Quel con c’type !

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Tout d’abord, Veronica Pasfaissulpot, vous n’êtes pas toute seule à avoir ce problème. Plus d’une femme sur cinq a fréquemment des soucis avec ses boyaux atteints d’une certaine paresse. Aussi je compatis à votre abstinence intestinale. Dans votre missive, vous reconnaissez que c’est devenu un mal chronique et que votre production excrémentielle est aussi peu abondante que la pluie sur le désert de Gobi. Vous me demandez un traitement naturel pour aider votre colon à travailler comme il se doit.

En premier lieu, je ne peux que vous encourager à faire de la marche quotidiennement qui est un remède bénéfique notamment pour le transit. Egalement, vous avez intérêt à boire votre litre d’eau par jour. L’arrosage de trippes, c’est bon pour l’évacuation. Je vous encourage également à avaler des ampoules de radis noir qui non seulement libère votre bide mais soulage votre foie. Et puis je voudrais attirer votre attention sur un vieux traitement efficace pour tellement de choses que chacun devrait en avoir quelques sachets chez soi : chlorure de magnésium. Cette poudre est quasi magique, elle soulage de tellement de maux que la liste serait trop longue. Seul truc, ce remède est tellement peu cher que ni les toubibs ni les pharmaciens ne le prescrivent… Ahrrr !

Si jamais avec cela votre ventre reste aussi fermé qu’une forteresse durant un siège, consultez.

Mona un transit aussi régulier qu’une horloge comtoise

Qu’on serve !

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On est les champions, on est les champions… vous connaissez forcément cet hymne des supporters de foot avinés. Ben, nous Français sommes les champions toutes catégories de ceux qui se tirent des balles dans le pied. Les exemples sont nombreux et notre ministre de l’écologie nous en offre encore un superbe. Avec son amie Marisol Touraine, elle vient de mettre à mal notre industrie de la conserve. Quoi, diront ceux d’entre vous qui estiment que le gouvernement  étant socialiste ne peut pas agir contre le bien public, qu’on se le dise !

Et pourtant. Rappelez-vous du bisphénol A. Dans les années 2000, on suspecte les biberons fabriqués avec cette molécule de perturber le système endocrinien. Comme de nombreux pays, le parlement français interdit de fabriquer de tels biberons. Mais avec le sacré principe de précaution en étendard, Madame Touraine fait voter un texte interdisant de notre territoire le bisphénol A. Or les conserves sont revêtues d’une matière blanche qui empêche le vieillissement des boîtes à base de bisphénol A ; pour répondre à la loi, il faudra trouver une autre solution. Et pour ce, les fabricants n’ont eu que deux ans devant eux. La loi votée en 2013 s’applique depuis le 1er avril 2015. Pire, les fabricants de boîtes ne peuvent plus en fabriquer et en vendre à l’export. Résultat : un gâchis faramineux, des tonnes de boîtes au rebus, une augmentation du prix de revient du produit… Mais qu’à cela ne tienne, Ségolène Royal, telle la reine mère indéboulonnable, assure que la France est en avance et qu’elle est persuadée que l’Europe suivra et interdira le bisphénol. Manque de pot, la commission européenne n’a pas suivi nos chère ministres et a considéré que les études ne permettent pas d’accuser de dangereux le bisphénol A. Et même des chercheurs français estiment que cette loi a été votée dans la précipitation…

Mais le pire, c’est que pour remplacer la molécule, il aura fallu trouver de nombreux vernis. En effet, selon le produit mis en boîte, il faut un vernis adapté. Seul le bisphénol est universel en conserverie. Encore plus fort, le directeur de l’agence sanitaire française reconnait qu’aucune recherche sérieuse ne garantit que les nouveaux vernis utilisés ne jouent pas un rôle de perturbateurs endocriniens. Un comble quand on sait que c’est la raison qui a fait retirer le bisphénol A.

Quand je vous dis qu’on marche sur la tête.

Pour tout savoir sur nos conserves, regardez le reportage ci-dessous. Si l’affaire bisphénol vous suffit, commencez à regarder à partir de la 27ème minute.

