Avec Mona, c’est slow… devant

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Aujourd’hui on les appelle Taxi Boys ou Taxi Danseurs. Ils sont recrutés pour mettre l’ambiance ou plus souvent pour faire danser les dames qui fréquentent les thés dansants. Le statut d’auto-entrepreneur permet à certains d’en faire une activité complémentaire lucrative.

Mais ce métier qui avait disparu a connu son apogée dans l’entre-deux-guerres. Des gigolos aidaient les nombreuses veuves de guerre à retrouver le goût de la vie. Des avions d’américaines débarquaient à Paris pour s’encanailler.
Ces danseurs mondains (comme on les appelait) n’étaient généralement payés qu’au pourboire. Il fallait donc séduire la cliente pour ramener de quoi vivre. Chacun avait ses trucs. J’ai retenu le souvenir de l’un d’eux qui chaque soir achetait un petit pain qu’il perçait de part en part d’un poinçon. Puis il y glissait une ficelle. Après avoir baissé son falzar, il posait délicatement le pain sur son diablotin à crinière, le plaçait avec précision, attachait la ficelle autour de ses hanches et rajustait son futal. Il assurait que grâce à ce subterfuge, il s’assurait un joli revenu. Au cours de la danse, il se rapprochait petit à petit de sa cavalière qui sentait un renflement révélateur d’un développement de la personnalité de son partenaire du moment. Sure et flattée d’avoir mis le jeune homme dans cet état, la plus ou moins vieille lui lâchait, avec un clin d’œil, un pourliche de première bourre.

Quand on lui faisait remarquer qu’il n’était pas nécessaire de changer chaque jour le pain, il se fâchait en insistant sur l’importance de la fraîcheur. Rassis, il devient trop dur et effraie la clientèle. Pour rendre la femme fière de son effet, le pain doit garder suffisamment de souplesse.

Mona pas besoin de pain. Ses cavaliers finissent toujours en forme…

Que du musc !

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Je dois vous dire que le courrier que j’ai reçu de Sam Démenge m’a réellement fait plaisir. D’habitude, vos missives ne sont que demandes de conseils et appels au secours. Et comme j’ai eu déjà l’occasion de le dire, le plus grand nombre concerne le zizi-panpan. Et bien cette fois, Sam s’est pris en main (si j’ose dire). Alors qu’il avait la clarinette à moustaches qui ne pouvait monter plus de deux octaves auprès de sa bourgeoise, autrement dit, son engin était rarement dressé comme la colonne de la Place Vendôme. Il a utilisé les différents aphrodisiaques égrenés tout au long de votre Journal. N’ayant pas obtenu le résultat escompté, au lieu de se rapprocher de moi comme tant d’autres l’ont fait, il a cherché un traitement. C’est en lisant un ouvrage moyen-âgeux qu’il a trouvé les remèdes qui ont endurci (au-delà de ses espérances, dit-il) son boudin blanc rabougri.

Avec son autorisation, je publie les deux potions utilisées par Sam. L’originalité de ce traitement est qu’il combine (de cheval) un mélange à avaler et une potion à étaler sur les parties faibles.

Prenez de l’anis vert, ajoutez-y un peu de musc, une queue de lézard pilée, une once de testicule de rat, un foie de fauvette, une moustache de chat coupée en menus morceaux, deux cornes de limace et une cervelle de passereau. Faites confire le tout dans du miel. Prenez-en une cuillère à soupe tous les matins à jeun pendant huit jours. Durant la même durée, usez copieusement à vos repas de pois chiches, de carottes, d’oignons, et de la roquette en salade, assaisonnez vos plats d’anis, de coriandre, de pignons, et buvez un verre d’eau d’orties à chaque repas.

