Arbre généalogique : hêtre ou ne pas pas hêtre

Comme souvent avec Lépicurien, l’histoire est vue à travers le petit trou… de la lorgnette. Et même si son intervention sur les faveurs fut fort intéressante, je ne peux me satisfaire de cette histoire tragique de la belle Françoise Babou sans rappeler qu’elle fut la mère d’une dame qui laissa son nom dans l’histoire : Gabrielle d’Estrées. Maîtresse d’Henri IV, elle est était connue comme une des plus belles femmes de son temps. Et, comment en parlant de Françoise, ne pas rappeler que Louis XV est un de ses descendants ? Ah, çà vous surprend que je sache tout çà, hein ! Faudra vous y faire, Mona est plus un culte qu’inculte.

Qu’on se le dise !

Voici donc pour vous, mes petits chats, l’arbre généalogique du Bien-Aimé :

 – Laurent Babou, notaire à Bourges, épousa en mai 1483 Françoise Ra, de laquelle il eut :

– Philibert Babou, maître d’hôtel du roi, qui épousa Marie Gaudin, dont il eut :

– Jean Babou, seigneur de la Bourdaisière, maître général de l’artillerie, marié en décembre 1559 à Françoise Robertet, dont il eut :

Françoise Babou, mariée le 14 février 1559 à Antoine d’Estrées, seigneur de Cœuvres, dont est issue :

Gabrielle d’Estrées, surnommée la belle Gabrielle, maîtresse de Henri IV, dont est issu en 1594 :

– César, duc de Vendôme, marié en 1609 à Françoise de Lorraine, duchesse de Mercœur, dont il eut :

– Elisabeth de Vendôme, mariée le 9 juillet 1643 à Charles Amédée de Savoie, duc de Nemours ; il est issu de ce mariage, le 11 avril 1644 :

– Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie, quia épousé en 1665 Charles Emmanuel II, duc de Savoie, dont est issu le 14 mai 1666 :

– Victor-Amédée-François de Savoie, roi de Sardaigne, qui a épousé le 10 avril 1684 Anne-Marie d’Orléans, dont il a eu le 6 décembre 1685 :

– Marie-Adelaïde de Savoie, mariée le 7 décembre 1697, à Louis de France, duc de Bourgogne ; de ce mariage est issu, le 15 février 1710 :

LOUIS XV dit le Bien-Aimé, Roi de France et de Navarre, décédé le 10 mai 1774.

Mona pas d’arbre généalogique. Par contre du vin : si…. 

Accorder ses faveurs


Je t'ai accordé mes faveurs. Alors, au boulot, enlève les....

Selon le Robert historique, les faveurs étaient des écharpes de tissu léger (1557). Lorsqu’une dame montrait de l’intérêt pour un chevalier, elle lui donnait cette écharpe, promesse d’amour. On disait que la jeune fille lui accordait ses faveurs. Cette expression galante devint plus sexuelle et « accorder ses faveurs » signifiait partager la couche du jeune homme. Comment en est-on arrivé là ? Au fil du temps, les faveurs ne sont plus des écharpes mais de petits rubans qui servaient à resserrer l’encolure des chemises de nuit ou de jour. Lorsqu’on les déliait, la chemise tombait aux pieds de la belle. Pas besoin de vous faire un dessin !

Une autre explication est possible pour cette expression. Au XVI°siècle, à la suite de la fermeture des bains et étuves, les prostituées cessèrent de se faire épiler par le barbier et peignaient leur intimité, faisaient des nattes de leurs poils et les décoraient de charmants petits rubans. Cette mode fut partagée par quelques dames à la vie réputée sulfureuse.

Ainsi, Françoise Babou de la Bourdaisière, fort belle femme, épouse d’Antoine d’Estrées, Marquis de Cœuvres,  quitta ce dernier pour vivre à Issoire avec le marquis d’Allègre qui en était gouverneur.

Mais le Marquis était de la religion réformée ; il fut assiégé dans sa ville par Monsieur, frère d’Henri III. Malgré sa bravoure, la ville fut prise. Le 31 décembre 1593, Françoise fut tuée par les soldats et habitants d’Issoire, malgré la beauté et les grâces de cette dame qui auraient dû arrêter leur fureur. Des mémoires de l’époque donnent, sur sa mort, les détails suivants : «Françoise Babou fut trouvée, lorsque le peuple d’Issoire la massacra, ayant le pubis honteux distingué et tressé de petits rubans (faveurs) de soie de toutes couleurs.» Trop tard, elle ne pouvait plus accorder ses faveurs…

Quant au Marquis d’Allègre qui avait reçu une blessure, il fut assez heureux pour échapper au massacre, et il se retira dans son château. Mais cette retraite ne put le mettre à l’abri de la vengeance d’un homme qu’il avait déshonoré. Antoine d’Estrées l’y fit assassiner.

Mona, m’accorderez vous la faveur de partager un verre ? Vous remarquerez que je n’ai pas dit : « m’accorderez vous vos faveurs ? ». La langue française est subtile…

Bon en attendant, goûtez donc, je vous prie ce Givry 2007 du Domaine Joblot. Du grand art dans cette Côte Chalonnaise qui cache quelques merveilles pour des prix encore sages.

Un appel aux hommes de bonne volupté

Bonjour mes petits loups. Les vacances furent bonnes ? Moi çà va, je suis en pleine forme.

Récemment, j’ai passé une radiographie. Rien de grave, je vous rassure. L’assistante m’amène dans une cabine pour enlever le nécessaire à une vision de qualité de mon intérieur. Là un mot attire mon attention toujours en éveil :

Lorsque le médecin arrive pour me donner les résultats de l’examen, souhaitant simplement satisfaire sa curiosité, je lui dis qu’à ma connaissance, ma voisine de palier pourrait bien être enceinte. Il me regarde comme si j’étais une demeurée. Je lui montre son panneau d’un doigt accompagné d’un regard souriant. Mais le toubib me dévisage comme si je m’étais trompée de spécialité médicale et qu’en fait mon état et mon attitude nécessitaient un internement immédiat.

Hé, Doc, faut pas qu’il y ait malaise, c’est bien vous qu’avez punaisé sur votre mur cette phrase : « signaler au médecin une éventuelle grossesse. » Je fais que répondre à votre demande pour le moins bizarre. J’ai voulu vous être agréable et voilà comment vous me remerciez de votre air narquois…

Alors, chers lecteurs, j’en appelle à votre aide. Si vous savez que dans votre environnement, il y a une femme enceinte, signalez le moi. Je ferai remonter l’info à ce docteur trop curieux.

Voilà la preuve, je n'attends rien...

Mona pas d’enfant à venir…. et son état général est bon. Qu’on se le dise !