Pose toujours, tu m’intéresses…

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Vous savez que j’ai un sourire qui fait craquer même les plus insensibles d’entre vous. Et je dois vous avouer que ce sourire m’a ouvert le cœur (et d’autres choses) de nombre de mâles en rut rien qu’à voir ma bobine à la gargouille gentiment fendue.

Ceci vient éclairer une étude menée par des psychologues américains qui soulignent que les hommes préfèrent les photos de femmes souriantes. Entre deux dames celle qui décoche un joli sourire au photomaton aura plus de chance d’assouvir le plan love d’un chasseur de petites cailles affectueuses.

A l’inverse, nous les femmes, préférons soit les mecs qui ont un muscle dans la tête et un cerveau dans chaque biceps, ces armoires à glaces à l’air macho, genre lion dominant à la crinière gominée et aux tatouages multiples, soit au contraire, les gonzes aux mines légèrement déconfites, voire affligées, tristes. Alors les gars, inutiles de faire des photos aux ratiches blanches comme neige pour vous inscrire sur Meetic ou Adopteunmec.com, nous les frangines, on est des mamans en devenir. Materner un loulou, c’est presque comme élever un chiard ou un cocker. Donc le petit gars qu’on a envie de bercer contre son nibard ou le gros malabar qui va nous rassurer sont les deux gars dont on rêve. Par contre le gars au sourire Colgate, aux cheveux Loréal et aux yeux humides, c’est moins notre truc. Pigé ?

Mona de la tendresse à revendre. Ça vous dit ?

Éternels… on a le temps

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Avez-vous eu l’occasion de feuilleter le Furetière ? Ce dictionnaire date de 1690 et a été réédité à de nombreuses reprises. Homme d’Eglise et de littérature, il est admis à l’Académie Française. Il se rendit vite compte qu’au rythme où avance le travail des immortels, le Dictionnaire n’est pas près de sortir. De plus ces messieurs ne souhaitent pas y inclure les mots techniques liés à l’industrialisation naissante. C’en est trop.
Antoine Furetière sollicite Louis XIV qui l’autorise à travailler à son dictionnaire.

Quand il publie un premier extrait, les Académiciens sont furieux, tellement furieux qu’ils se réunissent et votent son exclusion de la docte assemblée. A une voix de majorité, l’abbé Furetière perd son «immortalité» en 1685. Le Roi Soleil ne peut rien contre ce vote. Par contre, il interdit que Furetière ne soit remplacé de son vivant.

Evincé, il écrira quelques pamphlets dont Les Couches de l’Académie pour se moquer de ses ex-collègues. C’est deux ans après sa mort que son dictionnaire sera publié et quatre ans avant la sortie du Dictionnaire de l’Académie…

Ma Chère Mona, je souhaite que nous rendions hommage à un grand homme qui a su se lever contre l’ordre établi et produire un travail colossal au service du savoir. Pour ce rien ne vaut un Champagne rosé de Vincent Laval situé sur les 1ers crus de Cumières. Un effervescent gourmand qui mêle bonbon à la fraise et pâtisserie de fruits rouges. Quel plaisir ! 

Hommage à Charles le Chauve

Un conseiller municipal pose nu dans l'Est Républicain
Un conseiller municipal pose nu dans l’Est Républicain

Chère Betty Monde, votre courrier nous a fait chaud au cœur. Vous avez daigné utiliser quelques minutes de votre précieux temps pour nous féliciter du service exceptionnel, dites vous, que nous rendons à nos frères et sœurs en humanité. Inutile de vous dire que moi, j’ai rougi comme une tomate arrivant chez Heinz ou plutôt comme un homard breton cuisant dans une casserole bourrée de whisky. Vous soulignez la filiation de notre vocabulaire avec Frédéric Dard, Coluche, Pierre Dac, Desproges… Alors là, je dois vous dire que j’ai failli me pâmer. La liste que vous avez faite semble sortie directement du Who’s-who de l’humour. Puis vous nous complimentez pour la richesse de vocabulaire notamment concernant le zizi. C’est vrai que nous sommes fiers des petits noms donnés à notre gentil Popaul. Mais ma Chère Betty, les surnoms dont on affuble le distributeur de bonheur pour dames, ça ne date pas d’hier. Je voudrais encore rendre hommage au grand Mouhammad al-Nafzâwî. Ce cheikh du XV° siècle en dresse (si j’ose dire) une liste qui mérite son pesant de cacahuètes.   