Quant à la confection de la pommade, prenez de la graine de bardane ; écrasez-la dans un mortier, joignez-y le testicule gauche d’un bouc de trois ans ; une pincée de poudre provenant des poils du dos d’un chien entièrement blanc, que vous aurez coupés le premier jour de la nouvelle lune et brûlés le septième. Vous mettrez le tout à infuser dans une bouteille à moitié pleine d’eau-de-vie, et que vous laisserez débouchée pendant vingt et un jours pour qu’elle puisse recevoir l’influence des astres.
Le vingt et unième jour, qui sera précisément le premier de la lune suivante, vous ferez cuire le tout jusqu’à ce que le mélange soit réduit à l’état de bouillie très épaisse ; alors vous ajouterez quatre gouttes de semence de crocodile, et vous aurez soin de passer le mélange à travers une chausse.
Après avoir recueilli le liquide qui en découlera, il n’y aura plus qu’à en frotter les parties naturelles de l’homme ramolli du bout, et sur le champ, il fera des merveilles.
Mais attention, ce mélange est tellement actif qu’on a vu des femmes devenir enceintes rien que pour s’en être frotté les parties correspondantes, afin d’en enduire l’homme sans qu’il s’en doutât.

L’auteur, un certain Nicolas Flamel, reconnait que les crocodiles étant assez rares dans nos régions, on pourra se procurer de la semence de chien de race endurante. Il précise enfin qu’il a répété très souvent cette expérience et toujours avec succès.

Merci Sam. Tout d’abord vous êtes la preuve vivante de cette réussite puisque vous avez attendu neuf mois pour constater votre pleine et entière guérison. Vous affirmez que votre membre est capable de rester au garde-à-vous dans tout type de terrain et de conditions climatiques. Votre moitié grimpe au rideaux à chacune de vos rencontres, et surtout, la meilleure preuve de votre santé retrouvée est la naissance d’un petit garçon que vous avez prénommé Nicolas, hommage à ce chimiste hors pair (si j’ose dire) à qui vous vouez une reconnaissance éternelle.

Sam, je dois vous dire que j’ai écrasé une petite larme à la lecture de votre courrier et je suis certaine que nos lecteurs, hommes sensibles s’il en est, se fouleront eux aussi d’un sanglot.

Pour Nicolas, je vous poste un livre qui lui sera fort utile lors de son éveil à la lecture : Le Kâma-Sûtra illustré avec de nombreuse planches couleurs. Allez embrassez-le pour nous.

Mona des raisons d’être fière de vous ! 

Je reçois deux dents

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Pendant longtemps, l’homme eut une connaissance très imparfaite de son corps. Nous avons déjà eu l’occasion de parler dans ces lignes des sorts qui étaient censés perturber tel ou tel organe et notamment l’aiguillette nouée.

Pour vous rafraichir la mémoire, cela signifie que le jeune marié n’a pas le membre suffisamment adamantin[1] pour explorer le sous-sol de sa jeune épousée. La cause en était attribuée à un sort lancé par une personne jalouse. Pour arrêter le maléfice, on recourrait à de nombreuses pratiques. En voici quelques exemples :

  • Laver les parties honteuses de l’un et l’autre sexe, avec une décoction d’Aquilegia. Après avoir appliqué cette lotion, le malade exposera la partie ramollie à la fumée de dents d’un mort. Voici la méthode pour faire ce parfum, on prend trois dents de la tête d’un homme mort qu’on réduit en poudre. On prend ensuite deux tuiles neuves qu’on fait rougir au feu et on les place en croix à terre. On jette dessus du bon esprit de vin du Rhin et la poudre des dents. On tient le membre envoûté au dessus de la fumée, jusqu’à ce qu’il commence à suer. On essuie la sueur avec un linge net de haut en bas. Après quoi on oint le membre d’asa foetida qui est la base contre les enchantements, puis on l’enveloppe dans un linge et on se va coucher. 
  • On prend un brochet mâle, on lui ouvre la gueule et on y verse de l’urine du mari charmé : on rejette le brochet dans le courant de l’eau et le charme cesse s’il n’est pas trop ancien. 
  • Le charme se lève aussi lorsque l’époux avant de connaitre sa femme pisse dans l’anneau qu’il a reçu d’elle. Si cela ne suffit point, il prendra de la limaille de la bague nuptiale dans un verre de vin. La limaille d’une cloche à l’endroit où le battant frappe passe pour un secret salutaire. On la mêle, avec un peu de safran et de poudre de priape de cerf pour enduire le tour intérieur de l’anneau. 
  • Enfin un autre remède est de prendre un œuf frais et de le faire cuire dans sa propre urine jusqu’à réduction de moitié. Après quoi, jetez ce qui reste d’urine dans le courant d’une rivière, ouvrez l’œuf et jetez le dans une fourmilière, dès que les fourmis l’ont pris, le charme sera levé.

