasser. Je chialais comme une madeleine deux Prout. Je mis plus d’une heure à fermer mes écluses. Depuis je laisse message sur message dans sa boîte vocale. Mais que dalle, il me laisse comme une vieille serpière trouée sur le rebord d’un seau et ne me rappelle pas. Ma mère m’avait bien dit que de filer une miche sur la fournée, c’était risqué. Mais quoi qu’il fit après m’avoir pris mon berlingot, je l’aime. Je sais que c’est lui qui sera mon Jules. Je me vois déjà en blanc avec une belle jarretière et puis lui faire de jolis tétards dans un beau lit à baldaquins.
En attendant, je suis aussi seule qu’un ténia dans le bide d’un légionnaire et le doute m’habite.C’est décidé. Si vous ne réussissez pas à me ramener mon futur légitime, je vais me faire brûler la cervelle. Je suis prête à me foutre en l’air après m’être envoyée en l’air. Je suis prête à tout pour le récupérer celui qui m’a chauffée le sang. Mona, help, I need somebody, help, not just anybody, help, you know I need someone, help !
Sarah

Inutile de vous dire que la lecture d’une telle lettre m’a glacée les sangs. Non ma petite Sarah Tekisdilathe, ne faîtes pas de bêtises. J’ai un truc à vous proposer qui va ramener votre bandeur dans votre pageot et va l’obliger à passer devant Monsieur le Maire. Non vous ne rêvez pas ma chérie, Mona a un truc que les donzelles polonaises utilisent. Vous passez une petite annonce pour acheter un test de grossesse positive. Ça vous coûtera 100 zlotys maxi (25 euros). Vous laissez un message à votre gigolo et lui annoncez qu’il vous a déclenché une maladie de neuf mois et qu’il vous a arrondi le globe après vous avoir fait manger des petits pois pas cuits.

Si j’en crois le journal Rzeczpospolita, ça marche plutôt bien. Une fois que vous aurez récupéré le marchand de bonheur à votre mistigri d’amour, vous pourrez revendre le test. Donc pour que dalle, vous pouvez commander votre belle robe blanche et votre porte-jarretelles immaculé.

Bon, j’en entends d’ici des mecs qui vont dire que c’est pas moral ; que vous êtes déçus qu’une fille comme moi puisse aider des boudins à coincer un gars qu’a juste tremper son biscuit et que, de toute façon, ce genre de piège finira surement mal devant un juge.

Peut-être, bande de machos, mais je dois vous dire qu’il y en a marre que les mecs fassent leur cour jusqu’à ce que la donzelle leur offre son abricot et puis la laissent tomber comme une bouse tombant du cul d’une vache.

Mona pas ce genre de problème. Elle est trop belle !

Il avait une dent contre Henri

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libre interprétation du fameux tableau que vous pouvez voir en cliquant sur l’image

Tout jeune Français a retenu le nom de Ravaillac qui assassina le Roi Henri IV. Mais saviez-vous que ce souverain avait échappé à plus de vingt tentatives. Ainsi le 27 décembre 1594, Jean Chatel, étudiant âgé de 19 printemps issue d’une famille de bourgeois, s’introduit chez Gabrielle d’Estrées, maîtresse du roi. Il sait que le roi doit s’y rendre après un déplacement en province. En effet Henri rentre et deux seigneurs présents pour l’accueillir mettent genou à terre. C’est ce moment que choisit Chatel pour frapper avec son couteau. Manque de chance pour lui, le monarque se baisse pour relever ses vassaux et l’arme au lieu de frapper à la gorge, transperce la lèvre et casse une dent.

Le bougre est immédiatement arrêté et deux jours plus tard, il est condamné à être écartelé pour régicide. Ses parents sont conduits en prison, leur maison est rasée. Au cours de son procès, le jeune Chatel avait reconnu avoir étudié chez les jésuites. Mal vus, ces religieux furent alors expulsés de France. Ayant laissé des textes compromettants dans sa cellule, le Père Guignard, un des jésuites, fut condamné et pendu sur le champ.

Bon faisons le bilan, le roi va chez sa maîtresse, un jeune homme lui ouvre la lèvre et lui casse une dent. L’étudiant est rapidement éparpillé et dispersé en place de Grève, ses parents emprisonnés et leur maison rasée. L’un de ses professeurs Jésuite est pendu et les autres expulsés de France… On peut en conclure que la justice était assez sévère !

Les temps ont bien changé, ma Chère Mona. Vous semblez le regretter… O tempora, o mores. Bon buvons un coup : Château Fonsalette 2004 est un Côtes du Rhône vinifié par le propriétaire de Rayas en Châteauneuf du Pape. Pour ceux qui aiment ce style, ce sera un moment de grâce. Un vin d’une grande finesse alliant Grenache, Cinsault et Syrah.

Lire sans lunette ?

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Vous savez bien que je lis aux toilettes. Cette occupation est certes plutôt masculine mais c’est comme ça, et ça ne m’empêche d’être tellement féminine et séduisante que je vous imagine, mes petits gars, bavant comme un bouledogue devant sa maîtresse en train de ficeler le rosbeef avant de l’enfourner. Bandes de cochons !

Bon je suis comme 90% des Français et je suis pas bien lorsque j’oublie mon livre avant de m’isoler dans un petit coin où personne ne peut vous remplacer. Heureusement, un écrivain Japonais Koji Suzuki a eu la bonne idée de publier un de ses plus grands succès sur rouleau de papier toilette. Quel pied ! Vous rentrez aux cagoinces et vous pouvez reprendre votre lecture (en english only) là où vous êtes arrêté la veille. Pour gérer au mieux, je lis le nombre de feuilles que j’utiliserai pour nettoyer mon mignon croupion.
Mais j’ai eu un problème l’autre jour car j’ai reçu récemment un gigolo qui a trempé son biscuit dans ma tirelire à moustaches. Comme une sotte, j’avais omis de retirer le précieux rouleau et le gonze, au matin avant de quitter définitivement ma piaule, est allé se soulager avant moi et a utilisé un nombre de feuilles incalculable. Par le fait, il m’a privée de presque un chapitre entier. Med’alors, il ne me reste plus qu’à racheter un rouleau et retrouver l’endroit où j’en étais.  

Mona envie d’un rouleau de printemps ! Curieux, non ?