Apprends que les instruments des hommes ont reçu beaucoup de noms. Parmi ceux-ci, nous citerons : l’enveloppé, le sexe, l’instrument, l’objet qui s’allonge, l’objet poilu, la colombe, le sonneur, le griffeur, le hoche-tête, le hâbleur, le sommeilleux, le regorgeur, le frappeur, l’étancheur, le tourneur, le broyeur, le nageur, le passant, le borgne, le Père Larmoyant, le Père-au-long-cou, la feuille, le Père-à-l’œil-unique, le dénudé, le Père-à-la-peluche, le harponneur, le timide, le secoueur, le collant, le Père-la-salive, le frétilleur, le déchireur, l’inspecteur, le gratteur, le connaisseur, le découvreur. Et il en existe encore bien d’autres du même genre …

Vous voyez que nous n’avons rien inventé. Soyez assurée, Betty Monde que dans ces pages, nous sommes fiers de rendre hommage au camarade d’entrejambe et si notre Muse ne nous largue pas en route, nous continuerons à lui attribuer de jolis sobriquets.

Mona rien qui pend entre les guibolles mais aime le matériel viril à donner des frissons.

Berlin l’enchanteur

Vous n'espériez quand même pas voir autre chose
Vous n’espériez quand même pas voir autre chose

Une dizaine de députés verts allemands soulèvent un grave problème de santé publique. Ils constatent que dans les pays occidentaux, la chasse aux phtalates est organisée car ces substances plastiques semblent être à l’origine de graves dérèglements de santé (notamment de cancers). Que ce soit dans les plastiques alimentaires ou les jouets de nos bambins, les autorités sanitaires veillent à ce que leur taux baisse dans les divers composants et même les emballages.

Mais les écolos constatent que les godemichés et autres joujoux intimes échappent à tout contrôle et ils relèvent que plus de la moitié des vibromasseurs contiennent tellement de matières toxiques qu’en passant dans le sang à travers les muqueuses, il y a un risque aggravé de cancer mais également de stérilité ou de troubles hormonaux chez le fœtus

Bon, si même en cherchant à se faire du bien, on risque de se faire du mal…
Est-ce pour  cette raison qu’un américain a été hospitalisé avec un gentil petit hamster dans son fondement ? Certes, c’est écolo, mais l’animal ayant trouvé un terrier peut avoir envie de rester au chaud. Ça peut poser des problèmes…

Oui, je sais Mona, ces informations ne sont pas réjouissantes et je comprends que vous ayez souhaité, vous la Muse pure et convoitée, que je m’y colle. Bon maintenant que c’est fait, il est temps de déboucher un vin d’Arbois : Melon à queue rouge 2010 du Domaine de la Pinte est issu d’un rare cépage blanc. Un nez de poire, de pêche pour un vin blanc bien équilibré. C’est vin  plutôt rare mais que c’est bon !

Chute de roi

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Il est des femmes au destin exceptionnel. Aujourd’hui, je vais vous parler de Catherine de Médicis. Fille de Laurent II de Médicis, elle fut mariée à l’âge de 13 ans avec le Dauphin du Royaume de France qui régna sous le nom d’Henri II. Si elle attend dix ans avant d’assurer la lignée royale, elle mettra au monde dix enfants dont trois seront rois de France. Chapeau bas.

En quittant Florence, la jeune Catherine a emmené dans ses valises des astrologues de renom car elle est très superstitieuse.

Un de ceux-ci lui avait recommandé d’empêcher à son royal mari de combattre en champ-clos aux environs de sa quarantième année. Et pourtant en 1559, le roi (né en 1519) fêtant le mariage de sa sœur et voulant épater Diane de Poitiers qui fut sa maîtresse durant vingt ans, n’écouta pas Cathy qui le suppliait de ne pas participer au tournoi organisé lors des festivités.