Mona, je ne crois pas qu’avec vous, il soit nécessaire d’utiliser de tels désenvoutements. A la vue de vos courbes, je n’imagine pas un Popaul ne pas hisser les couleurs pour vous rendre les honneurs. Bon, je m’égare, comme disait Saint-Lazare. Buvons donc un coup, c’est bon pour tout : un Super Toscan Giusto di Notri 2006 du Domaine Tua Rita. Un assemblage bordelais pour un vin puissant, mûr à souhait et qui fait merveille avec un magret ou un gigot…


[1] Dur, littéralement «qui a la dureté du diamant».

Attention, la baisse est pas loin quand ça s’embrase

Un ordi, ça coûte la peau des fesses
Un ordi, ça coûte la peau des fesses

C’est une première pour notre Journal ; avec l’accord du patron, je vais vous parler économie. Purée de ta mère, diront les plus directs d’entre vous. My god, diront les plus-celles effarouchées ! Certes, je comprends votre étonnement mais ce que Patrick Souvant écrit m’a interpelée.

Il a dépensé 2700€ en avril 2003 pour acheter un ordinateur Apple. Si au lieu d’investir dans une machine devenue rapidement obsolète, il avait investi cette somme dans des actions de société éponyme, il pourrait aujourd’hui s’acheter 78 Macbook dernière génération de la marque à la pomme…

Bien entendu, il n’est pas utile d’acheter ce nombre d’ordinateurs ; c’est juste pour faire un comparatif. De même, il serait possible d’acheter une autre marque. Ces précautions oratoires sont destinées à répondre par avance à la question que n’aurait pas manqué de me poser Jean-Loup Pahunne. En effet, ce lecteur, fort aimable par ailleurs, a tendance à prendre ce que je dis pour parole d’évangile et à appliquer à la lettre tout ce que j’écris. Ainsi bien que ne pratiquant pas, selon ses dires, la gymnastique de Vénus, il a testé tous les traitements, onguents et aphrodisiaques présents dans ces pages. Le pauvre se plaint de souffrir de priapisme. Il est certain qu’en ayant avalé les diverses mixtures et sans évacuer le trop-plein dans la boîte à persil d’une frangine, le pauv’petit doit avoir les coucougnettes grosses comme des melons de Cavaillon.

Mona toujours plaisir à rendre service. Mais là, elle peut rien faire…

Le triangle des Bermudes ?

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Edmond Haraucourt (1856-1941) fut le conservateur du musée du Trocadéro puis du musée de Cluny. Il étaitpoète et romancier et fut même président de la société des gens de lettres. Autant dire que le gars a un joli parcours sérieux et tout et tout. Mais, c’est oublier que sous le pseudonyme de Sire de Chambley, il publia, dans sa jeunesse La Légende des sexes, poèmes hystériques et profanes.
Bien entendu, ces vers ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Mais j’ai retenu le poème qui, dit-on inspira Guillaume Apollinaire pour ses calligrammes : 

Sonnet pointu

Reviens sur moi ! Je sens ton amour qui se dresse ;
Viens, j’ouvre mon désir au tien, mon jeune amant.
Là… Tiens… Doucement… Va plus doucement…
Je sens, tout au fond, ta chair qui me presse.
Rythme bien ton ardente caresse
Au gré de mon balancement
O mon âme… Lentement,
Prolongeons l’instant d’ivresse.
Là… Vite !
Plus longtemps !
Je fonds ! Attends,
Oui, je t’adore…
Va ! va ! va !
Encore.
Ha !

Allez, ma chère Mona, je vous dédis cette poésie qu’est vraiment au poil. Non, ne remerciez pas, c’est normal. Vos admirateurs s’en féliciteront car c’est mérité. Bravo. Pour arroser ça (si j’ose dire), je vous propose le vin blanc du Domaine de Grandmaison 2010 à Pessac Léognan. Un vin très sauvignon avec ses arômes de pamplemousse.

On ira tous au paradis

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Louis XIII est coincé entre deux rois qui ont laissé une grande place dans l’histoire : Henri IV, son père dit le Vert-Galant, chaud lapin et inventeur de le poule au pot et Louis XIV, son fils dit le Roi Soleil, rien que ça. Difficile d’exister dans les manuels d’histoire pour lui !