Ma chère Mona, la grande majorité des vins étant livrés en bouteille de verre, on ne craint pas d’avoir les cacahuètes rabougries ou la bagouze à col de fourrure sèche comme une balle de paille. Allons buvons un coup pour oublier toutes ces conneries. Ce sera un superbe Saint Joseph rouge 2009 : Reflet 2009 de François Villard. Toute la magie de la Syrah dans une bouteille !

Seins de corps et d’esprit

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Je reçois un courrier angoissant d’Eva Pabien. La pauvrette, elle se plaint d’avoir des lésions cutanées sur les garde-manger à têtards. Et en plus comme si cela ne suffisait pas, elle dit qu’elle a la caboche qui fait ding-dong comme si elle sonnait le tocsin. Avouez que c’est pas drôle !

Voilà le genre de lettre qui me met dans l’embarras. Je peux pas laisser une frangine qu’est dans le pétrin sans chercher à la tirer de là. On se refait pas. Alors vous pensez que j’ai cherché. Les causes de tels désordres étant multiples, je demandais à la petite de m’envoyer une photo de sa devanture pour que je zieute les pustules qui lui garnissent ses nibards. Et c’est là que j’ai trouvé la solution. Comme ils disent dans Dailymail, il est important de porter un soutif adapté à la grosseur de ses appas. Or la Eva, c’est pas des œufs au plat qu’elle porte, c’est plutôt le genre pastèque et la gosse, elle porte de la dentelle fine sans armature qui la saucissonnent comme si elle sortait d’une usine Justin Bridou. Alors qu’elle devrait mettre des bonnets E, la petiote s’acharne à user ses sous-vêtements qu’elle avait achetés alors qu’elle était jeune fille.

Or je vous l’affirme Eva, porter un froufrou au lieu d’un monte charge indispensable pour porter votre récréation à papa, ça perturbe votre organisme. Faut pas jouer avec ça. Un soutif trop serré c’est risquer d’avoir des problèmes digestifs, avoir le dos en compote et avoir les nerfs du cou qui vous taquinent un max. Or il semble que 70 à 80% des nanas portent des remonte-ploplos mal ajustés.

Et voilà Eva, grâce à vous, j’ai pu avertir toutes les lectrices de vérifier leur lingerie.

Mona un soutif qui lui va bien…

Larmes au pied

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Je dois vous dire que j’adore les oignons. Ce bulbe réjouit mes papilles notamment quand ils sont servis confits. Hier soir, j’en ai mangé posés sur une tartine à peine grillée. Un must. Mais ce légume a quelques inconvénients. Quand on doit le préparer, il nous fait pleurer, quand nous en mangeons peu cuits, ils nous donnent une haleine de bouc et souvent, il fait chanter notre colon et peut déclencher une musique odorante. Cependant ces désagréments sont vite oubliés lorsqu’il est servi à table et en plus il est bon pour la santé. Riche en polyphénols, c’est un antioxydant. Il protège notre système urinaire et notre prostate.

La bonne nouvelle du jour, c’est que des chercheurs japonais qui avaient isolé l’enzyme répondant au joli nom d’allinase responsable des larmes que déclenche l’épluchage des oignons, ont produit un bulbe qui ne contient presque pas de cet enzyme. Pour l’instant il n’est pas question de le commercialiser. Il devrait par contre être utilisé au sein du géant nippon de l’alimentation, House Foods.

Bon Mona, c’est dingue toutes ces recherches. Moi, je ne pleure jamais en ouvrant une bouteille. Aussi, je vous propose le Château Ratouin 2005. Ce vin de Pomerol est suave, fin, bien mûr. Il en a encore sous le pied, mais c’est déjà tellement bon !

Lépicurien savonne une petite cour

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Moi je n’attends rien des mecs sur le plan ménager. Comme je vous l’ai souvent dit, le gars lorsqu’il vient dans ma casbah, c’est juste pour une nuit et le lendemain, il gicle avec son balluchon. Aussi je ne vais pas lui demander au matin après une nuit sous les auspices d’Aphrodite de passer la serpillère ou de changer les draps. Et toutes ces tâches ménagères, je m’en occupe seule. Mon salaire ne me permet pas d’avoir une femme de ménage. Mais sans que j’y trouve du plaisir, ces travaux ne me pèsent pas. Cependant, à la lecture d’un récent sondage, je suis allé interroger mon Patron pour avoir son sentiment sur le fait que les hommes participent bien peu au repassage, ménage, vaisselle et autres…