Riton monte son cheval au nom prédestiné, « Malheureux » et affronte Gabriel de Montmorency. Manque de bol, la lance de Gaby s’enfonce dans le heaume de Riri et lui crève l’œil. Après dix jours d’agonie et de grandes souffrances, il crache son bulletin de naissance. Elle assurera la régence pour assister ses fistons dont deux dévisseront très vite.

En 1571, son astrologue préféré, Côme Ruggieri, florentin pur sucre, la met en garde. Elle mourra auprès de Saint-Germain. Immédiatement la souveraine stoppe les travaux du Palais des Tuileries qui dépend de la paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois. Lors de ses déplacements, elle fait bien attention à ne pas traverser un des villages ayant ce saint pour patronyme. Et Dieu sait qu’il y en a ! Dans Paris, elle veille à ne pas circuler près de Saint-Germain-des-Prés.

Fin 1588, elle est âgée de 70 ans, âge canonique pour l’époque. C’est à Blois qu’elle attrape froid et choppe une pleurésie qui la met plus bas que terre. Sentant la fin, on appelle un confesseur. Pas de bol, il s’appelait Julien de Saint Germain… Générique de fin…

Bon, ben c’est pas tout ça. On y croit, on y croit pas, mais moi je reste pas insensible.

Mona besoin qu’on lui tire les cartes. Je vous laisse.

Un ton accablé

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Décidément, il y a des gens qui ont du temps à perdre. Un certain Sim Kamil m’avait déjà envoyé un courrier hostile. C’est son droit et notre devoir était de le publier. J’avais souligné la qualité de son vocabulaire. Je pensais que nous en resterions là. Que nenni. Voilà qu’il remet le couvert dans son style si précieux en apostrophant Lépicurien :

Votre Journal n’est qu’une suite de carabistouilles, galéjades et pantalonnades. Vous nous prenez pour des béotiens voire des béjaunes. Et je vous le dis sans amphigouri, vous utilisez la prosopopée et même la nécromancie pour nous enfumer. Vous mériteriez qu’on vous chante pouilles ou même qu’on vous essorille.

Avouez que ce texte a de l’allure même s’il est peu sympathique à mon endroit.  Mais je vois d’ici quelques uns de mes petits chats qui n’y ont vu qu’une suite de signes incompréhensibles. Aussi, c’est pour moi un plaisir de vous gratifier d’un petit cours de français.

Pour cela, je vous traduis en langue vernaculaire le texte de Sim Kamil :

Votre Journal n’est qu’une suite de bêtises, blagues et conneries. Vous nous prenez pour des bleus-bites et même des andouilles. Et je le dis tout simplement, vous faîtes parler quelqu’un qui ne peut pas le faire puisque vous utilisez Mona qui n’est plus de ce monde depuis longtemps.  Vous mériteriez que l’on vous injurie et même que l’on vous coupe les oreilles.

Faut avouer qu’écrit comme ça, c’est moins flambant.

Pour votre culture, je soulignerai sans amphigouri le mot «essoriller». Sous l’Ancien Régime, c’était couper les oreilles d’un voleur de bourses suite à condamnation. Supplice horrible et qui gênait particulièrement les gars qui portaient des lunettes. Depuis ce mot, certes peu employé, peut être utilisé pour «couper les cheveux très courts en dégageant bien les oreilles».

Quant à l’attaque qui me vise personnellement, je rassure Sim Kamil, je suis bien vivante et donc Lépicurien n’a pas besoin d’utiliser ni les prosopopées (figure de rhétorique par laquelle on fait parler un mort) ni la nécromancie (science occulte qui prétend évoquer les morts pour obtenir des révélations).

Mona une bonne santé et vous embrasse tous, même vous Sim.

Une folle habitée

Théroigne participa activement à la prise des Tuileries
Théroigne participa activement à la prise des Tuileries

Imaginez Diane en galant équipage,
Parcourant les forêts ou battant les halliers,
Cheveux et gorge au vent, s’enivrant de tapage,
Superbe et défiant les meilleurs cavaliers !