C’est en faisant assassiner Concini, le conseiller de sa mère Régente qu’il prend réellement le pouvoir pour en laisser un peu plus tard l’essentiel entre les mains du Cardinal Richelieu. Leur sort sera lié jusqu’à la mort.
Le 4 décembre 1642, son Eminence sent bien qu’il n’enfilera plus jamais un slip Eminence et avant de calancher, il conseille au souverain de prendre Mazarin à sa place. Une Eminence en remplace une autre. Le 14 mai 1643, c’est Louis qui crache sa Valda tout juste trente ans après l’assassinat de son père. Happy birthday, Riton !

Ce pauv’ Loulou qui a mis 23 ans à casser la serrure de la reine pour lui faire un chiard afin d’assurer la succession sur le trône de Bourbon père & fils s’efface de l’histoire.

A peine refroidi, le Roi est moqué. Ainsi Corneille, pas le chanteur, l’écrivain, balance des vers pas piqués des vers. Il se moque de ce Monarque n’ayant pu survivre à celui qui gouvernait dans les faits la France.

Sous ce marbre repose un monarque sans vice,
Dont la seule bonté déplut aux bons François,
Et qui pour tout péché ne fit qu’un mauvais choix
Dont il fut trop longtemps innocemment complice.

L’ambition, l’orgueil, l’audace, l’avarice,
Saisis de son pouvoir, nous donnèrent des lois ;
Et bien qu’il fût en soi le plus juste des rois,
Son règne fut pourtant celui de l’injustice.

Vainqueur de toutes parts, esclave dans sa cour,
Son tyran et le nôtre à peine perd le jour,
Que jusque dans la tombe il le force à le suivre.

Jamais de tels malheurs furent-ils entendus ?
Après trente-trois ans sur le trône perdus,
Commençant à régner, il a cessé de vivre.

Purée Pierrot, t’envoie le fiel. Il faut dire que des auteurs du grand siècle rappelaient que Corneille avait perdu sa pension avec la mort du Cardinal.

Mona jamais écrit de vilaines choses sur Lépicurien. Qu’on se le dise !

Aux champs à lisier

Ma mère, j’suis fière comme un bar-tabac. Vous vous rendez compte ; suite aux nombreux articles sur les flatulences, flatuosités, ventosités et pets en tous genres, j’ai reçu le diplôme de la Société des Pêteurs Mélomanes. Vous dire si je suis heureuse. Me retrouver sur scène pour entendre un éloge qui m’a fait rosir comme un pét-unia. Alors à tous ceux qui ont envoyé des courriers accusant notre rédaction de rabaisser la qualité de notre Journal en relatant des histoires dans le vent, certes, mais barbotant dans le lisier, voire la fange… donc à ceux qui ont balancé, je me permets d’intimer l’ordre à ces salisseurs de chronique (ta mère) qu’ils feraient mieux de fermer leur claque-merde !

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Oui, je sais dans la bouche d’une jeune fille, ça fait désordre, mais quand on me cherche, on me trouve. Alors dorénavant, si je veux parler de gaz, de vesses, ce sera auréolée de la bénédiction de la docte Société susse nommée. Qu’on se le dise !

Mona encadré son parchemin et l’a fixé au dessus de son lit.

Pet tasse

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Chaque époque a ses blocages. De nos jours, le pet est au mieux considéré comme un amusement pour potaches et le plus surement réservé à l’intimité la plus restreinte. Qui ne se souvient du premier pet lâché dans le lit conjugal ? Durant des siècles, les hommes n’eurent pas ces contraintes et considéraient même que les flatulences étaient signe de bonne santé et que chercher à les retenir était source de dérèglements corporels. Pour le plaisir, je vous soumets un poème d’un Pasteur Allemand du XVI° siècle, Frédéric Dedeking, poète à ses heures, qui raconte l’histoire d’une jeune fille qui se moqua d’un péteur

Naguère un orateur, très habile et très sage,
A l’étranger fut chargé d’un message,
Il devait déployer son talent raisonneur 
Devant la reine et ses filles d’honneur.

Quand il lui fut permis de prendre la parole,
Il se troubla, faillit manquer son rôle,
Puis s’aguerrit, et, prêt à dire son discours, 
Fit le plongeon usité dans les cours.