  • Ô Patron, que pensez-vous de ces 73% d’hommes qui refusent de repasser, de ces 67% qui ne lavent jamais les sanitaires ?
  • Ma Chère Mona, vous devriez vous réjouir, les mâles français arrivent sur la troisième marche pour leur participation à l’entretien de la maison. Ils consacrent 98 mn par jour à ces fonctions. Personnellement, j’en suis loin et je dois faire fondre les stats. Je me demande qui passe plus d’une heure et demie à laver, aspirer, torcher…Autour de moi, je n’en connais pas. Peut-être une affaire de génération. Les jeunes sont plus sensibles à ça. Mais nous les enfants du baby-boom, nous avons été mal habitués et nous ne savons pas faire. La répartition des tâches est un problème qui ne date pas d’hier. Des chercheurs ont étudié les dents de Néandertaliens. Déjà à l’époque les nanas du MLF trouvaient anormal que leurs gonzes soient avachis dans la grotte pendant qu’elles faisaient de la couture. Alors, vous pensez ma chère Mona que c’est pas maintenant que je vais singer les femmes qui font tout cela bien mieux que moi.
  • Mais enfin, vous réalisez, Grand homme, ce que vous dîtes ; si des fémen tombent sur vos propos, elles vont vous émasculer avec les dents.
  • Ben qu’elles viennent les cocottes, je leur montrerai une autre étude qui dit que plus l’homme participe aux tâches ménagères, moins il y a de séances de rodéo sous baldaquin pour le couple. Alors moi, vous pensez bien ma petite Mona que je ne voudrais pas avoir mon brise-mottes qui devienne feignant à l’établi. Moi, les endeuillés du slibard, je les plains. Un Popaul en bonne santé et qui batifole dans la broussaille, ça console largement Maman d’avoir astiqué l’argenterie ou les gogues.

Certes, les arguments se défendent, mais je m’aperçois du fossé qui sépare nos générations.

Mona un bel engin pour faire de la vapeur…

Un article qui décoiffe

Pour savoir ce que regarde le courtisan, cliquez sur la photo
Pour savoir ce que regarde le courtisan, cliquez sur la photo

Voilà un sujet étrange lorsqu’il est traité par un gars qui a la boule aussi lisse que celle d’un billard ou, si vous préférez, un crâne en peau de fesse. Mais au Journal, on n’hésite pas. Lorsqu’il s’agit de vous cultiver, nous ne reculons devant rien.

Au XVIII° siècle, à la Cour de Louis XVI, une mode fort voyante vit le jour : la coiffure pouf aux sentiments. Ces coiffures fort complexes pouvaient atteindre des hauteurs dingues. Et dans la chevelure de ces dames, il y avait de quoi faire son marché. Jugez plutôt.

On pouvait y trouver des fruits et légumes, des oiseaux, des figurines, des miniatures, des monuments, des cités… Pour confectionner ces chefs d’œuvre éphémères, le coiffeur posait un petit pouf au milieu de la chevelure de la dame. Il disparaissait sous les cheveux et les postiches. Et là, on pouvait planter le décor souhaité. En 1772, on recense près de 4000 coiffures possibles.

Bien entendu, le La est très souvent donné par la Reine Marie-Antoinette qui avec sa modiste Rose Bertin et de son coiffeur préféré Léonard. Ce dernier inventera nombre de coiffures telles la coiffure à la Dauphine, la Monte au Ciel où se logent des plumes d’autruche. Les décors sont souvent liés à l’actualité de la Cour : naissance, décès… ou à des faits marquants. Ainsi en 1778, la coiffure à la belle poule est en vogue (si j’ose dire) car il ne s’agit pas d’un hommage aux gallinacés mais à un bateau  qui frictionna la flotte anglaise. Pour rendre la beauté de la scène, les cheveux étaient ondulés comme une vague et une maquette de vaisseau trônait sur la tête des courtisanes. Vous savez sans doute que Marie-Antoinette fut écolo avant l’heure et qu’elle passait de nombreuses heures dans son hameau de la Reine à jouer à la fermière. La mode ne pouvait ignorer longtemps de penchant et on vit des coiffures agrémentées de carottes, choux, artichauts et autres légumes. Quand je vous disais qu’il y avait de quoi faire son marché grâce aux poufs à la jardinière. Cette mode dura une quinzaine d’années. Mais toujours plus imposantes, ces coiffures généraient de nombreux inconvénients : il fallait parfois une journée pour les réaliser et les femmes ainsi apprêtées ne pouvaient dormir qu’assises dans un fauteuil.