Avez-vous vu Théroigne, amante du carnage,
Excitant à l’assaut un peuple sans souliers,
La joue et œil en feu, jouant son personnage,
Et montant, sabre au poing, les royaux escaliers ?

Telle la Sisina ! Mais la douce guerrière
À l’âme charitable autant que meurtrière ;
Son courage, affolé de poudre et de tambours,

Devant les suppliants sait mettre bas les armes,
Et son cœur, ravagé par la flamme, a toujours,
Pour qui s’en montre digne, un réservoir de larmes.

Vous savez que Baudelaire est un poète qui compte pour nous. Dans ces vers qui sont un hommage à la femme, Charles évoque Diane, la déesse chasseresse, la Sisina, actrice en vogue et Théroigne.

C’est de cette dernière que je vais vous entretenir. La période révolutionnaire a été la première occasion pour les femmes de s’émanciper. Oh, bien sûr, ce ne sont que quelques pionnières qui osèrent braver l’ordre et la primauté masculine. Elles furent moquées, déshonorées et/ou guillotinées. Si je n’oublie pas Rose Lacombe, l’héroïne par excellence reste Olympe de Gouges.

Aujourd’hui, je souhaite rendre hommage à Anne Josèphe Terwagne dite Théroigne de Méricourt. Née dans un milieu modeste en pays belge (et donc autrichienne de nationalité), elle jouit d’une beauté qui lui permet de mener une vie mondaine et lui donne la richesse. Attirée par la Révolution, elle s’installe à Versailles puis Paris. Le Salon qu’elle ouvre est fréquenté par des députés en vue tels Brissot, Camille Desmoulins… Elle fréquente assidûment l’Assemblée. Arrêtée par les royalistes en 1790, elle est emprisonnée en Autriche durant deux ans.

Quand elle rentre en France, elle est devenue très populaire. Elle affiche de plus en plus ses idées en étant notamment partisane d’une guerre contre l’Autriche et propose même la création de légions d’amazones. Ses propositions sont critiquées aussi bien par la presse royaliste que par la presse révolutionnaire qui pense que la place de la femme est uniquement au foyer, comme disait Henri Désiré Landru.

Soupçonnée de soutenir les Girondins, elle échappe de peu à la guillotine mais des poissardes avinées l’attrapent lui soulèvent ses vêtements et lui donnent une fessée qui ne s’arrête que sur ordre de Marat. L’histoire a retenu quelques noms de ces femmes : Perrette la Douteuse, Margot la mal peignée et Madame Mille Gueules.

Est-ce cela qui la fragilisera ? En tous cas, Théroigne est déclarée folle et enfermée. Elle y restera 23 ans jusqu’à ce 8 juin 1817, date de sa mort. Nous ne souscrivons pas à cette hypothèse souvent rapportée dans les livres d »histoire. Par contre, nous ne pouvons que souligner l’insistance de l’un de ses frères pour la faire interner, ce qui lui donnait des droits sur un héritage confortable laissé par la belle amazone…

Bon Mona, c’est un honneur de déboucher une bouteille à la mémoire des ces femmes héroïques. Buvons un Champagne Laurent Perrier Brut. Une forte proportion de Chardonnay en fait un vin idéal pour s’ouvrir l’appétit. 

Gardez belle mine même sans aller au pieu

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Dans son courrier, Jean Filmonslype me confie avoir du mal à maîtriser Popaul qui a tendance à se mettre au beau fixe au plus petit jupon qui passe à ses cotés. Et le petit chou, ça le gêne d’avoir l’Eminence gonflé comme un capot d’Aston Martin. Avoir la baïonnette au slibard, ça lui fait perdre tous ses moyens. Il en rougit comme une jeune fille boutonneuse rentrant par erreur dans une pissotière à six places pleine à craquer. Ce pauv’ Jeannot me demande comment contrôler son antenne télescopique ou si vous préférez, calmer son général massue.