Mais il se courba tant qu’un bon son de trompette,
Prit subito la poudre d’escampette.
Cette fois, sans rougir, sans se déconcerter, 
Il va son train, se met à disserter.

Chacun fait sourde oreille. Une seule écoutante,
Comprime en vain le rire qui la tente.
Par malheur, en pinçant ses lèvres de corail,
Elle ouvre un peu l’indiscret soupirail …

Et le plus joli bruit s’en échappe sans lutte;
On aurait dit le doux son d’une flûte.
Le harangueur, surpris, s’interrompt gravement 
Et, fin matois, dit à l’essaim charmant:

Allons, jeunes beautés, courage! Que chacune
Chasse à son tour l’hôte qui l’importune!
Si je puis après vous être encore entendu,
J’achèverai mon discours suspendu.

Quel affront! La coupable en devient écarlate;
A ses dépens la moquerie éclate.
De là, dans l’assemblée un grand brouillamini…
Quant au discours, donc il ne fut fini !

Ma chère Mona, à l’avenir, je sous serai gré de me laisser rendre leur liberté à quelques vesses sans que vous vous indigniez. Il est bien entendu que vous-même pourrez lâcher en ma présence autant de gaz qu’il vous plaira sans que je fasse quelques remarques à votre endroit (votre derrière, devrais-je dire). Bon en attendant, je vous invite à boire un Coteaux du Layon bio produit par le Domaine des Sablonnettes 2009. Un grand liquoreux aux notes de salade de fruits. Bravo à Joël grand vigneron angevin.

Pisse and love

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Il pige pas vite ou il est maso ?

Petite pluie abat grand vent

En 1534, dans Gargantua, François Rabelais glisse cette expression qui a traversé le temps. Même si on l’emploie peu de nos jours, chacun peut en comprendre le sens : il suffit d’un peu de douceur pour calmer les plus grandes colères.

On la retrouve plus brut de décoffrage dans la littérature dès le XVI° siècle. Ainsi dans cette page de 1582, on peut lire :

Un jour, un honnête homme, officier de la Gruerie bon drôle, couche en son lit auprès de sa femme qui avait le cul tourné. Il entendit et sentit à la fois l’éclat et la foudre de deux ou trois canonnades bien puantes… Ne sachant comment remédier, et craignant la continue, il lui va pisser contre sa bonne femme, qui, sentant cela, se retourne en vitesse et crie: « que faîtes-vous… ?
« Tout beau, dit-il, ma femme … petite pluie abat grand vent !…

Je ne sais pas si, dans le cas présent, le résultat fut satisfaisant. Quant à moi, je vous préviens que si un homme me faisait cet affront, il aurait intérêt à courir vite pour assurer son intégrité physique.

Et pourtant, Mona souvent des gaz sous les draps… Qu’on se le dise ! 

Sceaux en hauteur

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A Sceaux, en région parisienne, un immeuble porte le nom de Maison Palloy du nom de son premier propriétaire. Pierre-François Palloy se fit connaitre le 14 juillet 1789 pour avoir entrepris la démolition de la Bastille fraîchement prise. Sans aucun ordre de mission, il envoya ses ouvriers attaquer le chantier qui dura environ cinq mois. Il expédia des pierres dans un grand nombre de communes et réalisa des médailles souvenir avec les chaines des prisonniers. Il se dit qu’il ne fut jamais payé de son ouvrage ce qui mit en péril son entreprise bien qu’il vendit des reproductions en pierre et en plâtre de la prison symbole de la Révolution. On peut en voir un exemplaire au Musée Carnavalet.

Son engagement lui valut le surnom de Palloy le Patriote. Mais le plus fort c’est qu’il devint Royaliste avec la Restauration et fut décoré de l’ordre du Lys alors qu’il fêtait chaque année la mort de Louis XVI en mangeant le 21 janvier une tête de porc ou de veau farcie…

Vous voyez ma Chère Mona, il y en a qui savent retourner leur veste. Bon que diriez vous de déguster un Grenache Gris 2009 du Domaine Ferrer et Ribière. Ce vin de pays blanc des Côtes Catalanes a un joli nez d’amandes et saura accompagner asperges et sauces curry.