Mona ma chère, je suis persuadé qu’un joli pouf vous donnerait la stature d’une reine. Ce serait pratique pour cacher un joli flacon, n’est-il point ? Cela ne doit pas nous empêcher de boire un coup. Je débouche un vin du Languedoc : Les Darons 2013, un assemblage de Grenache et Carignan. Si vous aimez la framboise, foncez sur cette bouteille. Un fruit exceptionnel vous envoutera. La fin de bouche vire sur les épices ce qui laisse une bouche fraîche. Une jolie gourmandise.

Je jette, tu jettes, il jette, nous jetons…

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En juin dernier, je poussais un cri. Dans nos sociétés, la surconsommation, la recherche du parfait calibrage, du sans tâche…  entraînent un gâchis comme aucune époque n’en a connu. Et pratiquement chacun participe à cette gabegie. Aussi il m’a paru indispensable d’en remettre une couche. Chaque français jette par an environ 50 kilos de nourriture, dont plus de 30% de protéines, ce qui représente 56 repas. Vous imaginez si nous ne gaspillons pas, les Resto du Cœur de Coluche auraient beaucoup moins d’activité. Encore plus incroyable, les Grandes Surfaces jettent 600.000 tonnes de denrées alimentaires.
Au niveau mondial 30% de la production alimentaire ne finit pas dans une assiette. Tous ces chiffres proviennent d’un Infogram.

Quitte à passer pour une ayatollah du gaspillage, une empêcheuse de jeter en rond, je le redis cela ne peut durer. Par respect pour ceux qui ont travaillé pour produire, pour ceux qui crèvent la dalle, nous devons faire attention. Changer nos habitudes, réfléchir avant d’acheter, de jeter sont des actes citoyens, humains que nous avons trop souvent oubliés.

Mona rien à jeter de ce qu’elle a écrit.

On spray du bon temps ?

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Comme vous le savez des Etats du coté de l’oncle Sam ont autorisé la culture et la vente du cannabis. Depuis non seulement, on peut s’approvisionner pour fumer son pétard en fin de repas, mais des gars se sont engouffrés dans le filon pour fournir des produits élaborés à base d’herbe. Ainsi un laboratoire de Californie propose un spray à base d’huile de noix de coco et de THC, principale substance responsable des effets du cannabis, qui permet aux dames de s’envoyer plus facilement au septième ciel. Alors l’huile Foria (nom du spray), comment ça marche ?

Il suffit de pulvériser sur les parties les plus intimes environ 30 minutes avant une bonne séance de rodéo sur sommier multisoupir. Selon les premières clientes qui ont testé le produit miracle, les résultats sont là. Les zones aspergées par le spray donnent des sensations de chaleur ; de même le centre d’accueil semble plus détendu. Enfin ces dames ont eu la sensation de sentir davantage leur partie gazonnée et donc de mieux profiter de la matraque qui visitait leur entresol.

En conclusion ces premières utilisatrices avouent avoir trouvé le moment plutôt sympa mais se demandent si elles l’utiliseront régulièrement car elles en espéraient plus. Elles attendaient un voyage supersonique avec frissons intergalactiques, un dérapage non contrôlé dans le décor, une partie de jambons avec cris et châtiments, un départ sans retour. Elles se voyaient toucher le plafond avec les pieds, gueuler merci dans toutes les langues, aspirer le mec, le vider jusqu’à la dernière goutte, chanter l’hymne à la joie sans fausses notes. Et tout ça, bernique, que dalle.

Ma Chère Mona, vous qui n’avez besoin d’aucun artifice pour monter par ascenseur jusqu’au paradis et ce sans quitter votre pieu, vous ne serez pas acheteuse si un jour on peut se le procurer en France. Par contre, pour se chauffer, rien ne vaut un petit gorgeon. Ce jour, nous irons dans les Alpilles pour déguster un grand vin blanc : Domaine de Trévallon 2011. Un assemblage de cépages méditerranéens mêlés à du Chardonnay. Une grande réussite pour ce vin frais aux notes très exotiques.