Jean, vous êtes jeune, en pleine forme. Il est normal que votre couleuvre de calbar se sente des fois à l’étroit et cherche une porte de sortie. Tous les hommes, hormis ceux qui ont des difficultés d’allumage  récurrentes au niveau braguette, peuvent avoir ce genre de désagrément à savoir se balader avec un chapiteau style Bouglione sur le futal. Vous savez que j’aime relire Montaigne. Dans les essais, il parle de tout y compris de l’appendice queutal.

On a raison de remarquer l’indocile liberté de ce membre qui se manifeste de façon si inopportune lorsque nous n’en avons que faire, et défaillant de façon tout aussi inopportune lorsque nous en avons le plus grand besoin, contestant si impérieusement l’autorité de notre volonté, et refusant avec tant de fierté et d’obstination nos sollicitations mentales et manuelles.
Si toutefois j’avais été payé pour plaider sa cause, quand on réprimande sa rébellion et qu’on en tire une preuve pour le condamner, je jetterais peut-être la suspicion sur nos autres membres, ses compagnons, d’avoir cherché à lui faire, par jalousie envers l’importance  et la douceur de son usage, cette querelle préméditée, et d’avoir comploté pour armer le monde à son encontre, imputant méchamment à lui seul leur faute commune. Car je vous le demande, y a-t-il une seule partie de notre corps qui ne refuse pas souvent d’obéir à notre volonté, et qui souvent même s’exerce contre elle ? Elles ont chacune des passions qui leur sont propres, qui les éveillent et les endorment sans notre permission. Combien de fois les mouvements involontaires de notre visage ne viennent-ils pas révéler les pensées que nous tenions secrètes, nous trahissant ainsi à l’assistance ?
La cause qui anime ce membre, c’est la même qui, à notre insu, anime notre cœur, nos poumons, notre pouls, la vue d’un objet agréable répandant insensiblement en nous la flamme d’une émotion fiévreuse. N’y a-t-il que ces muscles et ces veines qui s’élèvent et s’abaissent sans l’accord, non seulement de notre volonté, mais même de notre pensée ? Nous ne commandons pas à nos cheveux de se hérisser, non plus qu’à notre peau de frémir de désir ou de crainte.
Notre main se porte bien souvent là où ne l’avons pas envoyée. La langue s’engourdit et la parole se fige à sa guise. Même lorsque nous n’avons pas de quoi faire une friture, et que nous le leur défendrions volontiers, l’appétit et la soif ne manquent pas d’exciter les parties qui leur sont sujettes, ni plus ni moins que cet autre appétit, qui d’ailleurs nous abandonne aussi hors de propos et quand bon lui semble.

Les organes qui servent à décharger le ventre ont leurs propres dilatations et compressions, qui se moquent de notre avis et même s’y opposent, comme ceux qui servent à vider nos glandes. Pour montrer la puissance de notre volonté, saint Augustin prétend avoir vu quelqu’un qui commandait à son derrière autant de pets qu’il en voulait. Vivès renchérit d’un autre exemple de son temps, dans lequel les pets étaient organisés suivant le ton des vers qu’on déclamait. Mais tout cela ne suppose pourtant pas la plus parfaite obéissance de cet organe.
En est-il en effet de plus ordinairement indiscret et désordonné ? Ajoutons à cela que j’en connais un si turbulent et si revêche qu’il y a quarante ans qu’il oblige son maître à péter constamment et sans interruption, et le conduit ainsi vers la mort. Plût à Dieu que je n’eusse appris que par les histoires, combien de fois notre ventre, par le refus d’un seul pet, nous conduit jusqu’aux portes mêmes d’une mort pleine d’angoisse.

Hé ben, Michou, j’aurais jamais pensé trouver un tel texte. Quelle liberté de ton : ça agace surement les pimbêches serrées du fion, les mémères à bigoudis et rosières en fleurs qui ne savent pas éteindre de tels incendies. Chapeau ! On ne feuillette jamais assez les Essais, mon petit Jean Filmonslype.

Mona pas ce problème évidemment !